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mercredi 29 juillet 2009

Relations Bilatérales RDC-USA : Hillary Clinton arrive la semaine prochaine à Kinshasa

La Secrétaire d’Etat Hillary Clinton effectuera la première quinzaine du mois d’août une tournée dans sept pays africains dont la RDC qui est en droit d’attendre un message spécial de la nouvelle administration américaine autour du dossier brûlant de la crise à l’Est du pays.

Que faut-il attendre de la visite de Hillary Clinton à Kinshasa ? C’est aux autorités congolaises de prendre l’initiative des entretiens placés par les Américains sous le signe de la responsabilité.A partir du 5 août prochain, Madame Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine effectue une tournée en Afrique. Elle se rendra dans sept pays, notamment le Kenya, la République sud-africaine, l’Angola, la République démocratique du Congo, le Nigeria, le Liberia et le Cap Vert.Selon le Département d’Etat, cette visite fait suite à celle effectuée par le président américain au Ghana, précisément les 11 et 12 juillet 2009. Au cours de cette visite, le président américain a invité les Africains à se prendre en charge et à s’abstenir des pratiques antidémocratiques.La visite de la secrétaire d’Etat américaine « sera axée sur les liens entre investissement et croissance économique ainsi que les occasions uniques offertes aux pays africains via la loi sur la croissance et les possibilités en Afrique (AGOA) de 2000 ». Cette loi permet aux pays les plus pauvres du continent africain d’exporter des produits hors taxe vers les USA. Au cours de sa visite, la secrétaire d’Etat est accompagnée de Tom Vilsack, Ron Kirk et Jhonnie Carson, respectivement secrétaire à l’Agriculture, secrétaire au Commerce extérieur et sous-secrétaire aux Affaires africaines.

Quelles sont les attentes ?

Evidemment, la question est celle de savoir quelles sont les attentes congolaises qu cours de cette visite ? Avant de répondre à cette interrogation, il y a lieu de spéculer sur le choix de ces différents pays.

L’étape du Kenya s’explique d’abord par le fait qu’il se tient dans la capitale kenyane un Forum économique africain. Les Etats-Unis qui ont déclaré que l’Afrique ne peut plus être à la marge de la diplomatie américaine et du commerce extérieur se rendent à Nairobi pour développer les liens de croissance économique avec l’Afrique. Ils disposent en cela d’un argument solide, la loi l’AGOA.

La République sud-africaine a été retenue parce qu’elle est une puissance sur le continent. Raison pour laquelle elle fait partie des pays émergents et invités aux assises du G 8, G14 et G 20. L’Angola joue un rôle stabilisateur dans la région de l’Afrique australe, Grands Lacs et centrale : une autre puissance dès lors qu’il s’agit d’un grand pays producteur du pétrole.

Le choix de la RDC s’explique de par sa position géostratégique, en plus de ses immenses richesses. A ce sujet, les Etats-Unis avaient déjà proposé l’expertise de l’AFRICOM, le Commandement militaire des Etats-Unis en Afrique pour permettre aux pays comme la RDC, le Liberia et le Sud-Soudan de disposer des armées professionnelles et performantes pour se sécuriser. Il sera question de « fournir aux pays africains la formation dans ce domaine, l’équipement, la logistique nécessaire à leur stabilité», précise-t-on dans les coulisses du Département d’Etat. Cette déclaration a été suivie de la visite du commandant de l’AFRICOM, William E. Ward, pour prendre langue avec les autorités congolaises à ce propos.Une opportunitéVoilà, entre autres, les raisons qui justifient le choix de ces pays.

C’est dire qu’en ce qui concerne la RDC, il revient aux autorités congolaises de prendre des initiatives des entretiens pour que les Etats-Unis continuent à fréquenter la RDC.Au plan économique, il y a la loi AGOA qui doit être exploitée fond au bond. Il est anormal que la RDC soit absente là où plus de 40 Etats sont membres et qu’il existe une gamme de produits, plus de 6.000, qui peuvent accroître la croissance économique de la RDC.

Le Ghana, l’île Maurice doivent aujourd’hui leur boom économique grâce à cette loi AGOA.Certes, l’accent est mis sur les produits manufacturés que ne produit pas encore la RDC. Le moment est venu d’investir dans ce domaine. Raison pour laquelle les ministres de l’Agriculture et du Commerce extérieur ont l’obligation politique et commerciale de proposer de projets susceptibles d’aboutir à des accords commerciaux avec les Etats-Unis. Pas question de discours qui ne seront que des « voeux pieux ».

Au plan politique, s’inspirer des rapports de l’ONU, des organisations internationales des droits de l’homme, notamment International Crisis Group, Global Witness, pour inviter les Etats-Unis à peser de tout leur poids sur le pillage des ressources à l’ Est de la République. Dès lors qu’il est désormais connu de tout le monde que ce sont les sociétés américaines, européennes, asiatiques qui s’affrontent en RDC pour piller les ressources minières, créant ainsi l’insécurité, tout accord économique avec les Etats-Unis ne serait qu’un feu de paille.Mais une fois de plus, c’est aux autorités congolaises de manifester clairement cette volonté d’en finir avec le désordre à l’Est de la RDC. La réforme de l’armée, de la police et des services de renseignements doit demeurer une priorité. Cette visite est donc une opportunité à bien gérer en toute responsabilité politique.C’est ici qu’il faut retenir le rôle que pourrait jouer le Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Jhonnie Carson, membre de dans la délégation.

