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jeudi 25 juin 2009

Pont Kinshasa - Brazzaville , bientôt une réalité

La RDC et la République du Congo ont signé mercredi à Kinshasa, en marge de l’ouverture de la conférence de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), un protocole d’entente pour matérialiser le projet de construction d’un pont route-rails entre les deux rives du fleuve Congo. Un projet qui n’est cependant pas du goût de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo.
Du rêve à la réalité, le pont route-rails sera, donc, bel et bien construit entre Kinshasa et Brazzaville. Olivier Kamitatu, ministre congolais du Plan et Justin Baly Megot, ministre à la présidence du Congo Brazzaville chargé de l’intégration régionale et NEPAD, ont signé le protocole d’entente de ce projet.
Pour ces deux hommes d’Etat, un pas historique vient d’être franchi qui permettra de faciliter la circulation des personnes et des biens entre les deux pays. Olivier Kamitatu explique l’importance du projet : « La RDC est une puissance économique qui se redéploie. Il ne faut pas avoir peur de notre poids politique et de notre poids économique. Mais, nous avons besoin de différentes portes avec nos 9 voisins. Une des portes sera précisément le pont route-rails entre Kinshasa et Brazzaville. On n’a pas voulu simplement faire ce pont. Nous avons décidé que nous ferions le chemin de fer, avec l’appui de la Banque africaine de développement, avec l’appui de la CEEAC, entre Kinshasa et Ilebo. Puisque déjà Ilebo est connecté à Lubumbashi, et Lubumbashi est connecté à l’Afrique australe.
Nous aurons une voie souveraine pour nos matières premières qui viennent du Katanga et du Kasaï vers Kinshasa. Nous aurons également une voie qui ira de Kinshasa vers le Congo Brazzaville, vers le Cameroun, vers l’Afrique de l’Ouest. Donc, nous allons connecter l’Afrique. C’est un projet extrêmement ambitieux. Il fallait aujourd’hui franchir le pas. »
Un projet plutôt mal accueilli au Bas-Congo, du coté de l’Assemblée provinciale du Bas Congo, ce projet n’est pas bien accueilli. Pour son président François Kimasi, le développement de cette province n’est pas pris en compte, parce que, d’après lui, un pont entre Kinshasa et Brazzaville entraînera la perte de certaines ressources issues de la nationale numéro un entre Matadi et Banana. « Pour le Bas-Congo, et que les ressources nationales doivent transiter par Brazzaville, et couper la route nationale qu’est Matadi et Banana, la République Démocratique du Congo perd en sécurité et en garantie », a expliqué à son tour François Kimasi.
Et de poursuivre : « Les Congolais, peut-être, ne connaissent pas ça, nous qui connaissons l’affaire, c’est depuis longtemps que ç’a commencé. Même le maréchal a laissé ça, il s’est toujours opposé à cela. Je ne sais pas comment tout à coup les autorités accèdent à ça. Et les autorités du Congo ont peur de dire la vérité au peuple congolais. Mais, je le dis : c’est une perte, c’est une faiblesse et la République Démocratique du Congo le paiera très cher. »

Source : radiookapi.net

Musique : Intreview exclusive de Barbara Kanam à l’occasion de la sortie de «Karibu» !.

