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mercredi 26 août 2009

RDC-Mbandaka : le siège de l'assemblée provinciale reste scellé.

Les installations de l’assemblée provinciale de l’Equateur sont sous scellées depuis lundi soir. Cette décision du ministre de l’Intérieur du gouvernement central fait suite aux graves incidents survenus lors de la séance plénière de lundi, séance qui s'est terminée en queue de poisson, indique radiookapi.
Actuellement, une trentaine des policiers montent la garde des installations de l’assemblée provinciale de l’Equateur à Mbandaka. Certains députés contactés approuvent la décision du ministre de l’Intérieur du gouvernement central de placer sous scellés les locaux de cette assemblée. Toutefois, ils estiment que cette décision a été prise, selon eux, à la hâte. Ils souhaitent aussi que la délégation qui doit en principe arriver mercredi de Kinshasa et qui pourrait être conduite, selon nos informations, par le ministre de l'Intérieur, que cette délégation puisse entendre les députés avant de prendre une décision finale. De son coté, le président de l’assemblée n'a pas souhaité faire de déclaration sur cette situation inédite.
Pour rappel, les trois dernières séances plénières de l’assemblée provinciale de l’Equateur avaient connu une agitation inhabituelle, et s'étaient toujours terminées en queue de poisson. La goûte d'eau qui a fait déborder le vase lundi reste le rejet par les députés du projet d'ordre du jour, par 37 voix contre et 28 pour. Les députés majoritaires souhaitaient que l’on inscrive à l'ordre du jour l'examen de la motion incidentielle du député Lofandje, motion qui selon eux, était restée en suspens vendredi dernier. Cette motion demandait le départ du président ainsi que des autres membres du Bureau permanent, au motif qu’ils se sont octroyés des indemnités de sortie alors qu’ils sont encore en poste. Pour le président, la motion du député Lofandje était devenue sans objet.
Edmond Mondombo explique que cette motion dite incidentielle développe plutôt le contenu d’une motion de défiance contre le bureau. Ce qui, de son avis, n'est prévu par aucun texte.Ces explications n’ont pas convaincu la majorité des députés. S’en est alors suivie une vive tension entre les élus du peuple ; certains sont même allés jusqu'à s’échanger des coups de poing. Débordé, le président a demandé à la police de faire sortir deux députés particulièrement agités, les Honorables Lofandje et Mwamba. Ce qui n'a fait qu'augmenter la colère des députés favorables à la motion incidentielle. Un désordre généralisé a alors gagné l'hémicycle. Pour une raison non encore élucidée, un policier a dû tirer en l’air dans la salle, créant ainsi une panique générale. La séance a été suspendue, avec les suites que vous connaissez: le bouclage total du périmètre abritant le siège de l'Assemblée provinciale depuis lundi 20 heures !


Le MLC dénonce la dérive totalitaire

La décision du ministre de l'Intérieur du gouvernement central de sceller les portes de l'assemblée provinciale de l'Equateur à la suite d'un incident qui s'y produit lors de la dernière plénière, est considérée par le MLC comme le début d'une dérive totalitaire. Le secrétaire exécutif de ce parti majoritaire au sein de cette assemblée provinciale, le député Thomas Luhaka, demande au ministre de l'Intérieur de revenir sur sa décision dans les plus brefs délais.

" Nous condamnons et dénonçons avec la plus grande vigueur la décision du ministre de l'Intérieur. Il n'a ni compétence ni aucune prérogative de prende cette décision", a déclaré Thomas Luhaka. La décision du ministre de l'Intérieur n'est-elle pas conservatoire pour éviter les troubles au sein de l'assemblée provinciale de l'Equateur? Réponse du député du MLC : " Il n'y avait pas de troubles. Le président de l'assemblée provinciale a voulu faire évacuer la salle, les députés se sont opposés, et puis, il y a eu cet incident des accrochages." Pour Thomas Luhaka, cela ne justifie nullement la fermeture d'une assemblée provinciale composée des gens élus par une décision prise par le ministre de l'Intérieur. "En tout cas, depuis la nouvelle Constitution et les lois relatives à la décentralisation, le ministre de l'Intérieur n'a plus cette prérogative. Nous craignons que ça soit une dérive totalitaire qui s'est mise en marche avec cette décision", a-t-il conclu.


Une décision excessive, selon le RCD

De son côté, tout en condamnant la brutalité de certains députés provinciaux de l’Equateur et l’attitude du bureau de cette assemblée provinciale, le sénateur RCD Lola Kisanga trouve excessive la décision du gouvernement central de sceller le siège de l’assemblée provinciale de l’Equateur. Pour lui, le gouvernement doit rapidement annuler cette décision, et en plus, il faut que le bureau de l'assemblée concernée convoque la conférence des présidents "pour discuter de cette question qui a opposé les élus, et obtenir à ce que la question soit inscrite à l'ordre du jour et vidée."


