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samedi 27 juin 2009

Portrait de Muyambo Kyassa Jean-Claude.

Jean Claude MUYAMBO KYASSA est né en 1965 à Kolwezi dans la Province du KATANGA en République Démocratique du Congo. Marié et père de famille. Licencié en Droit à l’Université de Lubumbashi (Unilu). Option Droit Economique et Social (1991 – 1992).
Après un stage de deux ans, il est inscrit au Tableau de l’ordre des Avocats près la Cour d’Appel de Lubumbashi, et il assuma, les fonctions d’Assistant à la Faculté de Droit à l’Université de Lubumbashi (Unilu).

De 1995 à 1997, il assuma successivement les fonctions de Directeur Adjoint et de Directeur du Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire (CDH) de Lubumbashi, période au cours de laquelle il publia plusieurs articles dans le feuillet « La Voix CDH ». En novembre 1996, il dirigea une Mission d’Observation aux Elections Présidentielles en Zambie.
De 1997 à 1998, il fut tour à tour Conseiller Juridique au Ministère des Mines et du Portefeuille ; En 1997, il s’est vu octroyer par le Groupe de Solidarité Promotion du Katanga, un Ordre de Mérite Social (OR.ME.S) ; a déjà eu assister à plusieurs Conférences organisée par l’Association Internationale des jeunes Avocats (AIJA) .
Actuellement, il est Bâtonnier honoraire du Barreau de Lubumbashi, député provincial au Katanga, ancien ministre des affaires humanitaires du premier gouvernement de la 3ème République.

Coupe de la CECAFA : Jour J-3 du coup d'envoi; Le Tp Mazembe séjourne déjà à Karthoum.

Le Tp Mazembe séjourne depuis le 21 juin à Khartoum au Soudan pour la Coupe de la Cecafa qui se tiendra du 30 juin au 12 juillet 2009.
Logée à l’Hôtel Palace, un cinq étoiles situé en bordure du Nil blanc, l’équipe s’est livrée aux entrainements au Karthoum Stadium. L’entraineur Diego Garzitto qui se confiait aux médias sur place a décidé d’entrainer ses joueurs très tôt matin, soit entre 6 et 8 heures du matin pour échapper aux fortes chaleurs de la journée. Il s’est réjouit néanmoins de l’excellente qualité de la pelouse du stade d’accueil très différente de celle de l’Hôtel Karavia de Lubumbashi où s’entraîne habituellement son équipe.
Pour le coach français des noir et blanc, la venue de l’équipe 7 jours avant la compétition s’inscrit dans le cadre d’une adaptation climatique et plus globalement d’une préparation sérieuse pour les quarts de finales de la ligue des champions d’Afrique. Vingt-six joueurs sont du voyage car, le rythme d’un match tous les deux jours est très soutenu pour la physiologie et qu’il faudrait souvent changer.
Malgré l’excellence de l’équipe qui est restée sur une longue série des victoires, Garzitto demande à ses poulains de donner le meilleur d’eux-mêmes. Il faudrait essayer de battre toutes les équipes en présence pour remporter la Coupe en jeu et entrevoir avec sérénité la ligue des champions. Il trouve qu’elles sont d’un bon niveau pour affronter Mazembe.
Dans les rangs des joueurs, le middleman Deo Kanda a pour sa part déclaré à la presse que l’ambiance est bonne au sein de l’équipe. Tous sont concentrés sur les objectifs à atteindre sur place au Soudan et pour la suite. Son coéquipier Tshizeu qui retrouve la pelouse verte après une longue absence confirme la sérénité au sein du groupe. Et promet des merveilles à ses fanatiques et ceux du Tp Mazembe restés à Lubumbashi.

