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mercredi 26 août 2009

Moïse Katumbi récupère les «Shegués» de Lubumbashi dans un centre d’instruction de la Kasapa.

La poursuite des opérations «Shegué zéro» dans la ville de Lubumbashi a été très visible ce lundi 17 août 2009 dans le chef-lieu de la province du Katanga. En effet, comme l’avait promis l’autorité provinciale, des grands bus ont circulé dans les rues de Lubumbashi pour récupérer tous les enfants qui sont en rupture familiale pour les amener au centre d’instruction de Kassapa, situé à 7 kilomètres de Lubumbashi pour étudier et apprendre un métier.
Le gouvernement provincial qui a financé cette opération, était représenté dans cette opération par le ministre provincial de l’Education et de la Jeunesse, Prosper Kabila wa Nkulu et son collègue de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumières, Dikanga Kazadi.
Dans le centre de Kassapa, un cadre a été aménagé pour accueillir ces jeunes qui ont passé la grande partie de leur jeunesse en dehors du toit familial. Ainsi des grands dortoirs avec des lits, matelas, draps, couvertures sont prêts pour que ces jeunes savourent enfin leur sommeil dans des bonnes conditions.
A en croire les autorités provinciales et les responsables du centre, ces jeunes qui doivent réintégrer la société ont droit de vivre dignement. Pour ce faire, ils ont droit à trois repas par jour dans un cadre décent ; et doivent prendre leur douche deux fois par jour : matin et soir.
Vingt éléments de la police nationale congolaise sont déployés pour assurer la sécurité, l’ordre et la discipline des jeunes qui y vivent. L’ouverture de ce centre a généré quelques emplois. En effet, vingt encadreurs sociaux, vingt cuisiniers et un pasteur pour assurer l’encadrement spirituel du groupe.
En mettant tout cet arsenal en jeu, le ministre provincial de l’Education et de la Jeunesse indique que l’exécutif provincial «ne veut plus voir où avoir des enfants vivre dans la rue. L’enjeu étant de préparer leur avenir et celui de la nation congolaise» car, estime-t-il, l’Etat doit se comporter comme un véritable père pour son peuple. «Nous sommes les parents de ces enfants», a lancé, pour sa part, Prosper Kabila. Interrogé sur leur nouveau cadre de vie, les jeunes n’ont pas caché leur joie en voyant les conditions dans lesquelles ils vivent maintenant.
Etudier, apprendre un métier, intégrer la société et être utile pour la nation, voilà le rêve de chaque jeune qui vit dans ce centre de réintégration. «Nous avons assez souffert en ville, nous sommes venus ici pour étudier et préparer notre avenir », soutiennent ces jeunes avec sourire aux visages. Ils ont profité de la présence de la presse pour exprimer leur gratitude au gouvernement provincial en aménageant ce centre pour leur réintégration. Plusieurs d’entre eux, si pas tous, reconnaissent que la vie qu’ils menaient autrefois n’était pas bonne.
Source : nyota.net

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