C’est lui le « Monsieur Afrique » de la Maison Blanche. A peine nommé, il avait énoncé les grandes lignes de la politique africaine des Etats-Unis : « Avant, les Etats-Unis travaillaient pour l’Afrique. Nous voulons maintenant travailler avec l’Afrique ». Cette déclaration résume la nouvelle vision de coopération et de partenariat des Etats-Unis à l’endroit de l’Afrique.A Accra, le président Obama a souligné que « ce partenariat avec l’Afrique sera basé sur la responsabilité et le respect mutuels. Cette responsabilité mutuelle doit être le fondement de notre partenariat et portera sur les quatre domaines suivants : la démocratie, les possibilités économiques, la santé et le règlement pacifique des conflits. Nous devons soutenir les démocraties puissantes et durables ».Le décor est planté. En dehors de ce cadre, point d’entretiens positifs entre les Etats-Unis et la République démocratique du Congo.

Source : digitalcongo.net

Katanga : Gécamines et Katanga Mining créent une nouvelle entreprise minière.

Les carrières de Mashamba et de Dikuluwe, le concentrateur de Kamoto et l’usine hydro métallurgique de Luilu, notamment, seront désormais sous gestion de Katanga Mining. C’est la conclusion d’un accord signé en début de semaine entre cette compagnie privée cotée à Toronto et à Londres et la Gécamines, rapporte radiookapi.net
Par cet accord, les deux, Gécamines et Katanga Mining formeront une entreprise commune qui sera dénommée Kamoto Copper Compagny, KCC en sigle. La nouvelle société créée sera détenue au trois quart par Katanga Mining. Les domaines dont la Gécamines vient de céder le contrôle à KM étaient parmi ses plus grands patrimoines.

En plus de Dikuluwe et Mashamba, l’ancienne Union minière du Katanga transfère également au terme de ce contrat, plus de 4 000 hectares à la nouvelle entreprise, des gisements à forte teneur de cuivre et de cobalt, notamment la mine souterraine de Kamoto et la mine de Kov. Elle cède aussi son des années 70 et 80 des vaches grasses ; le concentrateur de Kamoto ainsi que l’usine hydro métallurgique de Lwilu et d’autres installations, des patrimoines situés à Kolwezi. Que gagne alors le minier congolais dans ce contrat ? 2,5 % de royalties, 140 millions dollars américains de pas de porte et le 1 quart non diluable de la joint-venture créée.Faut-il parler d'un contrat équilibré quand la Gécamines donne et gisements et installations ? Oui dit-on chez l'actionnaire majoritaire. Katanga Mining apporte finances, expertise et engins, déclare Simon Tumawaku, président du conseil d'administration.Mais équilibré ou pas, le contrat est déjà signé et il ira jusqu'en 2025. Il vise à produire 150 mille tonnes de cuivre par an.

Source : radiookapi.net

Katanga : bientot des nouvelles villes dans le Haut-Katanga

En rapport avec la création des nouvelles villes, la plénière a accordé la parole à l’honorable Mwenge Mafuta, Président de la commission du district du Haut Katanga.
Dans son rapport on pouvait retenir que le chef lieu du territoire de Kipushi avec 105.000 habitants rempli les critères d’une ville. Il y aurait une mairie avec deux communes qui sont Katapula avec 54.000 habitants et Kipushi avec pres de 50.000 habitants. Le territoire de Sakania compterait 3 communes rurales dont Musoshi-Kasumbalesa, Mokambo et Sakania.Pweto et Kilwa constitueraient les deux communes rurales du territoire de Pweto.
Sur ce, la commission n’a pas réunie toutes les données sur la ville de Lubumbashi et de Likasi ; pendant le débat, les députés ont relevé certaines anomalies contenues dans ce document de travail que le ministere de l’intérieur a mis à leurs dispositions. Cas des nouvelles villes qui auraient une superficie de plus de 10 km2.
L’assemblée a décidé que le ministre concerne vienne présenter sa proposition avant les réactions des députés.
Le second point a été consacré à la question orale avec débat adressé au commissaire du district du Haut-Lomami sur la situation de crise au village Kadia a Bukama, sur le conflit de pouvoirs coutumiers qui a causé 4 blessés graves par lance.
Apres l’intervention du commissaire du district et celle du grand chef coutumier Kasongo Nyembo, la plénière a decid" que les 2 parties fournissent des documents pour appuyer leurs propos.
La prochaine séance est prévue le lundi 03 Août sur la meme matière. Signalons que la séance du jour a été conduite par l’honorable Venance Tshikambi vice-président de l’assemblée provinciale.

Source : nyota.net