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samedi 20 juin 2009

Phénomène "Enfants de la rue", une bombe à retardement en RDC

Beaucoup de familles, désespérées par la pauvreté, poussent ou abandonnent leurs enfants dans la rue.Cependant, leur réputation en fait assez souvent des voleurs ou des jeunes de très mauvaise fréquentation; et pourtant plusieurs d'entre eux ne demandent qu'à exercer un petit métier et aspirent à une vie ordinaire : cireurs de chaussures, vendeurs ambulants...
On les appelle " Shégués"," Moineaux", "Enfants abandonnés","Yayas" . Ce sont des enfants qui mangent, dorment, jouent, respirent… Bref qui vivent dans la rue. Ils ne respectent aucune règle, sauf celles qu’ils établissent eux-mêmes. Pour trouver leur pain quotidien, il ont le choix entre mendicité, vol à l’arrachée et prostitution pour les filles.
Les shégués constituent aussi une main d’œuvre de prédilection pour différents groupes armés et autres malfreins désireux d'opérer les sales bésognes. Pour la majorité de ces jeunes, il n’y a que la chance qui peut les sortir de la misère dans laquelle ils vivent. Comme chantait une star de la musique congolaise « Shé shé shé shégué, chance eloko pamba… »

Ces jeunes défient l'Etat congolais, car ils violent, volent, pillent et arrachent qui du téléphone, qui des bijoux et autres objets des valeurs. Et les femmes ainsi que les jeunes filles sont les plus visées ou constituent leur cible principale. L’état congolais dans tout ça? Il se contente d’en rafler quelques uns de temps en temps pour les mettre en prison ou encore les isoler en les éloignant des grandes villes.

" Qui vivra Verra".

Justice à deux vitesses en RDC : La loi du plus fort.

Trafic d’influence; Intimidations; Extorsions. Expropriations; Procès bidon; Jugements fantaisistes; Arrestations arbitraires; Détentions illégales; Tortures et, comme cerise sur le gâteau, persistance de la corruption et de l’impunité.
Le cocktail est tout simplement décapant. D’autant qu’il est vécu au quotidien par le Congolais moyen, sans attache politique ni parapluie. Celui-ci se trouve ainsi livré en pâture aux détenteurs de pouvoir véreux et sans vergogne qui cognent dur sur des citoyens dépourvus de paravent. Comme pour accomplir la maxime : « Pas de quartier pour les « Sans-voix ».
Un exemple entre mille, pris dans un domaine qui bat tous les records des conflits en justice et dans la société : les titres fonciers. Les conflits parcellaires continuent à causer des malheurs, des désolations, des remords et des morts subites dans la population congolaise. Laquelle ne sait plus à quel Saint se vouer.
Le dernier cas en date s’est déroulé dans le quartier Bibwa de la commune de la N’Sele. Un officier supérieur a fait tabasser, déshabiller et coffrer un officier inférieur. Motif, le second a osé s’opposer à l’expropriation que le premier avait enclenchée avec la complicité d’un chef coutumier. Le malheur de l’officier inférieur est d’être le frère de la propriétaire, ci-devant agent au ministère des Affaires étrangères.
Les mauvais traitements ont été infligés au subalterne par le galonné au motif que ce dernier a osé fouler ses pattes sur un domaine réservé et dont l’imposteur se prévalait de titres aussi prestigieux que pompeux, notamment celui d’avocat général près la Haute cour militaire. Sans omettre la complicité d’un chef coutumier qui en a fait autant sans jamais être inquiété.
L’affaire est pendante à la justice militaire mais pour quelle suite ? « Selon que vous serez riche ou pauvre, les jugements des cours vous rendront blancs ou noirs », dixit le fabuliste français Jean de La Fontaine. Et c’est resté d’actualité. Qu’est-ce à dire ?
Primo. Que la Constitution du 18 février 2006 demeure jusqu’à ce jour un idéal. Son application, selon mon voisin de gauche, procède d’une gageure. Beaucoup de dispositions constitutionnelles sont battues en brèche sinon tout simplement ignorées.
Secundo. Que l’Etat ne protège pas suffisamment le citoyen. Tertio. Que le ministre de la Justice a raison quand il déclare que sans la justice, il est vain de parler de la bonne gouvernance en RDC.
Pour le reste plus, continuer à crier avec les victimes : Justice…justice ! Afin de mettre fin au règne sans partage de la loi du plus fort.