Elle est belle et jeune mais surtout, talentueuse. Barbara Kanam, interprète du titre à succès «Bibi Madeleine», accorde un entretien exclusif à Gaboneco.com, à l’occasion de la sortie de son 3ème opus «Karibu», successeur de «Téti». L’artiste effectue son retour après cinq années d’absence.
Barbara Kanam, chanteuse d’origine Katangaise et congolaise, fait ses armes en interprétant les répertoires d’artistes internationaux. En 1991, en séjour en Afrique du sud, elle intègre un grand orchestre «Dévotion» et suit des cours de guitare ; un choix judicieux puisque la maîtrise de cet instrument lui permettra de lancer véritablement sa carrière en composant un répertoire de morceaux acoustique.
Ainsi commence une carrière qui prendra son envol. Elle participe à la tournée «One Woman Acoustic Show» en Afrique centrale en 1993 et sort son premier album « Mokili», en 1999. En 2004, s’ensuit un deuxième effort : «Téti». Elle prend alors le recul par rapport à sa carrière qui démarre en trombe et met cinq ans à composer «Karibu», qui se veut être son nouveau chef d’œuvre. A cette occasion, la chanteuse se confie à Gaboneco.com :
- Barbara Kanam, bonjour à vous et bienvenue sur le site GABONECO ! Vous nous revenez après cinq ans de silence. La raison ?
- Bonjour à tous les internautes. Je reviens après 5 ans simplement, parce que après le succès de «Bibi Madeleine», je ne pouvais pas me permettre de mettre sur le marché un album en dessous. Je ne cours pas après le temps et ne fais la course avec personne. Ce que je veux avant tout, c'est un album de qualité, à la hauteur de la diva que je suis et une oeuvre qui puisse plaire…
- «Karibu», votre nouvel album, signifie bienvenue en swahili, langue que vous parlez très bien puisque originaire de la RDC. A qui la souhaitez-vous cette bienvenue ?
- A mon public, à l'Afrique, au monde, à tous les amoureux de la musique...L'hospitalité est propre à notre culture et la nécessité aujourd'hui est de garder nos valeurs, notre identité. - Barbara K., c'est une voix que les mélomanes découvrent sur le plan international en 2003 avec «Bibi Madeleine», qui marchera autant en Afrique que dans l'Hexagone. Pour la réalisation de «Karibu», vous avez décidé de changer en partie votre équipe. Pourquoi ?
- Ce qui a changé, c'est l'organisation, je suis producteur a 100 %, j'ai créée mon propre label KANAM MUSIC, je travaille en collaboration avec Kiki Touré et j'ai fait appel à des musiciens comme Olivier Tshimanga, Maika Munan,Popolipo, Awilo longomba a participé a la réalisation de certains titres comme «Reponds-moi». L'album contient un featuring avec fally Ipupa.
- Depuis «Dévotion», l'orchestre au sein duquel vous avez démarrez votre carrière, quel bilan faites-vous de votre carrière qui a bel et pris son envol ?
- Satisfaite en partie mais, toujours en quête de faire mieux ! L'Afrique et les africains me le rendent bien. Je remercie Dieu pour cette grâce.
- Pensez-vous avoir atteint le niveau que vous vous êtes fixée en entrant dans le monde de la musique ? Sinon, que vous manque- t'il aujourd'hui pour y parvenir ?-Dans ce métier contrairement a d'autres, ce n'est jamais un acquit ! Tout évolue, ça va très vite et il faut beaucoup de moyens pour parvenir a se faire entendre. J'ai travaillé dans des conditions pas toujours facile, j'ai eu des moments de découragement parce que vivre de la musique, n'est pas donné à tous mais, je pense avoir eu beaucoup de chance d'être vite monté au plan international avec deux albums seulement. Aujourd'hui, mon souhait est d'avoir une structure et les moyens qui me permettront d'être présente dans le monde entier et vendre des millions de disques ! «I have a dream too»...
- Au début de l’an 2000, vous sortez «Mokoli» et «Téti» puis ce mois, «Karibu». On constate, que vous tenez à donner à vos albums, des titres purement africains, malgré les nouvelles couleurs apportées au dernier effort.
Quelle importance accordez-vous à vos racines et à votre culture Barbara Kanam ?
- Une personne sans racine, sans identité, est une personne inexistante. Je suis avant tout, une ambassadrice de ma culture, celle de mon pays et de mon continent. Je veux rester originale mais en harmonie avec mon temps. Le monde doit savoir d'ou je viens. C'est ça, ma vraie richesse.
- Et par rapport au choix de vos chansons ?
-J'écris, compose par rapport à mes propres expériences et aux émotions que je ressens. Cette fois, j'ai mis en avant ma féminité, je suis plus sentimentale qu'auparavant. Un peu plus femme ? Je parle beaucoup d'amour, de respect, de paix et de courage, c'est ce que je souhaite à chacun d'entre nous surtout pour notre continent face à toutes ces guerres et leurs conséquences dramatiques, la femme se retrouve le plus souvent fragilisée. Il faut redonner confiance, je suis une femme africaine et j'assume mon africanité.
- Côté cour, côté jardin, Barbara K., désormais célibataire ?
-Jardin secret...priorité mon fils, ma carrière. Peut être dans le futur...
- Cette question ne pouvait pas ne pas apparaître. Vos nouvelles relations avec Awilo Longomba qui collabore tout de même après votre séparation, à votre nouvel album ?
-Il reste un ami, un de mes meilleurs conseillers, j'ai beaucoup d'admiration pour lui.
- Vos projets musicaux dans l'immédiat ?
-Promotiom de l'album «Karibu», concerts dans toute l'Afrique et certainement, l'Olympia l'année prochaine.
- Internet est désormais incontournable. Que pensez-vous de cet outil informatique ?
-C'est devenu important pour la promotion mais juste le souci pour le téléchargement illégal des chansons.
-Et du site GABOBECO.COM ?
-Génial, merci pour le travail fourni pour la promotion des artistes.
- Un message à l'endroit de vos fans ?
-Grand merci ! Je souhaite que chacun d'entre nous soit un jardin d'amour pour l'être le plus cher, sa famille, ses enfants, pour son pays, pour le monde!!! Il y aurait ainsi moins de guerres, de haine...Mon jardin d'amour c'est vous !
Source : gabobeco.com