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vendredi 26 juin 2009

Décentralisation en RDC : le cas du district urbano-rural de Kolwezi expliqué par le député de Kambove Denis Kashoba.

La question de Kolwezi est une particularité, parce que le principe était que chaque district devrait être érigé en province. Kolwezi étant un district, mais malheureusement il a été omis dans son statut de devenir une province à part entière.
Comme d’aucuns le savent très bien, dernièrement les chefs coutumiers de Kolwezi ont remis au ministre de la Décentralisation et Aménagement du territoire, Antipas Mbusa, une pétition portant les signatures de 100.000 ressortissants de ladite ville réclamant l’érection de cette entité en province urbano-rurale, conformément à la constitution du 18 février 2006.Cette situation n’arrête de préoccuper plus d’un fils de ce coin du pays. C’est aussi le cas de l’honorable député Dénis Kashoba, élu de Kambove, au Katanga.
Dans une interview à bâtons rompus accordée à Impact News, ce parlementaire manifeste son désappointement suite au fait que Kolwezi ne soit pas considéré par le processus de décentralisation en cours.

Toutefois, l’interviewé a eu à répondre également à d’autres questions brûlantes d’actualité de l’heure, n’ayant aucun rapport avec la décentralisation, dont la révision du fichier électoral.Ci-après cette interview.

Comment trouvez-vous le processus de décentralisation en cours ?
La décentralisation ne pose à ce jour aucun problème. Peut-être que techniquement, il y a certains ajustements qu’il faut opérer. Mais jusqu’à ce jour, la Constitution est claire sur la décentralisation. Et que l’exécutif doit faire un effort pour que le plus rapidement possible l’on puisse matérialiser la volonté du peuple. Mais il est aussi triste de constater que jusqu'à ce jour, il y ait tant d’hésitations sur la question de la retenue au profit des provinces qui peut leur permettre de booster le développement à la base.

Qu’en est-il avec Kolwezi, ce district urbano-rural oublié par le processus précité ?
La question de Kolwezi est une particularité, parce que le principe était que chaque district devrait être érigé en province. Kolwezi étant un district, nous n’avons pas compris comment il a été omis dans son statut de devenir une province à part entière. C’est là qu’il y a anguille sous roche, étant donné qu’à ce jour, ce district est en train de flotter et il est donc légitime que les originaires de Kolwezi puissent s’interroger et se déterminer sur leur avenir.En vérité, la situation de Kolwezi est une injustice qu’il faille corriger le plus vite que possible. Et la solution passe par l’écoute des autochtones de la région.
Et c’est sous cet angle que je place la venue des Chefs coutumiers à Kinshasa pour faire entendre leur position au Parlement. C’est légitime et la démarche mérite d’être soutenue par tout Congolais de bonne volonté. Surtout que la Constitution actuelle pose le principe, même pour les provinces déjà connues, que « nul ne peut être contraint de vivre dans l’indivision ». C’est donc à la population, ressortissants de Kolwezi de dire ce qu’ils veulent sur le devenir de leur terroir et personne d’autre.Et c’est ce qu’ils font. Mais que eux ont la chance, puisque Kolwezi est en train de flotter, puisque ne faisant pas partie d’aucune autre future province, du moins dans l’état actuel de notre législation. Son sort ne sera fixé qu’avec la loi sur la délimitation des provinces et là il faut les écouter, les laisser opérer leur choix.

Mais certains politiciens trouvent ce déplacement comme étant une manipulation des grands intérêts politiques et financiers qui tireraient les ficelles, étant donné que les Chefs coutumiers ne peuvent pas avoir autant de moyens pour se déplacer et être logés à Kinshasa ?Quels intérêts politiques et financiers ?
Vous pensez que le district urbano-rural de Kolwezi n’a pas d’enfants capables de payer les billets pour leurs Chefs coutumiers ?Non, ne soyez pas méprisants. Si tout cela se fait dans une coordination et en harmonie avec la base, il faut encourager cela.A moins que l’on ait une idée derrière la tête. Et puis c’est quand même curieux que l’on n’insiste pas sur les démarches que les ressortissants du Kasaï, du Bandundu qui sont entrain de mener les mêmes démarches pour leur coin, mais pourquoi seulement cet acharnement contre les ressortissants de Kolwezi.De toute façon, même si légitimement j’ai des prétentions sur Kolwezi parce que mon père est de la région, je me sens bien dans le Haut-Katanga, chez ma mère.