Source : lepotentiel.com

Lutuku, la bière qui tue les consommateurs.

Souvent situées derrière des demeures des quartiers périphériques de Lubumbashi, noircies par la fumée permanente, des installations rudimentaires de distillation d’alcool de maïs servent de lieu de retraite pour plusieurs Lushois.
Par dizaines, des jeunes désœuvrés, des employés journaliers de diverses usines, des travailleurs d’entreprises publiques insuffisamment et irrégulièrement rémunérés se fixent rendez-vous sous des paillotes, dans des cabanes destinées à la consommation de l’alcool indigène appelé « Lutuku» .
Toutes les affaires se discutent dans ces lieux de rencontre un peu particuliers : sport, politique, vie des peoples, … Assez fréquemment, la bagarre clôture les discussions de ceux qui ne savent trouver un compromis après leur discussion. Les maisons de Lutuku sont généralement tenues par des femmes souvent âgées. Elles gagnent leur pain quotidien au prix des propos souvent désobligeants à supporter de la part de leurs clients et des risques d’actes de vandalisme caractérisant les consommateurs du Lutuku.
« La distillation et la vente du Lutuku est ma seule source de revenus », confirme Mamu Mwadi, veuve trouvé derrière sa maison en pleine opération de distillation.
N’allez pas poser des questions sur la teneur en alcool de ce breuvage, personne ne saura vous répondre. Les autorités publiques ont plusieurs fois essayé en vain d’en interdire la vente, à cause de sa nuisance sur la santé des consommateurs et des fabricants. « Lorsque je prend du Lutuku, je me sent soulagé et même déchargé de tous problèmes qui me semble être difficiles à résoudre à cause de mes maigres moyens », confie Mr Bruno Kankolongo, fidèle client de Mamu Mwadi.
Quoi de plus facile pour le buveur Lushois de pouvoir noyer ses soucis du quotidien dans l’alcool à 250 Francs Congolais, soit près de 0,3 $US ? Les conséquences du lutuku sur la santé de ses consommateurs ne se font pas attendre longtemps. Et là, plutôt que de se contenter de noyer les soucis, cet alcool artisanal finit souvent par noyer aussi son consommateur; car sans manger, lutuku reste un danger permanent pour la vie.

Source : congoblog.net

Lubumbashi : les marchés de nuit, rendez-vous des débrouillards.

Les marchés de nuit qui se multiplient à Lubumbashi, sauvent la vie des citadins les plus pauvres et autres familles à revenus limités qui attendent les soldes de la nuit pour se procurer de quoi se mettre sous la dent à un prix préférentiel. Les ventes s’ouvrent généralement à partir de 19h00. Sur les principales artères de la ville, sous des lampadaires, des commerçants, femmes pour la plupart, crient pour attirer les clients.
« Un seul doigt ne peut pas ramasser une aiguille », c’est le slogan que choisit Maman Bijou, vendeuse dans le petit marché qui jouxte le camp préfabriqué, sur la chaussée de Kasenga. « Ce que mon mari touche à la fin du mois, est insatisfaisant. Je n’ai pas d’autre choix que de me débrouiller autrement pour apporter ma contribution au budget du foyer», confie-t-elle.
Chacun trouve son compte dans les marchés nocturnes. Si les clients profitent d’un tarif préférentiel, les vendeurs pour leur part ont la possibilité de se débarrasser des marchandises périssables : viande, légumes, poisons frais… Les prix aux marchés de nuit sont souvent divisés par deux.
« Mon mari est receveur [contrôleur dans le transport en commun. J’attends tous les jours son retour vers 20 heures, avec son gain du jour pour aller chercher la nourriture. Ce n’est pas un choix mais nous ne pouvons faire autrement parce que nous dépendons exclusivement de ce qu’il rapporte au quotidien », révèle Pascaline Senga, une cliente habituée des marchés de nuit.
Moyen de survie et rendez-vous des débrouillards, les marchés nocturnes de Lubumbashi font partie de ces choses qui mettent en lumière la capacité des congolais à se débrouiller avec les moyens du bord pour survivre. Devrait-on considérer cette manie de la débrouillardise comme un élément positif ou comme un obstacle à un développement formel ?

