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mercredi 24 juin 2009

Téléphonie mobile : l'Afrique enregistre la "croissance la plus rapide" .

Le marché africain de la téléphonie mobile enregistre depuis 2002, "la croissance la plus rapide au monde", en dépit d'un coût de production élevé, rapporte une étude réalisée par le cabinet Ernest & Young, rendue publique lundi à Abidjan. "Depuis 2002, le marché africain enregistre une croissance de 49,3%, là où le marché français des télécommunications n'enregistre qu'un taux de croissance annuel pondéré de 7,5%", le Brésil est à 28% et l'Asie à 27,4%, révèle l'enquête sur "le développement des télécommunications en Afrique".
Le taux moyen de pénétration du mobile en Afrique qui "se situe à 37% pourrait passer à 61 % d'ici à 2018", poursuit le rapport, présentant le continent noir comme étant à "l'avant-garde de la révolution des télécommunications".L'étude réalisée auprès de 28 dirigeants des plus grands opérateurs de télécommunications en Afrique, concerne 49 pays du continent hormis le Maghreb et la Mauritanie.

La croissance des télécommunications "a été soutenue par de économies africaines marquées par le boom des matières premières et la libéralisation accrue des marchés", a expliqué Serge Thiémélé, responsable africain de "Global télécommunication Center, du cabinet initiateur de l'étude."Trois catégories de marchés se dessinent en Afrique, selon le taux de pénétration", a expliqué à l'AFP, M. Thiémélé. "Il y a les marchés développés (+ 50%) qui regroupent 11 pays, les marchés émergents (20 à 49%), les plus nombreux, qui comptent 27 pays et les marchés vierges (- 20%) qui regroupent 19 pays", a-t-il souligné.
Pour maintenir cette croissance, le secteur doit fait face à de nombreux défis, notamment la disponibilité des "ressources humaines de qualité" et les problèmes liés aux coûts de production. "Aujourd'hui, les opérateurs vont dans des zones où il n'y a pas d'électricité. Il faut des groupes électrogènes et cela coûte cher. Il y a aussi des problèmes de sécurité donc il faut embaucher des gardiens, installer des systèmes d'alarme", explique M. Thiémélé.Le mauvais état des routes (...) a également un impact sur le coût de production, rappelle l'étude qui souligne que ces défis ne sont pas nouveaux simplement, mais ils sont d'actualité, en raison d'une "concurrence assez élevée".

Infos AFP tirées des forumdesas.cd

Kisangani : Joseph Kabila et gouverneurs de provinces vont tabler sur la décentralisation,le 40% de retrocession et la caisse de péréquation.

La première conférence des gouverneurs des provinces s’ouvre donc ce mercredi à Kisangani autour du chef de l’Etat, Joseph Kabila. Elle va permettre aux participants d’émettre des avis et de formuler des suggestions sur la politique à mener et la législation à édicter dans la marche des affaires du pays.
Pendant les deux jours que vont durer les travaux, du 24 au 25 juin, les chefs des exécutifs provinciaux vont devoir faire un état de lieu de la politique générale de la RDC et, si nécessaire, la recadrer. Au nombre des points à débattre, figurent en ordre utile, l’épineuse question de la retenue à la source des 40 % des recettes budgétaires par les administrations provinciales, la décentralisation, la caisse de la péréquation et de la situation économique générale du pays instable. En plus, dans leurs dossiers, les gouverneurs des provinces ont chacun des problèmes spécifiques à présenter à la conférence de Kisangani. Ces problèmes peuvent être, notamment, d’ordre sécuritaire, de la santé, de l’éducation, et des infrastructures. Certains gouverneurs contactés attendent un signe fort du chef de l’Etat comme une preuve de la volonté politique pour la décentralisation. La conférence de Kisangani est la première depuis la promulgation, il y a plus d’une année, de la loi organique déterminant les modalités d’organisation et de fonctionnement de la conférence.
Elle est un pas dans le processus de mise en place de l’architecture institutionnelle de la décentralisation. Par ailleurs, les résolutions de ces deux jours de travaux sont attendues par la population. Celle-ci espère que ses élus, du premier et du second degré, puissent mettre en place des mécanismes accélérés pour l’amélioration du vécu quotidien. Julien Paluku attend des réponses à son cahier des charges.
Par ailleurs, le gouverneur du Nord Kivu, Julien Paluku attend sortir de la conférence de Kisangani avec des solutions à cahier des charges de sa province. Il l’a explique à Okapi : « Je crois que c’est l’occasion, pour le chef de l’Etat de nous réunir, d’évaluer la situation, deux ans après la mise en place des institutions, de manière à ce que nous disions ce que nous voyons, parce que nous sommes à la base, ce que nous proposons comme avis de gouverneurs par rapport à ce que nous attendons pour les années qui suivent. Je suis venu avec mon cahier de charges très plein, parce que, vous savez, au-delà de ce que vous connaissez, le Nord-Kivu a été presque à l’épicentre de toute l’actualité de la République. Donc, je serai très heureux de sortir d’ici avec un paquet de résolutions concernant ma province. »

Source : radiookapi.net