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mardi 16 mars 2010

RDC-Turquie: Joseph Kabila et Abdullah Gul tournés vers l’avenir d’une coopération bilatérale

Arrivé dimanche à Kinshasa pour une visite de travail en RD Congo, le président turc, Abdullah Gul, a été reçu à dîner lundi soir par son homologue congolais, Joseph Kabila. Pour ce dernier, la visite du numéro un turc marque une étape décisive dans le rapport d’amitié entre les peuples de deux pays.Joseph Kabila a par ailleurs annoncé la signature entre les ministres des Affaires étrangères de deux Etats d’un mémo d’entente relatif à la création d’un mécanisme politique qui balise l’avenir de relations bilatérales entre la RD Congo et la Turquie.
Par ailleurs, dans le cadre de la visite du chef d’Etat turc, il s’est ouvert lundi à Kinshasa le tout premier forum entre opérateurs économiques congolais et ceux de la Turquie.Le président Abdullah Gul a dans sa suite près de deux cents hommes d’affaires. Ceux-ci manifestent beaucoup d’intérêt d’investissement dans plusieurs secteurs: agro-alimentaire, construction et immobilier, notamment.Et en RD Congo, ils ont trouvé plusieurs opportunités de commerce et d’investissement.En 2009, le volume des investissements turcs au Congo Kinshasa a dépassé 10 millions USD, contre 2 millions USD seulement il y a quatre ans, a fait observer le chef de la délégation des hommes d’affaires turcs, et président de Tuscon, leur corporation.

“Ni pétrole ni gaz naturel”

Le président turc a également pris part à l’ouverture du premier forum entre opérateurs économiques de deux pays. Il a déclaré, notamment que la Turquie n’a pas de pétrole, n’a pas de gaz naturel non plus. Mais, peut-être que ç’a été finalement une bonne chose pour nous. Parce que nous avons appris du coup, à créer une industrie, à produire et à beaucoup travailler. C’est avec ces expériences que nous avons pu développer, nous sommes prêts à partager ces expériences avec vous. Les hommes d’affaires qui sont ici sont venus avec des sentiments sincères.
Côté congolais, le président de la FEC (Fédération des entreprises du Congo), le ministre du Plan et le Premier ministre se sont tous livrés à un exercice de vrais managers pour rassurer leurs interlocuteurs.L’économie du Congo, ont-ils fait part aux hôtes turcs, évolue aussi dans un environnement plus sain, grâce à toutes les réformes courageuses entreprises à tous les niveaux.“Venez, il y a de la place pour tout le monde”, a dit Adolphe Muzito à la délégation du président Abdullah Gul.
Source: radiookapi.net

RDC-Rentrée parlementaire: la révision constitutionnelle pointe à l’horizon

La refléxion sur la révision constitutionnelle en RD Congo n’est plus un tabou. Le président de l’Assemblée nationale a évoqué la question dans son discours d’inauguration de la session de mars, sans préciser les dispositions qui seront concernées par cette révision.Evariste Boshab estime que la revision constitutionnelle est un exercice normal dans une démocratie.
Dans son adresse aux députés, en présence des ambassadeurs et diplomates accrédités en RD Congo, il a précisé que la révision constitutionnelle dans son principe est un exercice normal de remise en question qui, dans le vécu qui rythme les institutions, constitue la respiration démocratique toute naturelle.La déclaration d’Evariste Boshab met un terme à ce qui n’était encore que des discussions dans les couloirs de l’hémicycle, il y a peu. Pour le président de l’Assemblée nationale, la constitution n’est pas instituée éternellement. Elle régit le pouvoir de manière durable et fixe et non de manière irrévocable.
Certains ténors de l’opposition ont bien reçu le discours d’Evariste Boshab. Cependant, la révision constitutionnelle ne peut toucher à certaines dispositions liées à la durée du mandat du chef de l’Etat, ont-ils prévenus.Dans ce lot, on retrouve Roger Lumbala président du groupe parlementaire de l’opposition “Ordre des démocrates républicains”. Il a déclaré: Ce qu’il [Evariste Boshab] préfère maintenant faire, c’est adapter la situation actuelle à la constitution. Mais nous allons veiller à ce qu’il n’y ait que les articles qui concernent la décentralisation. Nous ne changerons pas le mandat du chef de l’Etat.
La loi organique sur la Commission électorale nationale indépendate (CENI) fera également l’objet d’un examen au sein d’une commission paritaire mixte Sénat- Assemblée nationale. Lors du vote de ce projet, des divergences sont apparues entre les deux chambres du Parlement. Ces divergences ont porté notamment sur: le nombre des membres du bureau de la Ceni, l’instauration ou non de l’assemblée plénière, l’entrée ou non de la société civile ou encore sur la représentation de la femme au sein de la CENI.
Source: radiookapi.net