Source : congoblog.net

UNILU : Achat du syllabus, condition sine qua non de réussite.


A l’approche de la fin de l’année académique, la température monte chez les étudiants de l’Université de Lubumbashi (UNILU) et chez ceux des autres institutions d’enseignement supérieur. La réussite étant désormais conditionnée par l’achat du syllabus (supports de cours), les étudiants qui ne savent plus à quel saint se vouer. Plutôt que de réviser ses cours, mieux vaut payer. Mais avec quel argent ?
Pour compléter leurs salaires miséreux et irrégulièrement versés, les enseignants des institutions d’enseignement supérieur ont trouvé dans les syllabus une solution miracle. Le principe est simple : le savoir ne se transmet pas mais se monnaie. Les enseignants rédigent et impriment des supports de cours qu’ils revendent ensuite aux étudiants. Le prix d’un syllabus varie entre 10 et 30 dollars américains. Le paiement se fait en nature ou en espèces. Les étudiantes qui ne peuvent pas payer cash ont la possibilité de bénéficier de ce qu’on appelle ici les points sexuellement transmissibles.
Comme le révèle Romain Kalombo, étudiant à la faculté de Droit à l’UNILU : « Pour les professeurs, l’étudiant qui achète son syllabus est sérieux, régulier et a d’office droit à une note positive pour le cours concerné. Les insolvables se voient tout simplement coller une mauvaise note et n’ont pas le droit de réclamer quoi que ce soit. »
« Nulle part dans le vade-mecum du gestionnaire des institutions d’enseignement supérieur et universitaire n’est mentionnée la vente des syllabus », dénonce pour sa part Mr Nyembo Aozi Phocas, professeur à la faculté de médecine de l’Université de Lubumbashi. Malgré les langues qui sont de plus en plus nombreuses à se délier pour dénoncer cette pratique, le commerce du savoir poursuit son bonhomme de chemin et les étudiants savent désormais que travailler assidument ne suffit plus. Pire encore, il vaut mieux payer que réviser ses cours.
La plupart des enseignants qui ont instauré la vente des syllabus n’ont jamais été obligé d’en acheter eux-mêmes pendant leurs études. On les entend souvent vanter leurs nombreux voyages et des diplômes qu’ils ramènent des grandes universités de par le monde mais il est tout de même surprenant de voir qu’ils n’ont pas honte de ne pas pouvoir léguer ce savoir à leur progéniture.