Quid de la pétition et de la contre pétition sur le découpage ou non du Katanga ?
Soyons démocrates et la démocratie implique qu’il faut laisser les opinions s’exprimer.Ce n’est pas que comme je parle que j’ai raison. Mais que les gens qui pensent que je n’ai pas raison, me le fassent voir au lieu d’en faire un problème. Il faut analyser la situation dans toute sa globalité pour dire des choses dans la conformité avec la logique de la loi.J’ai eu la chance de ne pas avoir lu la pétition, ni la contre pétition. Ce qui est très important, c’est que la pétition ait des arguments et la contre pétition aussi, pour nous permettre de voir le juste milieu. C’est qu’il faut, c’est de mettre tout ça ensemble pour voir quelle est la solution adaptée et qui doit être conforme à nos textes de loi.

Quelle lecture faites-vous des opérations du fichier électoral en cours ?
Je souhaite tout simplement que la population congolaise puisse garder l’espoir. Nous avons la chance que la communauté internationale nous appuie dans ce processus électoral. Aujourd’hui, nous sommes en train de connaître l’opération de la révision du fichier électoral. Il faut que tout Congolais se fasse enrôler, parce que le jeu démocratique, sur lequel repose l’avenir de notre pays se joue dans les urnes. C’est en allant voter en âme et conscience que l’on désigne les dirigeants capables d’amener un avenir meilleur.C’est au peuple de décider des dirigeants qu’il mérite. Il ne faut pas passer le temps à se plaindre. Nous, dirigeants d’aujourd’hui, avons un mandat de cinq ans. En 2011, il faut que le peuple nous juge et nous sanctionne s’il le faut. Pour avoir ce pouvoir, il faut au préalable être enrôlé. A chacun sa conscience, c’est par là que passe l’espoir de notre cher et beau pays.

Vous venez là de terminer une session, la plus turbulente de cette législature, du moins jusqu’à ce jour, quel est le bilan que vous établissez ?
Le bilan est difficile à faire. Nous avons fait un mois sans travailler pour une question qui ne concernait même pas l’Assemblée Nationale. Dans les deux mois qui sont restés, l’Assemblée Nationale a pu faire quelque chose dans les limites des possibilités humaines.Le bilan est donc mitigé. La session de Mars a été très mouvementée, ce qui n’a pas permis aux Députés de travailler comme il se doit.

C’est au cours de cette session que l’on a découvert que l’Opposition en RDC est divisée, ce qui l’a fragilisée lors des élections tendant au renouvellement du nouveau Bureau ?
Ce que les gens doivent comprendre, est que l’Opposition en RDC est plurielle.Les élections du nouveau Bureau de l’Assemblée Nationale nous ont donné l’image du poids de chaque force en présence. Le bloc MLC en ce qui le concerne, est resté compact. C’est ce qu’il faut tirer comme leçon.

Que pensez-vous de l’échange des lettres entre la Présidence de la République et la Primature, au sujet des dérapages dans les dépenses des finances publiques ?
Dans la lettre de la Présidence, il faut relever que celle-ci constitue une mise en garde du Premier Ministre et rien d’autre.Si c’est vrai que tous ces dérapages que l’on déplore étaient l’œuvre du Premier Ministre, la sanction la plus logique ne serait pas celle de lui arracher l’ordonnancement des dépenses, mais plutôt de le faire partir.La population congolaise souffre et souffre énormément. Et l’on ne peut pas accepter qu’un dirigeant à ce niveau de responsabilité, ne puisse pas en prendre la mesure.La gestion rigoureuse des finances publiques est une des conditions qui peut nous permettre à moyen terme de stabiliser la monnaie, de protéger le pouvoir d’achat et de favoriser les investissements capables de générer l’emploi et les richesses.
Infos Impactnews tirées de digitalcongo.net

Le "King of pop", Michael Jackson, est mort.