Juste le temps d'une enquête, selon le gouvernement

Pour le ministre de la Communication et des médias et porte-parole du gouvernement central, Lambert Mende, les faits survenus au cours de la dernière plénière de cette assemblée étaient de nature criminelle. Une enquête est déjà ouverte à ce sujet, et la fermeture du siège de cette assemblée n’est que momentanée. Il explique : " Ce qui s'est passé à Mbandaka, à l'assemblée provinciale est extrêmement grave. Il y a eu utilisation d'armes à feu, les gens ont utilisé la police nationale contre leurs adversaires politiques. Des tirs qui se sont répandus même jusque dans la ville. Donc, ce sont des crimes qui ont été commis. Ce sont des atteintes graves à la sécurité des gens. Une enquête est en cours. Le ministre a décidé d'indisponibiliser le lieu pour permettre à la justice et à la police de faire leur travail, et par conséquent, les activités de l'assemblée sont momentanément gelées, le temps de cette enquête, voilà tout."

Source: radiokapi.net

Linafoot: TP Mazembe et St Eloi Lupopo en finale le 6 septembre à Lubumbashi.

La finale de la 14e édition du championnat national de football opposera le 6 septembre 2009 au stade de la Kenya de Lubumbashi, le TP Mazembe à St Eloi Lupopo. Les Cheminots de Lupopo ont débarqué l’AS V Club à l’issue d’une double confrontation (1-1,0-0), rapporte radiookapi.net.
La formation de St Eloi Lupopo de Lubumbashi a mis fin le lundi 24 août au stade des Martyrs de Kinshasa, aux rêves de l’AS V club de remporter la 14e édition du championnat national de football, synonyme d’une qualification directe pour la Ligue des Champions de la Caf. Le club de la capitale congolaise contraint à un nul (1-1) le jeudi lors de la manche aller, n’a pas réussi à remonter la pente face aux lushois qui n’avaient besoin que d’un nul blanc ce lundi pour jouer la finale.Dans une rencontre à vite oublier, les joueurs de Lupopo et V Club ont pratiqué un football approximatif. Trop de déchets dans les passes, une forte tendance à confondre vitesse et précipitation. A l’arrivée, le marquoir indique (0-0). Lupopo a terminé le match à dix suite à l’expulsion de Mwanza.
Le choc pour le titre se jouera en deux temps. Le 6 et le 27 septembre 2009 à Lubumbashi.Quant à la petite finale qui devra determiner du deuxième representant de la RDC en Coupe de la Confédération, elle opposera le DCMP à V club en phase unique au stade des Martyrs le 6 septembre 2009.
Source : radiookapi.net

Moïse Katumbi récupère les «Shegués» de Lubumbashi dans un centre d’instruction de la Kasapa.

La poursuite des opérations «Shegué zéro» dans la ville de Lubumbashi a été très visible ce lundi 17 août 2009 dans le chef-lieu de la province du Katanga. En effet, comme l’avait promis l’autorité provinciale, des grands bus ont circulé dans les rues de Lubumbashi pour récupérer tous les enfants qui sont en rupture familiale pour les amener au centre d’instruction de Kassapa, situé à 7 kilomètres de Lubumbashi pour étudier et apprendre un métier.
Le gouvernement provincial qui a financé cette opération, était représenté dans cette opération par le ministre provincial de l’Education et de la Jeunesse, Prosper Kabila wa Nkulu et son collègue de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumières, Dikanga Kazadi.
Dans le centre de Kassapa, un cadre a été aménagé pour accueillir ces jeunes qui ont passé la grande partie de leur jeunesse en dehors du toit familial. Ainsi des grands dortoirs avec des lits, matelas, draps, couvertures sont prêts pour que ces jeunes savourent enfin leur sommeil dans des bonnes conditions.
A en croire les autorités provinciales et les responsables du centre, ces jeunes qui doivent réintégrer la société ont droit de vivre dignement. Pour ce faire, ils ont droit à trois repas par jour dans un cadre décent ; et doivent prendre leur douche deux fois par jour : matin et soir.
Vingt éléments de la police nationale congolaise sont déployés pour assurer la sécurité, l’ordre et la discipline des jeunes qui y vivent. L’ouverture de ce centre a généré quelques emplois. En effet, vingt encadreurs sociaux, vingt cuisiniers et un pasteur pour assurer l’encadrement spirituel du groupe.
En mettant tout cet arsenal en jeu, le ministre provincial de l’Education et de la Jeunesse indique que l’exécutif provincial «ne veut plus voir où avoir des enfants vivre dans la rue. L’enjeu étant de préparer leur avenir et celui de la nation congolaise» car, estime-t-il, l’Etat doit se comporter comme un véritable père pour son peuple. «Nous sommes les parents de ces enfants», a lancé, pour sa part, Prosper Kabila. Interrogé sur leur nouveau cadre de vie, les jeunes n’ont pas caché leur joie en voyant les conditions dans lesquelles ils vivent maintenant.
Etudier, apprendre un métier, intégrer la société et être utile pour la nation, voilà le rêve de chaque jeune qui vit dans ce centre de réintégration. «Nous avons assez souffert en ville, nous sommes venus ici pour étudier et préparer notre avenir », soutiennent ces jeunes avec sourire aux visages. Ils ont profité de la présence de la presse pour exprimer leur gratitude au gouvernement provincial en aménageant ce centre pour leur réintégration. Plusieurs d’entre eux, si pas tous, reconnaissent que la vie qu’ils menaient autrefois n’était pas bonne.
Source : nyota.net