Douze équipes ambitieuses pour une coupe

Dans cette compétition qui réunit 12 équipes de l’Afrique du Centre et l’Est reparties en 3 groupes, Mazembe fait figure de super-favori dans le groupe B. Celui-ci compte 3 autres équipes à savoir Kampala Council City (KCC) de l’Ouganda, Tanzania Prisons de Tanzanie et Benadir Telecom de Somalie. Les matches de ce groupe B commencent le 1er juillet au Khartoum Stadium et Mazembe sera opposé au Kcc après la rencontre entre Tanzania Prisons et Benadir Telecom.
Le groupe A aussi basé à Khartoum comprend 4 équipes : El-Merreikh (Soudan), Atraco (Rwanda), Mathare United (Kenya) et Kartileh/Djibsat (Djibouti). Tandis que le groupe C qui évoluera à Port-Soudan aligne Tusker FC (Kenya), Hey El-Arab (Soudan), Inter Stars (Burundi) et Miembeni (Zanzibar).La petite finale réunissant les perdants des demi-finales et la finale opposant les gagnants sont programmées au 12 juillet 2009.La phase des groupes ira du 30 juin au 5 juillet, les quarts de finale auront lieu du 7 au 8 juillet et les demi-finales du 9 au 10 juillet.
En groupe A, seuls Kcc et Tanzania Prisons ont déjà pris part à une compétition interclub africaine. Aucun d’eux n’a accédé aux quarts de finales des compétitions où ils ont été engagés. A la deuxième étape de ce tournoi, Mazembe pourrait s’inquiéter de croiser El-Merreikh qui a plus d’expérience que le reste.
Toutes les équipes restantes sont considérées par les chroniqueurs sportifs comme du menu fretin en dépit de la participation de certaines d’entre elles (Atraco, Inter Stars et Miembeni notamment) aux compétitions en cours de la Caf où elles ont été précocement éliminées. Elles ont cependant quelque chose qui fait la force des champions : l’ambition. Elles sont presque toutes le fruit de l’ambition des vrais amateurs du ballon qui mettent tous les moyens en jeu pour remporter des trophées. Après avoir été éliminées en Ligue des champions et en Coupe de la Caf, elles ont furieusement envie de remporter un autre trophée. Celui de la Cecafa dont le prestige est croissant en Afrique de l’Est devient intéressant pour leur palmarès. Mazembe ne se sera pas aussi fâché de l’accrocher à son tableau de chasse.

Source : nyota.net

Journée internationale de lutte contre la drogue : Le chanvre plus cultivé que le manioc au Maniema.

La population de la province du Maniema s’adonne plus à la culture du chanvre autrement appelé canabis qu’à celui du manioc. Ce constat malheureux a été fait hier à Kindu par Kanodo Angele, le représentant provincial de la lutte contre la drogue à l’occasion de la journée internationale contre ce stupéfiant.
Sur les ondes de la radio onusienne en République démocratique du Congo, Kanodo Angele déplore l’insuffisance des moyens investis dans la campagne lancée l’année passée par sa structure pour changer cette tendance. " Nous avions commencé à faire des émissions radiodiffusées " dit-il avant de reconnaître l’impact de ce média au sein de la population. " (…) beaucoup de gens nous entendaient parler à la radio et les consommateurs comme les cultivateurs avaient commencé à reculer " dans leur penchant à cette drogue, observe-t-il. Malheureusement, sa structure n’a pas été en mesure de poursuivre cette activité " (…) faute de moyens ", se désole-t-il. Et cette faiblesse, à l’en croire " (…) est un des facteurs qui justifient l’actuelle augmentation de consommation et de la culture des stupéfiants " dans cette partie du pays.
La situation actuelle dans cette ville est effectivement préoccupante. A notre source, Kanodo Angele démontre la recrudescence dans la consommation de cette drogue et la prolifération des points de vente et centres de consommation à Kindu. " Nous avons (…) observé qu’il y a la multiplication des points de vente dans presque toutes les communes, entre autres, à Lunguli, Mikelenge, un peu partout (…) ", affirme-t-il. Et ce qui est aberrant, " (…) les gens fument très librement le chanvre ici à Kindu ". La molle répression engagée jusqu’ici aura abouti à "(…) plus de 4 saisis des grandes quantités du chanvre, même planté en pleine maturité ", malgré le concours de " l’Anr et la police ", souligne-t-il.
L’intervention de ce représentant provincial de la lutte contre la drogue devient plus intéressante lorsqu’il soutient que ces deux services publics assistent son institution " (…) seulement pour ce qui concerne la répression ". C’est effectivement cette option de la " force " qui fausse et faussera pendant longtemps cette lutte. Tant que l’on n’aura pas changé de tactique en orientant cette lutte vers la sensibilisation sur la reconversion et la substitution, les résultats ne seront jamais probants. Il est vrai que l’aspect répression ne doit pas être abandonné. Mais le mieux est de parvenir à convertir les cultivateurs à une autre culture dont la valeur marchande est plus ou égale à celle du chanvre. Et la voie s’ouvre ainsi à l’épineux problème des infrastructures. Tout cultivateur assuré d’écouler sa production à des prix rentables serait moins enclin à s’investir davantage dans une culture à problème.
L’on n’arrêtera pas définitivement la culture du chanvre certes, mais on peut quand même inverser cette odieuse tendance. Plus de manioc que du chanvre dans les champs au Maniema est bon résultat, faute de l’idéal derrière lequel on s’époumonera sans jamais l’atteindre. Suite à l’incapacité des pouvoirs publics d’éradiquer la culture de la drogue, l’abus dans sa commercialisation et sa consommation reste une lutte permanente.