Michael Joseph Jackson, né le 29 août 1958 à Gary (Indiana) et mort le 25 juin 2009 à Los Angeles (Californie), est un auteur-compositeur-interprète, danseur-chorégraphe, poèt et homme d'affaires américain. Septième d'une famille de neuf enfants, il a commencé sa carrière à l'âge de onze ans au sein des Jackson Five puis a commencé sa carrière solo en 1971 tout en restant membre du groupe. Surnommé par la suite « The King of Pop »,(en français « Le Roi de la pop »), il a sorti cinq albums studio figurant parmi les plus vendus au monde : Off the Wall (1979), Thriller (1982), Bad (1987), Dangerous (1991) et History (1995).
Michael Jackson est mort jeudi à l'âge de 50 ans dans un hôpital de Los Angeles où il avait été transporté en urgence pour un arrêt cardiaque. L'annonce de son décès a provoqué une onde de choc à l'échelle de la célébrité planétaire du "roi de la pop".
Répandue à travers le monde comme une traînée de poudre, la nouvelle a bouleversé nombre de célébrités et de fans, qui ont rendu un hommage ému à l'icône de la pop, devenue une star planétaire après la sortie du mythique Thriller en 1982, mais dont le parcours exceptionnel reste entaché par des zones d'ombre.
"Michael Jackson a été transporté à l'hôpital (...) Il était inconscient lorsqu'il a été admis et son décès a été constaté à 14h26 locales (23h26 suisses)", a déclaré un porte-parole de l'institut médico-légal du comté de Los Angeles, le lieutenant Fred Corral.Selon la presse américaine, Michael Jackson a été victime d'un arrêt cardiaque à son domicile de Holmby Hills, un quartier opulent du nord-ouest de Los Angeles où il louait un manoir depuis janvier. Il a été transporté en ambulance à l'hôpital Ronald-Reagan de l'UCLA (Université de Californie à Los Angeles), à quelques kilomètres de là.A l'extérieur de l'hôpital, des centaines de journalistes et d'admirateurs se sont rassemblés tout l'après-midi. Même scène à l'autre bout du pays, devant la légendaire salle de concerts Apollo de Harlem à New York, où certains badauds dansaient au rythme des succès de Jackson.

Le lieutenant Corral s'est refusé à toute précision sur les causes du décès, expliquant qu'une autopsie serait pratiquée, sans doute dès vendredi, pour les déterminer. Peu avant 19h00, le corps enveloppé dans un linceul blanc a été transporté à la morgue de Los Angeles, transfert filmé en direct par les télévisions locales depuis des hélicoptères.Un des frères aînés de Michael Jackson, Jermaine, est apparu brièvement devant la presse à l'hôpital.
Lisant un communiqué préparé, il a affirmé que les médecins avaient tenté de ranimer son frère pendant une heure, sans succès. Le visage ravagé par le chagrin, il a lui aussi évoqué un "arrêt cardiaque".De son producteur historique Quincy Jones, "totalement bouleversé", à Madonna, qui "ne peu(t) plus (s)'arrêter de pleurer", le monde du spectacle a rendu un hommage unanime à "l'une des figures les plus influentes et les plus emblématiques de l'industrie de la musique", selon les mots du gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.
Retour sur scène sous médicaments
Le décès du "roi de la pop" intervient alors que le chanteur espérait effectuer son grand retour sur scène cet été à Londres avec une série de concerts, ce qui peut lui avoir été fatal.Michael Jackson prenait des médicaments pour se remettre en forme en vue d'un lourd programme de concerts prévu cet été à Londres, a affirmé jeudi Brian Oxman, avocat de la famille Jackson, interrogé sur CNN. Il s'agissait d'un traitement important. Sa mort n'est pas "quelque chose d'inattendu".
"Si vous pensez qu'il y a eu des abus dans l'affaire d'Anna Nicole Smith, ce n'était rien à côté de ce que nous avons vu dans la vie de Michael Jackson", a-t-il ajouté. Ancienne starlette et mannequin de Playboy, Anna Nicole Smith est morte à l'âge de 39 ans d'une surdose de médicaments.Tarak Ben Ammar, ami et ex-manager de Michael Jackson, a d'ailleurs qualifié vendredi de "criminels" les médecins "charlatans" qui ont profité selon lui du fait que la star était un "hypocondriaque" se bourrant de médicaments, à l'antenne de la radio française Europe 1. "Il se nourrissait mal, il n'avait pas une vie très saine, il ne pouvait pas faire de sport. Tout cela sur n'importe quel être humain aurait eu les mêmes conséquences", a-t-il conclu.
Depuis son acquittement en Californie en 2005 au terme d'un retentissant procès pour attouchements sexuels sur un adolescent, Jackson vivait quasiment retiré du monde, notamment à Bahreïn et Las Vegas. Fin mai, les organisateurs avaient annoncé que le lancement de la série de concerts avait été repoussé de quelques jours en juillet, assurant toutefois que cela n'avait "rien à voir" avec la santé de la star, qui a fait dans le passé l'objet de spéculations.
Doté d'une voix haut perchée reconnaissable entre toutes, danseur hors du commun, l'artiste était déjà reconnu alors qu'il n'avait pas dix ans, avant de passer progressivement au statut de star planétaire. Mais dès les années 1980, l'énigmatique Jackson montre des signes physiques et comportementaux étranges et, au-delà du phénomène musical, devient un phénomène tout court.En 1993, son image de doux excentrique vole en éclats avec la plainte d'un adolescent de 13 ans qui l'accuse d'attouchements.
L'affaire se règle à l'amiable contre 23,3 millions de dollars, une somme qui n'entame que peu une fortune alors estimée à 600 millions. Sa fortune avait depuis fondu, contraignant en 2006 le chanteur à restructurer une dette de quelque 170 millions de dollars, selon la presse américaine, en donnant à Sony une option d'achat sur la moitié de son prestigieux catalogue musical. Petite victoire dans un océan d'ennuis financiers, il avait récemment obtenu l'annulation d'une vente de ses objets personnels qui devait être organisée par la maison d'enchères Julien's en Californie.La star s'était produite en 1997 en Suisse. Michael Jackson avait donné un concert au stade de la Pontaise à Lausanne et un à Bâle, au stade St-Jacques.
Source : tsr.ch / fr.wikipedia.org