Source : congoblog.net

20 Juin 2009, Journée mondiale du réfugié : Plus de 300 000 congolais réfugiés dans les pays voisins.

Aujourd'hui, 20 juin 2009, c'est la Journée Mondiale des Réfugiés, en sigle Jmr. Pour ce qui nous concerne, plus de 300 000 congolais sont réfugiés dans les pays voisins.
C’est ainsi que dans son discours, le Représentant Régional du Haut commissariat des Nations unies pour les Réfugiés, Unhcr-Rdc a déclaré : « nous vivons une ère de profond bouleversement qui touche tout particulièrement les dizaines de millions de réfugiés et de déplacés déracinés par le conflit et la persécution. Ils ont perdu non seulement leurs moyens d’existences et leurs foyers, mais aussi leurs proches, leurs amis, leurs communautés, leurs pays. Il a rappelé que 34 millions de personnes dont le Hcr et ses partenaires s’occupent sont comptés parmi les plus déshérités de la planète terre. En Rdc, on parle de plus de 300 000 congolais qui se trouvent réfugiés dans les pays voisins. Derrière les chiffres, ajoute-t-il, se cache autant de tragédies personnelles. Les réfugiés ne sont pas des statistiques sans visage. Ce sont des personnes bien réelles comme tout le monde mais qui ont injustement tout perdu ».
En ces temps difficiles, ceux qui travaillent en faveur des réfugiés doivent consacrer plus d’efforts que jamais pour couvrir leurs besoins les plus élémentaires. C’est pour nous une dure réalité que de constater la fréquence impuissante des humanitaires à leur fournir le plus essentiel comme abri, santé, éducation, nutrition, assainissement et protection contre la violence et les sévices. Des besoins sont illimités qu’il reste encore beaucoup à satisfaire, pour ceux qui sont essentiels le HCR fera de tout le possible pour qu’ils soient couverts.
Près de 1,7 millions des personnes sont déplacés à l’Est de la Rdc et ont abandonné leur territoire. La majorité vit dans des centres collectifs insalubres et surpeuplés, sans eau, sans isolation ni système d’égout ; en proie à d’intenses frustrations se traduisant par la violence sexuelle et d’autres exactions.
Pour minimiser ou éradiquer un bon nombre de ces maux, rapporte Hcr, il faut des ressources adéquates. Le Représentant régional de Hcr en Rdc, a souligné que « nous sommes contraint de prendre chaque jours des décisions déchirantes au détriment du bien-être et parfois de la survie des millions de familles déracinées, que nous avons pour mission de protéger ». Cette journée du 20 juin, dédiée aux réfugiés, permettra à tout citoyen à travers le monde de se souvenir que ceux-ci et les déplacés internes sont eux aussi des personnes bien réelles avec de vrais besoins. Les aider à reconstruire leur vie et leur communauté nous fait tous avancer.

Source : groupelavenir.cd

Tenke Fungurume Mining (TFM), un gardien de l’environnement

Tenke Fungurume Mining (TFM) est une société à responsabilité limitée dont l'activité principale est la production du cuivre et du cobalt à Tenke et à Fungurume. Dirigée par Freeport McMoran (www.fcx.com) à 57,75%, elle est partenaire à Lundin Mining/Tenke Mining Corp., 24,75%; et à la Gécamines, 17,5%.
Situé dans la Province du Katanga en République Démocratique du Congo, TFM constitue l'un des projets miniers les plus ambitieux du monde. Son bassin minier est considéré comme l'un des gisements les plus riches et les plus grands du monde encore inexploités et riches en minerais de cuivre et cobalt de haute teneur. Ces minerais sont vitaux pour le développement économique de la RDC et du monde.
TFM, une société d'exploitation de cuivre et de cobalt, a souscrit à tous les principes internationaux qui régissent les industries extractives dont celui du développement durable du Conseil International des Mines et Métaux, les Principes Volontaires sur la Sécurité et les Droits de l'Homme, la Norme 5 de la Société Internationale Financière et les Principes de l'Equateur. En les adoptant, elle s'assure que son projet est " réalisé d'une manière socialement responsable et respectueuse de l'environnement ". Une Evaluation des Impacts Sociaux et Environnementaux (EISE) pour l'exploitation et le traitement du cobalt et du cuivre par TFM avait été effectuée en 2007 selon les Principes de l'Équateur, les politiques et les directives du Groupe de la Banque Mondiale et les normes sur la qualité environnementale du Code Minier de 2002.

