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mardi 23 juin 2009

Transport aérien : un aéroport en construction à Pweto.

Le territoire de Pweto, à plus ou moins 300 kilomètres de Lubumbashi, au Katanga, sera bientôt doté d’un aéroport moderne. L’ouvrage est financé par le gouvernement central, selon l’administrateur du territoire, et exécuté par EQUIEM, une compagnie sud-africaine.
Les travaux ont déjà commencé et consistent en la construction d’une piste de 2 000 mètres, de deux salles d’attente de type moderne et d’un restaurant. Cette piste aura la capacité d’accueillir des gros porteurs, a indiqué Philippe Le maire, l’ingénieur conducteur des travaux. C’est le site de Muteta, situé à dix kilomètres de Pweto qui été choisi.
Plus de 100 ouvriers y sont à l’œuvre depuis deux jours. Ils sont en train de débroussailler et d’aplanir le terrain. Les travaux vont durer trois mois, selon l’ingénieur conducteur. Il est prévu, en outre, la construction d’une dizaine de maisons pour les agents de la Régie des voies aériennes (RVA).La cité de Pweto dispose actuellement d’un aérodrome qui ne reçoit que des petits porteurs.


Source : radiookapi.net

Antoine Gizenga sera sacré héros national le mardi 30 juin 2009.

Le leader du Palu, figure emblématique de la lutte pour la démocratie, est considéré comme l’une des personnalités qui ont sauvé le processus électoral en 2005.
Les dignes fils de la RD.Congo ayant mérité de la patrie, n’ont pas vécu inutilement. Bien au contraire, ils passent pour des modèles des générations à venir. Parmi ces personnages figurent Patrice Emery Lumumba et Laurent ­Désiré Kabila. L’un et l’autre ont incarné des valeurs qui ont caractérisé certaines péripéties historiques de la politique du pays. Au premier, les Congolais lui reconnaissent la bravoure, le courage d’avoir bravé l’autorité coloniale en 1959 pour réclamer l’indépendance immédiate du Congo­ belge le 30 juin 1960.
Par contre, Laurent-Désiré Kabila, qualifié de soldat du peuple, s’est fait remarquer par une méthode quelque peu « originale » qui a mis fin au trente-deux ans de dictature du maréchal du Zaïre, Mobutu Sese Seko. Mais le plus grand mérite de cet homme est son courage à engager la République du Congo dans la logique de la République de Chine de Mao Zédong.
Homme au portrait de nationaliste avéré, Laurent-Désiré Kabila a inculqué aux Congolais l’amour de la patrie, avec son « Ne jamais trahir le Congo ».Le peuple Congolais se souviendra sans doute, de la détermination de cet homme à tourner le dos au système de coopération néo-coloniale, dans lequel les pays africains, particulièrement ceux de l’Afrique noire, étaient considérés comme des alevins dans un aquarium dont oxygène proviendrait de l’occident. Dans sa nouvelle vision, Laurent Désiré Kabila a voulu imprimer une nouvelle ère politique, particulièrement marquée par une coopération sud-sud, avec des actions à impact visible dans tous les secteurs de la vie nationale.
C’est juste quand il a voulu asseoir sa philosophie politique axée sur le développement à la base, que Laurent-Désiré Kabila s’est attiré la foudre de ses bourreaux. C’est dans ce contexte qu’est survenu le drame de son assassinat, le 16 janvier 2001.
Antoine Gizenga, le 3ème héros national

Laurent Désiré Kabila et Patrice-Emery Lumumba ne sont pas les seuls personnages politiques congolais à s’inscrire dans la mémoire du pays. A ces deux s’ajoute l’incontestable et incontesté leader du Parti lumumbiste unifié (PALU), Antoine Gizenga. Tenue à l’écart de la gestion du pays pendant près de 42 ans, la figure emblématique du Palu a fait preuve de constance dans son agir politique.
Malgré tous les vents et marrés auxquels il s’est battu, Antoine Gizenga a cru en son idéal. Une autre preuve irréfutable de sa constance est la « boutade » survenue lors de la formation de son premier Gouvernement à propos du ministre du Commerce intérieur et qui lui a valu le sobriquet de « Yandi ve, yandi kaka ».Mais avant cela, Antoine Gizenga est considéré comme l’une de grandes personnalités politiques qui ont sauvé le processus électoral entamé en 2005. On se rappelle ses incessants appels en direction des militants de son parti à se faire massivement identifier et enrôler pour participer activement aux élections générales organisées en 2006.Bien avant cela, le patriarche avait donné une consigne de vote du référendum constitutionnel de décembre 2005.
Face aux grands enjeux politiques de l’époque, le très charismatique leader du Palu avait demandé aux sympathisants et militants de son parti de dire « oui » au projet de constitution, préalable à l’organisation des premières élections libres, démocratiques et transparentes. Depuis l’accession du pays à l’indépendance.Il convient de rappeler aussi qu’après l’assassinat de Lumumba en 1961, c’est Antoine Gizenga qui a incarné la vraie lutte pour l’indépendance. Pendant plus de 42 ans, il s’est battu pour l’avènement d’un pouvoir véritablement démocratique issu des urnes.
D’où, son engagement pour le processus électoral de 2005. Antoine Gizenga est donc le continuateur par excellence, de l’œuvre de Patrice Emery Lumumba.Tous ces mérites ne passent pas inaperçus aux yeux du Raïs. Aussi, le président de la République, chef de l’Etat, Joseph Kabila Kabange, a-t-il résolu de décorer Antoine Gizenga Fundji, de la médaille de l’ordre des Héros nationaux. La cérémonie, on le sait, devrait avoir lieu le 17 mai.
Mais, pour des raisons évidentes, cette solennité a été renvoyée au 30 juin prochain, date de la célébration au 49ème anniversaire de l’accession du pays à la souveraineté internationale. En organisant cette cérémonie à cette date, le chef de l’Etat entend lui conférer une dimension historique.Sauf modification de dernière minute, des sources concordantes affirment que la cérémonie de décoration du Premier ministre honoraire Antoine Gizenga aura lieu à Goma, capitale du Nord-Kivu, retenue comme cadre d’organisation de cette grande fête nationale.