source : groupelavenir.cd

RDC - Conflits conjugaux : Faut-il présenter l’enveloppe salariale à son épouse ?

Cette problématique est un sujet à grand débat, selon les expériences de chaque couple. Des avis recueillis de nos lecteurs, sur le plan religieux, certains ont affirmé que dans un couple, quand il y a amour, on ne peut pas cacher son enveloppe à sa femme selon qu’il est écrit : " L’amour est patient ; ne dis pas de fausseté, ne soupçonne pas ". Et pour bien gérer le patrimoine, la transparence, la franchise et l’amour doivent être le soubassement d’ un amour bien défini, fondé sur cette alliance qui unit les deux conjoints ".
Du point de vue économique, il y a des hommes qui ont déclaré que certaines femmes ne sont pas économes. "Quand bien même vous lui remettez toute l’enveloppe, elle ne manquera pas de vous demander encore de l’argent pour acheter une boîte de tomate purée… . Socialement parlant, vous serez confrontés à d’énormes difficultés ; comme elle aura le monopole des entrées et sorties, même votre propre transport, vous ne l’aurez qu’avec beaucoup d’équations ".
Un autre aspect est celui de l’infidélité suscitée par le maigre salaire. Une femme dont le mari touche 30 mille francs congolais connaît déjà les limites de celui-ci. Et quand elle sera en face d’un homme qui touche plus que son mari, cette dernière sera tentée d’aller ailleurs par comparaison. La présentation de l’enveloppe salariale entraîne beaucoup des femmes à l’infidélité en voulant trop gagner. Un confrère a souligné que c’est mieux de servir madame journellement, cela vous donnera du crédit et fera de vous un bon patron que de tout remettre pour dépendre de l’autre.
L’homme et la femme doivent apprendre à bien gérer leurs avoirs. Avoir des initiatives et savoir aider l’autre à bien gérer. Comme nous l’avons évoqué ci haut, certains hommes ont déclaré que les femmes ne savent pas gérer. Par contre, il y a également des femmes qui témoignent que les hommes ne sont pas de bons gestionnaires.
Source : groupelavenir.cd

Conférence des gouverneurs : Pour la rétrocession des 40%, rien n’a changé.

Rideaux sur la Conférence des gouverneurs de province présidée à Kisangani par le chef de l’Etat. Entre autres recommandations prises, la réaffirmation de la mise sous éteignoir, pour un temps relativement long, de l’application de l’article 175 de la Constitution. En retour, les provinces sont assurées de bénéficier, cette fois, d’un ordre de paiement permanent auprès des succursales de la Banque centrale du Congo pour leurs dotations.
Finie la désillusion : les 40% des recettes nationales devant être alloués aux provinces sont pour plus tard. Jusqu’à nouvel ordre, c’est Kinshasa – donc le gouvernement central – qui garde la mainmise sur le compte du Trésor public national. C’est à lui seul qu’appartient le pouvoir de décision sur le partage de la cagnotte avec les provinces et les entités décentralisées.
La ville de Kisangani, dans la Province Orientale, a efficacement noyé l’ardeur des gouverneurs qui avaient, au nom de la Constitution et de leurs administrés, pris la tête de la croisade pour récupérer les 40% des recettes à caractère national générées localement.
A l’issue de la première Conférence des gouverneurs de province, présidée par le chef de l’Etat en personne à Kisangani, du 24 au 25 juin 2009, le compte rendu livré par le ministre de la Décentralisation et Aménagement du territoire, donne des indications dans le sens ci-dessus.
Il est dit notamment : «Après échanges sur les états des lieux des provinces, la Conférence des gouverneurs a formulé les avis et suggestions ci-dessous :… …l’institution d’un ordre de paiement permanent auprès des succursales de la Banque centrale du Congo pour les dotations au profit des provinces».
BATAILLE PERDUE ?