Une version de l'EISE avait été également préparée selon les directives du Code Minier de 2002 et soumise au gouvernement de la RDC en 2008. Celui-ci avait conclu que l'EISE était conforme aux exigences du Code Minier de 2002.
TFM travaille avec les communautés locales et des experts internationaux dans le but de comprendre la flore et la faune locale et de maximiser ainsi les efforts de préservation de la biodiversité.L'entreprise a mis sur pied, avec l'appui scientifique de la Faculté Universitaire de Gembloux (Belgique) et de l'Université de Lubumbashi, des stratégies de gestion des problèmes et risques guidées par les données conformes aux meilleures pratiques internationales et par rapport aux indicateurs du Global Reporting Initiative.
La mise en œuvre de ces stratégies se matérialise par un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), dont les deux principales composantes sont le programme d'atténuation environnementale et le programme de suivi environnemental.
Récemment, le Département de l'Environnement de TFM a finalisé les travaux d'un écosystème artificiel créé sous des conditions édaphotopographiques, c'est-à-dire liées au sol et au relief de Kwatebala (première colline d'exploitation selon le plan minier de TFM). Le but visé par ces travaux est la sauvegarde de la végétation menacée pendant la période de la production minière.
Une pépinière a été créée pour observer, étudier et sauvegarder des espèces végétales inconnues. Une équipe du Département de l'Environnement de TFM a effectué des études sol - plantes sur la colline de Kavifwafaulu afin de comprendre la répartition des unités végétales selon les types de sol (texture et structure). Les résultats de cette étude aideront à décider de la démarche à suivre lors de la sauvegarde et conservation de la flore de cette colline.
Tous les rejets des diverses activités minières sont acheminés vers le parc à déchets de TFM où un personnel qualifié les recueille pour traitement. Les déchets de différentes natures sont séparés et canalisés de manière adéquate : les déchets cliniques (seringues, pansements, placentas…) sont incinérés à 1100 °C, les déchets alimentaires sont enfouis dans le sol, la ferraille est conservée à part pour un usage ultérieur, les huiles et hydrocarbures sont aussi entreposés séparément pour être acheminés plus tard dans des installations sûres qui sauront les retraiter et les réutiliser.Toujours soucieux de mieux gérer les déchets et les sédiments qui restent à l'issue de l'extraction minière, TFM a investi un fond estimé à USD 50 millions dans la protection de l'environnement pendant la phase de construction du projet sous forme d'un revêtement imperméable du bassin de stockage des rejets ; l'unique protection environnementale de tel degré dans une mine des métaux de base en Afrique.
En conclusion, TFM embrasse le thème de 2009 des Nations Unies sur l'environnement " Votre planète a besoin de vous - Unis contre LE CHANGEMENT CLIMATIQUE ". Il travaille avec la communauté locale pour la sauvegarde de la beauté de la nature en surveillant la qualité de l'environnement et en restaurant les espèces rares. Il donne un visage humain aux questions environnementales.

Source : mediacongo.net

Musique : Koffi Olomide invité au Festival mondial des Arts Nègres à Dakar.

Au mois de décembre 2009, il sera organisé à Dakar au Sénégal, le Festival Mondial des Arts Nègres. A cet effet, le Ministère Sénégalais de la Culture et des Arts souhaite voir le Quadrakoraman congolais, Koffi Olomide prendre part active à ce Festival. L’occasion faisant le larron, le patron de l’orchestre " Quartier Latin International ", sera élevé au rang d’Ambassadeur de Bonne Volonté. Cette distinction lui sera décernée par rapport à sa bonne prestation et, partant, pour sa détermination de valoriser la culture continentale en allant à la rencontre de toutes les sensibilités.
Si cette année le choix des autorités sénégalaises a été portée sur Koffi Oloimide, les années antérieures, il y a d’autres sommités qui avaient bénéficié de cette distinction dont le chanteur Youssou N’Dour, l’américain Jessy Jackson, le joueur ivoirien Didier Drogba, …. Cependant, cette information en rapport avec Koffi nous a été communiquée avant-hier par notre confrère Roberto Alamazani de la Radio Kongo Internationale (RAKI), basée à Dublin en Irlande.
Le bureau de l’orchestre " Quartier Latin International " est appelé à contacter le desk " Culture et Musique " du journal " L’Avenir " pour des amples précisions. Car, présentement le Ministère de la Culture et des Arts du Sénégal se prépare à écrire une lettre officielle à Mopao Mokonzi. Nous y reviendrons.
Source : kongotimes.info

Au 30 juin 2009 : Joseph Kabila Kabange à la croisée des chemins !