KATANGA:Les ministres provinciaux Thérèse Lukenge et Felix Kabange ont réaménagés leurs cabinets

C'est ce lundi 15 Mars que le communiqué a été rendu public signé par le Gouverneur du Katanga et contresigné par les ministres concernés. Une particularité est celle de la nomination d'une femme comme Directeur de Cabinet au ministère provincial de l'Éducation, Recherche scientifique, Genre et Famille; la femme est honoré en ce mois de la femme. Tandis qu'au Ministère provincial de Sports,Environnement,Tourisme et Cultures et Arts c'est au Professeur Delphin Kaimbi qui a plu à son excellence Monsieur le Gouverneur de province sous la bénédiction du ministre de Sports, Environnement… de lui charger les commandes de la direction de ce dit Cabinet.

Qui est Monsieur Delphin Kaimbi

Delphin Kaimbi est né à Pweto, le 28 Mars 1968.Il a fait ses études primaires et secondaires a Kilwa (Ecole et Institut Lube) a Kilwa, cité située à 130 kilomètres de Pweto. Puis, il a poursuivi ses études supérieures et universitaires à Lubumbashi, à l’Université de Lubumbashi (UNILU en sigle) ; à la faculté de sciences politiques et Administratives : département de Sociologie et Anthropologie.Il est détenteur des plusieurs diplômes dont : un graduat en Anthropologie, une licence en sociologie, un graduat en Mathématiques de Gestion (Institut Supérieur de Statistique), Master en Sociologie. Il est Docteur en Sociologie Economique et de Développement.Il a cependant occupé différents postes ,nous citerons quelques-uns; Chef de Service de l’Hôtellerie et restauration à la Division Provinciale du Tourisme, Assistant et Chef des Travaux à l’Unilu, Expert dans différents Organismes Internationaux (B.I.T, F.A.O, UNICEF, BANQUE MONDIALE) et Sociétés Minières et Ministères dont nous citons :Anvil Mining, Gécamines, Comisa.
Il a occupé successivement le poste de Conseiller en matière de l’éducation et jeunesse au Ministère Provincial de l’Éducation, Jeunesse, Culture et Arts du Katanga puis Conseiller en matière de l'Environnement au Ministère provincial de Sports, Environnement,Tourisme,Cultures et Arts.
Depuis ce lundi 15 Mars 2010, il devient Directeur de Cabinet du Ministre Provincial Dr. Felix Kabange Numbi de Sports, Environnement, Tourisme, Cultures et Arts.