Infos de forum des as tirées de digitalcongo.net.

Décentralisation : un district par province pour lancer le découpage territorial en 2010.

La bataille sur la décentralisation se situe désormais au niveau des districts pour savoir lesquels seront érigés en provinces. C’est à ce niveau qu’il convient d’attirer l’attention des décideurs sur les critères objectifs à mettre en place.
Au fur et à mesure que l’on se rapproche du délai constitutionnel fixé pour la mise en place des nouvelles provinces, des inquiétudes se font de plus en plus sentir quant à la matérialisation, en 2010, de ces nouvelles entités territoriales. Le journal « La République » en a fait l’écho dans sa livraison du vendredi 19 juin 2009 où elle a étalé les difficultés qui entourent non seulement la question du découpage, mais aussi celle de la décentralisation dans son ensemble.
Des nombreux obstacles se dressent, en effet, sur le chemin de la décentralisation notamment les obstacles financiers qui empêcheraient la matérialisation des nouvelles provinces dans le délai fixé par la Constitution. En dehors des aspects financiers, il y a l’absence d’infrastructures dans certains districts actuels qui sont appelés à devenir des nouvelles provinces. Il n’y aurait, semble-t-il, pas assez des bâtiments administratifs ni des routes dignes de ce nom susceptibles de permettre une bonne administration des futures provinces.
Face à cette combinaison d’obstacles, certains pensent qu’il serait prudent de songer, d’ores et déjà, à une révision constitutionnelle pour éviter de se placer en porte à faux avec notre Constitution en 2010. Cette révision aura le mérite de fixer le nombre des provinces à un nombre raisonnable qui tiendrait compte des capacités réelles du Gouvernement à supporter le coût financier de la décentralisation, en général, et du découpage territorial, en particulier.S’il est vrai que le Gouvernement rencontre quelques difficultés dans la mise en place du découpage territorial, il semble qu’il soit trop tôt d’abdiquer.
En effet, opter directement pour la voie du statu quo n’est pas indiqué puisque le découpage territorial tel que conçu par le constituant de février 2006 a le mérite d’achever une fois pour toute ce processus puisqu’il est basé sur des principes objectifs qui contentent tout le monde sauf quelques rares personnes qui se préoccupent plus de leurs positionnements politiques que des intérêts des populations locales.
En parvenant à mettre sur pied ce nouveau découpage, qui est un idéal, l’Etat peut espérer résoudre pour au moins dix ans, le problème du rapprochement de l’administration avec les administrés, base du développement tant souhaité de l’arrière-pays. Il faut donc résoudre les problèmes qui se posent en songeant à des formules pratiques, mais conformes à la Constitution qui auront pour mérite d’enclencher le processus au lieu de faire du sur place en maintenant la nouvelle configuration territoriale qui est tout sauf efficace.L’une des formules pratiques consiste à mettre en place les nouvelles provinces de manière progressive en prenant, à titre expérimental, un district par province qu’on érigerait en nouvelle province en 2010.
Cette position serait celle retenue en haut lieu où on est conscient des difficultés qui se dressent sur le chemin du découpage territorial. Cette pratique a l’avantage de ne pas être en contradiction avec la Constitution puisqu’elle nous permet de respecter les prescrits constitutionnels.En effet, la Constitution pose des principes quitte à ce que ceux-ci soient appliqués en respectant bien sûr le vœu du constituant, mais tout en tenant compte des réalités du terrain. Ces réalités du terrain imposent qu’on y aille graduellement. Ainsi, il appartient au Gouvernement de déterminer, par provinces existantes actuellement, les districts qui seront érigés en provinces.
La bataille se situe désormais au niveau des districts pour savoir lequel sera retenu au niveau de chaque province.C’est à ce niveau qu’il convient d’attirer l’attention des décideurs sur les critères objectifs à mettre en place dans le choix des provinces expérimentales. Ces critères doivent bannir le clientélisme en recherchant l’efficacité car si cette expérimentation réussit, c’est tout le processus qui en tirera profit. L’histoire même de la décentralisation est riche d’expérimentation puisque ce processus ne date pas d’aujourd’hui.Déclenchée en 1982, la décentralisation avait déjà, à l’époque, été mise en branle de manière sélective. Le gouvernement de la troisième République ne va pas inventer la roue.

Infos de la république tirées de digitalcongo.net