Dans onze jours exactement, le président de la République Joseph Kabila Kabange va une fois de plus faire un discours sur l’état de la Nation à l’occasion de la commémoration du 49ème anniversaire de l’indépendance. Un discours dont le contenu se démarquera à coup sûr des précédents, à mi-parcours de son mandat de cinq ans.
Dans onze jours, la République démocratique du Congo commémorera le 49ème anniversaire de son accession à l’indépendance. Chef-lieu de la province du Nord-Kivu, la ville de Goma sera pour la circonstance l’éphémère capitale de l’Etat. Et pour cause. En effet Goma a été choisie pour servir de cadre aux manifestations commémoratives du 49ème anniversaire de l’indépendance.
Ainsi en a décidé le chef de l’Etat qui n’a pas voulu déroger à la règle qu’il a instaurée de célébrer la fête du 30 juin dans un chef-lieu de province du pays, et ce à tour de rôle. Après Kinshasa, qui en a vu tant et tant auparavant, puis Lubumbashi, Mbandaka et Kananga par la suite, cette année l’honneur a échu à Goma, la petite « Suisse » tapie aux pieds des volcans, de réunir dans quelques jours tout le gotha institutionnel de la République.
C’est donc depuis cette ville lacustre que le chef de l’Etat s’adressera à la Nation dans une allocution dont nous avons de sérieuses raisons de croire qu’elle dépassera en percussion celles qu’il a prononcées au cours de son mandat électif. Parce que sa portée planera inéluctablement vers ce qui se profile à l’horizon de 2011.
A ce propos, nous aurons mauvaise conscience de ne pas affirmer que le message que va livrer JKK à cette occasion ressemblera en puissance et en tonalité à ses deux discours précédents du 6 décembre 2007 et 2008.Son allocution du 6 décembre 2007 prononcée à l’occasion de son investiture avait eu un effet-déclic auprès des masses populaires emportées alors dans un courant d’optimisme qui augurait une ère sociale nouvelle.
Son investiture ayant été suivie de la mise en place de toutes les composantes de l’armature institutionnelle prévue constitutionnellement (les deux assemblées législatives nationales, gouvernement) ne pouvait autoriser cet accès d’optimisme. Optimisme légitime d’un peuple dont l’aspiration au bien-être qui a été longtemps insatisfait demeure encore irrépressible à ce jour. Le peuple congolais a trouvé dans ce discours présidentiel-là des raisons d’espérer. Il s’est mis aussitôt à rêver de cette aube nouvelle annoncée. Hélas, douze mois après, on s’est rendu à l’évidence : le gouvernement Gizenga I, puis celui qui l’a succédé, ont été incapables de traduire en actes les orientations du Raïs, et éloigné le peuple de ses aspirations profondes, tel qu’il s’était mis à le rêver !Qu’a vu le peuple par la suite ? Qu’est-ce qu’il a continué à constater ? Ceci.
La justice a continué à se rendre à la tête du client : les détournements de deniers publics se sont poursuivis sans qu’aucune porte de prison ne s’ouvre pour accueillir ces fonctionnaires indélicats ; des ministres provinciaux ont été pris la main dans le sac, mais ils ne sont même pas inquiétés ; des biens mobiliers et immobiliers appartenant au patrimoine de l’Etat sont dilapidés dans l’indifférence la plus totale ; la course à l’embourgeoisement facile et sans cause met en compétition tous ceux qui ont un nez suffisamment fin pour détecter où niche l’argent destiné au Trésor public. Dans cette compétition à l’enrichissement, aucune structure de l’Etat n’est à l’abri de la prédation.
Et le petit peuple vit au quotidien l’étalage ostentatoire de la réussite – que les moralistes me pardonnent mon outrecuidance d’avoir utilisé cette inversion de valeurs qui me fait hypocritement éviter d’appeler le chat par son nom – qui se traduit par la poussée vertigineuse de villas par-ci, l’achat des grosses cylindrées « Hammer » et les «Hummer» par-là, qui imposent leur classe sur les routes de la capitale ! Bref : la bourgeoisie compradore croît à vue d’œil, à l’ombre du petit peuple dont l’espoir vers le bien-être élémentaire se rétrécit au fil des jours.Contrairement à ce que l’on pourrait penser, tous ces faits et méfaits sont rapportés à JKK au fur et à mesure qu’ils se commettent, mais les réactions qu’il en attend de la part des organes chargés de la répression tardent toujours à venir.
C’est comme si l’on se trouverait sur une scène où se meuvent des ombres chinoises.Un an après, son allocution sur l’état de la Nation du 6 décembre 2008 traduit autant sa lassitude que sa volonté de donner un vigoureux coup de timon à bâbord et à tribord pour impulser une dynamique nouvelle à l’action gouvernementale. Cette fois, a pensé JKK, Muzito le technocrate qui a repris au patriarche le tablier de la Primature dirigera un nouveau gouvernement qui pourra faire mieux que n’a fait Antoine Gizenga. Peine perdue : en huit mois d’existence, le gouvernement Muzito tarde à donner au peuple le sourire qu’il attend de lui. On peut mesurer l’angoisse qui étreint JKK qui sait que c’est lui, et pas le gouvernement, qui va avoir des comptes à rendre à ce peuple dans vingt-quatre mois.
Il va falloir, d’ici là, qu’il cherche de nouvelles perles – réputées rares cette fois – avec lesquelles il pourra compter pour venir à bout du pessimisme qui s’est emparé du peuple congolais qui voit s’éloigner jour après jour la satisfaction de ses besoins fondamentaux. Faute, pour le président, de disposer de collaborateurs capables de traduire dans les faits les orientations qu’il leur donne.Aujourd’hui, à onze jours de la célébration de la fête de l’indépendance, entre ce peuple et le Raïs s’est quasiment installé de facto un face à face crucial qui ne peut se dissiper qu’à une seule condition : que celui-ci réponde aux préoccupations de celui-là.
Le discours sur l’état de la Nation qu’il va prononcer le 30 juin sera le plus significatif qui marquera son mandat électif. Il déterminera le soubassement de la stratégie avec laquelle le gouvernement à venir va diriger les affaires du pays sous sa houlette personnelle. Pour revenir au face à face qu’il va avoir avec le peuple, JKK a l’obligation de se faire violence dans le choix des hommes appelés à faire partie du futur gouvernement. Quand bien même ce choix se fera compte tenu des contraintes et des contingences politiques qui le lient à sa famille politique, il doit malgré tout se donner des coudées franches pour imposer des restrictions et des critères absolument rigoureux pour accepter les futurs membres dans le prochain gouvernement. De ce gouvernement de la dernière chance qui n’aura pas droit à l’erreur.
Ou bien ce gouvernement saura manœuvrer avec habileté pour que lui, le Raïs, gagne son face à face avec le peuple, ou ce gouvernement l’exposera à la défaite. Cruel dilemme qui laisse JKK face à sa conscience. Il porte sur sa tête l’aura du leadership qu’il détient au sein de sa famille politique ! Faut-il le répéter une fois de plus ? Il ne devrait choisir sans complaisance ni avoir des demi-mesures dans les décisions.
L’heure est suffisamment grave pour qu’il ne cède pas aux chantages d’où qu’ils viennent. Car il est clairement entendu que, avec la future équipe gouvernementale, des deux choses l’une : ou ça passera, ou ça cassera ! Alors ?