Saint-Eloi Lupopo, Champion 2009 de l'entente de football de Lubumbashi.

Le mercredi dernier, le Stade de la Kenya a vécu le sacre de la formation de St Eloi Lupopo pour le compte du championnat 2009 de l’entente de fooball de Lubumbashi. Le team bleu et or croisait pour son dernier match de championnat le CS Don Bosco. Le score du match était d'un but à 0 en faveur des cheminots.
La réalisation était l'oeuvre de Tamundele à la 62è minute, après une passe lumineuse Samake, l'Ivrorien; qui venait de prendre place quelques minutes avant. Cette victoire conclut pratiquement le sort du championnat, car Lupopo termine premier avec 47 points devant le TP Mazembe qui en totalise 43 avec un match de retard contre la meme équipe de Don Bosco.
Signalons également que sur terrain Mazembe a gagné tous les matchs et a fait un match nul contre le saint-Eloi Lupopo. L'ironie du sort pour ce championnat de Lubumbashi 2009, Mazembe a vu être rétranché trois points pour un match qu'il ne jouait pas; car le match qui avait opposé le saint-Eloi Lupopo et New Vijana Katuba s'est terminé à queu de poisson après le jet des pierres des supporteurs de Vijana, consideré à tort comme des supporteurs de Mazembe par les décideurs de l'Eflu. Si on veut faire respecter la loi, elle doit s'appliquer à tous parce que ce n'était pas la première fois de vivre cette scène de jet des pierres au stade Kibassa Maliba de la Kenya.
La lutte pour la troisième place reste ouverte entre l’AS New Soger (actuel 3è au classement avec 40) et le CS Don Bosco (4è , 38 pts) à qui il reste encore une rencontre, le dernière de la saison 2009 de ce championnat contre le Tout puissant Mazembe.

Conférence des gouverneurs de Kisangani : 45 000 Km de routes de desserte agricole seront réhabilités.

Les rideaux sont tombés jeudi sur les premiers travaux de la Conférence de gouverneurs qui se sont tenus à Kisangani, dans la province Orientale, du 24 au 25 juin et qui ont été présidés par le Chef de l’Etat, le président Joseph Kabila. On retiendra de cette rencontre, notamment, l’annonce du démarrage de la réhabilitation des routes de desserte agricole sur l’ensemble du territoire national.
Selon le ministre de l’Intérieur, porte-parole de la conférence, les travaux de Kisangani ont débouché sur un certain nombre de recommandations et résolutions dans les divers domaines de la vie nationale. Concernant la reconstruction et le développement de la RDC, les conférenciers ont annoncé le démarrage du programme de réhabilitation des routes de desserte agricole par le système du cantonnage manuel.
Ce programme concerne les premiers 45 000 kilomètres de ces routes du pays. Autre décision importante dans le domaine social, économique et financier, il est institué un ordre de paiement permanent auprès des succursales de la Banque centrale pour els dotations des provinces. Sur le plan politique, la conférence a décidé le renforcement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, l’accélération de la mise en œuvre de la décentralisation ainsi que la suppression des barrières et toutes sortes de tracasseries. La prochaine conférence est prévue en décembre 2009 à Mbandaka.
Source : radiookapi.net