Joël Kalumba

jeudi 11 mars 2010

Le Roi Albert II attendu à Kinshasa le 30 juin pour le Cinquantenaire de l'indépendance de la RDC

C’est confirmé officiellement ! Le Roi des belges Albert II viendra en juin prochain en République démocratique du Congo pour prendre part à la commémoration du Cinquantenaire de l’indépendance nationale. L’annonce en a été faite mercredi matin à l’issue du conseil des ministres restreint du gouvernement belge qui s’est tenu à Bruxelles. Selon l’agence Belga, un certain nombre de modalités restent à définir en vue de la concrétisation de cette mission. Les observateurs notent que ces dispositions pourraient être liées aux us protocolaires. On annonce, d’autre part, que les modalités pratiques vont désormais être étudiées par les composantes de la majorité en Belgique, en collaboration avec le ministère des Affaires étrangères et le Palais royal. La composition de la délégation devant accompagner le souverain belge compte parmi celles-ci. C’est une question qu’il faudra notamment régler. Raison pour laquelle le vice-Premier ministre, Didier Renders pense, à juste titre, qu’il fallait une « délégation raisonnable » pour ne pas donner le sentiment que la Belgique ait conservé avec le Congo des « liens de type coloniaux ». L’accord qui se dégage sur l’essentiel banalise, à coup sûr, l’accessoire.
En Belgique, la nécessité du déplacement du Roi Albert II ne souffre d’aucun commentaire. Le ministre belge des Affaires étrangères, Steven Vanackere est, lui, préoccupé par l’organisation de cette visite dans le cadre, a-t-il indiqué, d’ « une relation sereine, respectueuse et ouverte » entre Belges et Congolais. Très attachés depuis longtemps à la matérialisation de cette mission du souverain belge de se rendre en juin à Kinshasa, le Ps et le Cdh ainsi que le Cd-v en sortent certainement ragaillardis. Quant au Mr qui a constamment estimé que cette visite est opportune, il trouve sa profession de foi honorée puisqu’outre ce soutien, il insiste sur l’importance de l’assortir d’un message politique clair de la Belgique. A ce sujet, le ministre de la Coopération, Charles Michel (Mr), a indiqué hier la volonté libérale d’insister sur le progrès à réaliser en matière de « gouvernance », de « lutte contre la corruption », et de « droits de l’homme ». Laurette Onkelinx(Ps), vice-Première ministre, qui a séjourné en février dernier en Rdc, estime qu’il y a la nécessité que la Belgique aille à Kinshasa porteuse d’un message « favorable à la population » congolaise.
Le son discordant venait bien sûr de l’Open Vld qui conseillait la « prudence », malgré tout le vice-premier ministre, Guy Vanhengel souligne qu’il était « difficile » pour la Belgique de « refuser » une telle visite vu le nombre des pays qui seront invités au Cinquantenaire de l’indépendance du Congo. La nuance atténue sans doute une réaction diluée par la prise de position de la majorité.
Le temps des retrouvailles
Avec l’acceptation de la venue du Roi des Belges en Rd Congo dont l’annonce de l’invitation a été faite le 19 janvier par le président Joseph Kabila Kabange, il y a lieu de reconnaitre que c’est une étape importante qui vient d’être marquée dans les relations belgo-congolaises, de ces derniers mois, caractérisées par un renforcement accru. Le vrai-faux débat qui était entretenu autour de cette visite royale tant en Belgique que dans les milieux de la diaspora congolaise est désormais sans objet. Dans les milieux politiques congolais, la nouvelle est accueillie avec un sentiment de sympathie d’autant plus que les liens séculaires unissant la Belgique à la Rd Congo sont inaliénables.
Il est évident que la prochaine visite du Roi Albert II dans la capitale congolaise renforcera davantage les relations privilégiées entretenues entre les deux pays à l’aube de la cinquante-et-unième année de l’accession de la Rdc à la souveraineté nationale. Elle inaugurera aussi le temps des retrouvailles après la dernière visite royale effectuée en 1985 par le Roi Baudouin à l’époque de Mobutu tandis que la dernière rencontre Albert II-Joseph Kabila remonte au 22 février 2003 à Bruxelles. C’est autant un devoir de mémoire que le Roi des Belges puisse se rendre dans l’ancienne colonie, cinquante après l’indépendance et aussi une victoire diplomatique certaine pour le chef de l’Etat congolais, Joseph Kabila qui n’a nullement lésiné sur les moyens pour recoller les morceaux en dépit de quelques malheureuses scènes de ménage provoquées par des « diplomates zelés».
Source: nyota.net