Source : digitalcongo.net

La Banque centrale met à la disposition de la Gécamines 50 millions de dollars du pas de porte chinois.

Une excellente nouvelle comme l’a reconnu l’administrateur délégué général de la Gécamines. La Banque centrale du Congo (BCC) met à la disposition de cette entreprise minière une somme de 50 millions de dollars américains, provenant de la première tranche du pas de porte des partenaires chinois. Ce fonds pourra déjà être décaissé dès lundi prochain, rapporte radiookapi.net

M. Paul Fortin l’a annoncé lui-même ce vendredi à l’issue d’une rencontre qu’il a eue à Kinshasa avec le gouverneur de la BCC, Jean Claude Masangu. Selon l’administrateur délégué général de la Gécamines, l’Institut d’émission et son entreprise se sont mis d’accord sur les modalités d’utilisation de ces 50 millions. « La rencontre s’est bien passée, nous sommes dans la phase de mise en application des programmes qui ont été prévus », s’est-il félicité, en précisant, en ce qui concerne les charges sociales de ces programmes, il s’agit de payer mon seulement le personnel national de la Gécamines, mais aussi son personnel expatrié. « Ce sont d’excellentes nouvelles. Il y a longtemps que nous travaillons sur ces questions, et nous sommes très heureux d’avoir l’appui de la Banque centrale, parce que sans la Banque centrale, l’opération n’aurait pas pu se réaliser », a souligné Pauli Fortin.

Source : radiookapi.net