Ce n’est pas de la langue de bois. Il est donc clair que la bataille pour les «40% à retenir à la source» est perdue par les provinciaux. Du moins provisoirement, espérons-le. Les chefs des Exécutifs provinciaux se sont-ils dédits ? A y voir de près, ils se sont plutôt pliés par courtoisie, par respect de l’autorité. En tout cas pas par patriotisme.
Le commentaire de Simon Mbatshi Mbatshia, rapporté par Radio Okapi, est explicite à plus d’un titre. Pour le gouverneur du Bas-Congo, l’institution d’un ordre de paiement permanent est «un compromis trouvé entre le gouvernement central et les provinces … Il s’agit d’une approche de solidarité nationale par rapport à l’approche constitutionnelle de la retenue à la source». Réalisme. Pragmatisme. Voilà comment on peut expliquer le compromis de Kisangani. Et pourtant, dès le début, les gouverneurs fondaient la légalité de leur requête sur l’article 175 de la Constitution alinéa 2. Celui-ci stipule, en effet, que «la part des recettes à caractère national allouées aux provinces est établie à 40%. Elle est retenue à la source».
On se rappelle qu’à peine la revendication formulée par les provinciaux, le gouvernement s’est illustré par des tergiversations quant à l’application de l’article 175. Une chance pour lui : les soutiens à sa volte-face sont venus, plus tard, non seulement des institutions financières internationales mais aussi des partenaires extérieurs.

MARCHANDAGE LABORIEUX

Somme toute, le marchandage autour des 40% a été laborieux. Des audiences ont été tenues en haut lieu et des séminaires organisés à cet effet. Sans pourtant venir à bout de la principale revendication de chefs des administrations provinciales. Le président de la République est même personnellement descendu dans l’arène. Sans grand effet.
Le compromis de Kisangani soulève quelques questions. Connaissant la mauvaise habitude des autorités congolaises d’annoncer «le provisoire» alors qu’en réalité elles lui confèrent le caractère «définitif», la première Conférence des gouverneurs pourrait-elle inaugurer le changement ?
Question subsidiaire : quels gages le gouvernement central a-t-il donnés pour rassurer ses interlocuteurs que, cette fois, il tiendra sa promesse ? La question est non sans intérêt. Et ce, dans la mesure où, de notoriété publique, il est connu que le gouvernement a des engagements financiers importants tant envers la nation qu’envers ses partenaires extérieurs.
Qui ignore, dans ce domaine, que sans capacité réelle de collecter toutes les ressources revenant à l’Etat sur l’ensemble du territoire, le gouvernement brille par le sacre de la prédation et de l’impunité ?
De toutes les manières, le scepticisme des gouverneurs de province ne demande qu’à être balayé. Il n’y a, pour ce faire, que la mise à leur disposition effective de l’ordre de paiement permanent qui puisse témoigner du sérieux du deal de Kisangani.

Source : lepotentiel.com

Kinshasa, ville des rumeurs : Moïse Katumbi la nouvelle cible des acteurs politiques impopulaires.

Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, ne cessera pas de sitôt d’être la cible des acteurs politiques en mal de positionnement. Tout est mis en œuvre pour le faire descendre de son piédestal où il se maintient depuis sa double élection au suffrage universel. La plus ridicule de ces suspicions est celle relative au détournement des fonds collectés à Lubumbashi l’année passée en faveur des déplacés de Goma. Mise au parfum de cette rumeur indigeste, la FEC-Katanga, grande contributrice de ladite collecte des fonds, se dit indignée et lave le gouverneur Moïse Katumbi de tout soupçon.
Une folle rumeur circule à Kinshasa depuis quelques jours sur un éventuel détournement des fonds et autres biens collectés en faveur des déplacés de guerre basés à Goma, dans le Nord-Kivu. Selon cette affabulation, le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, serait pointé du doigt.
Joint au téléphone par notre rédaction, l’incriminé s’est réservé de tout commentaire. Toutefois, il a demandé de poser la question aux contributeurs, représentés par la FEC/Katanga ou, au besoin, à la Fondation Laurent-Désiré Kabila, en sa qualité de structure chargée de la coordination de toutes aides destinées aux déplacés de guerre et autres sinistrés de la ville de Goma.
« La FEC/Katanga est profondément indignée par cette rumeur qui révèle l’intention manifeste de leurs auteurs de vouloir porter un grand coup sur l’honneur et la dignité d’une personnalité publique, en l’occurrence le gouverneur du Katanga, représentant du chef de l’Etat dans cette province », a fait savoir une source de la FEC/Katanga ayant requis l’anonymat. Selon elle, si quelqu’un devrait se plaindre du détournement ou de la destination inconnue prise par les fonds collectés, ce serait en premier lieu les opérateurs économiques katangais : « Ce sont eux qui ont mis la main à la poche après avoir été sensibilisés par le gouverneur Moïse Katumbi ».
Et d’ajouter : « N’oubliez pas que le gouverneur du Katanga est un grand opérateur économique et, à ce double titre, il a contribué pour au moins le tiers de la collecte ». Pour le reste, c’est un tissu de mensonges et de suspicions, jusqu’aux plus rocambolesques, insiste-t-il en affirmant que la FEC/Katanga ne croit pas en ce détournement dont on fait tant de bruit dans la capitale. A son avis, à moins qu’on lui démontre le contraire, les fonds collectés à Lubumbashi doivent loger dans un compte dans une banque.
Ainsi, la FEC/Katanga reste convaincue qu’« on est en train de débiter des accusations gratuites, des contrevérités, des suspicions rocambolesques ».
Dans la capitale du cuivre, c’est l’émoi qui étreint les Katangais. Ceux-ci n’en reviennent pas de même que tous les Congolais qui en savent un bout sur la magnanimité légendaire du président-sponsor du T.P. Mazembe envers les nécessiteux et les laissés-pour-compte.
Pareilles rumeurs ne peuvent être distillées que par des détracteurs aux méthodes révolues. Ils usent des canaux démodés et inappropriés pour régler des comptes aux adversaires politiques qu’ils ne peuvent pas affronter selon les règles démocratiques.
« Moïse Katumbi, détourner des fonds destinés aux déplacés ? C’est tout simplement le monde à l’envers », s’est écriée Mme Rumb. « C’est scandaleux que l’on soit amené à trainer dans la boue une personnalité qui a montré son attachement aux valeurs humaines et fait de temps en temps preuve de grand cœur », a-t-elle ajouté.
Elle n’a pas manqué de qualifier cette médisance de pure mauvaise foi. Sa conclusion étant que « le Congolais est, pour ses compatriotes, un loup ».

COUP D’EPEE DANS L’EAU

Il est vrai que les déplacés du Nord-Kivu ont le droit de connaître la vérité sur la destination prise par les fonds collectés à Lubumbashi, au Katanga, en leur faveur. Mais, que des acteurs politiques obscurs s’en servent pour porter de fâcheux coups au bas de la ceinture à Moïse Katumbi, il y a problème d’éthique politique.
« C’est une pilule pas facile à faire avaler aux populations de cette ville qui n’ont pas du tout la mémoire courte concernant le grand cœur de Moïse Katumbi », a dit pour sa part un proche du gouverneur. « Comment peut-on imaginer qu’une personnalité comme Moïse Katumbi qui n’a jamais lésiné sur les moyens pour venir en aide à ses compatriotes de toutes les provinces puisse se faire hara-kiri en gardant par devers lui une collecte qu’il a lui-même initiée ? », s’est-il interrogé. Il estime que ce serait faire prendre aux Congolais des vessies pour des lanternes.
Interprétant les dessous des cartes de cette rumeur, il laissé entendre : « En mal de positionnement, les adversaires politiques de Moïse Katumbi ont frappé un coup d’épée dans l’eau. La cote de popularité du président –sponsor du T.P. Mazembe ne pourra jamais être entamée par des banalités de bas étage ».
Source : lepotentiel.com