Elections 2011 en Rdc : l’Onu, les Usa et l’Union européenne exigent un calendrier

La communauté internationale demande aussi que la loi sur la Ceni (Commission électorale nationale indépendante) et la nouvelle loi électorale soient votées rapidement par les Députés et Sénateurs, que l’opération de révision du fichier électoral reprenne le plus rapidement possible.
L’année électorale 2011 approche lentement, mais sûrement. Les exigences du calendrier se font sentir pour permettre la mobilisation des fonds. Si au niveau du gouvernement, le budget 2010 a prévu des fonds pour la préparation des élections et le fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), rien n’est encore fait dans le concret pour l’organisation réelle des élections.

La Commission électorale indépendante (Cei) continue à fonctionner et vient de lancer la campagne de sensibilisation pour la révision du fichier électoral qu’elle compte entièrement refaire pour offrir aux futurs électeurs un autre modèle de carte d’électeur. Elle donne tout l’air de vouloir organiser les échéances électorales futures au regard de son expérience en la matière face à la Ceni qui a encore difficile à naître.
Le Parlement a fait tarder le vote de la loi organique sur la Ceni, pourtant déposée au Bureau de l’Assemblée nationale depuis 2007 par le gouvernement.

A ce jour, cette loi est appelée à passer à la commission paritaire mixte pour nettoyer les points de divergence entre les deux chambres qui portent essentiellement sur la qualité des membres du Bureau de la Ceni, l’opportunité ou pas de l’existence de l’assemblée générale de la Ceni.C’est face à toutes ces situations qui n’aident pas à connaître avec exactitude les échéances électorales de l’année prochaine qui vont rassembler les élections présidentielle, législatives, provinciales, urbaines, municipales et locales, que la communauté internationale vient d’adresser, selon Radio France Internationale captée hier mardi, une correspondance au président de la République, Joseph Kabila.

Dans cette lettre signée par Alan Doss, représentant spécial du secrétaire général Ban Ki-moon en Rdc, l’ONU, les Etats-Unis et l’Union européenne tirent la sonnette d’alarme sur les délais à respecter pour ne pas compromettre la tenue des élections générales en Rdc en 2011.La communauté internationale souhaite que les étapes essentielles du processus électoral soient réalisées rapidement. Tenant à la réussite des élections générales de 2011, plusieurs pays occidentaux ont d’ores et déjà apporté 82 millions de dollars en soutien au processus électoral, raison pour laquelle ils demandent à être fixés sur les étapes qui doivent conduire aux élections l’année prochaine.



A travers cette lettre, des ambassadeurs espagnol et américain, l’ONU, l’Europe et les Etats-Unis souhaitent qu’un calendrier des opérations soit fixé pour ne pas être pris de court par le temps et permettre la tenue des échéances de 2011.Ils demandent également que le montage financier soit élaboré en tenant compte de la méthode choisie pour réviser le fichier électoral et des ressources financières qui doivent être mobilisées à temps.
Les signataires de la lettre réclament aussi des clarifications sur l’assistance souhaitée par la République démocratique du Congo pour organiser ces élections.Pour examiner tous ces points, les responsables internationaux suggèrent au président Joseph Kabila de réunir prochainement le comité de pilotage d’appui aux élections.
Parmi les propositions faites par la communauté internationale, il y a entre autres le souhait que la loi sur la CENI (Commission électorale nationale indépendante) et la nouvelle loi électorale soient votées rapidement, que l’argent prévu pour la Commission électorale soit déboursé par le gouvernement, que la révision des listes reprenne le plus rapidement possible et qu’un calendrier électoral intégral viable soit publié.

Source: Infos de  la République tirées de digitalcongo.net