Site de Kalumba Joël ; Votre blog - identité

mardi 30 juin 2009

Goma, capitale du Nord - Kivu, a abrité les festivités du 30 juin.

30 juin 1960 - 30 juin 2009, il y a de cela 49 ans jour après jour, la RD Congo accédait à la souveraineté nationale et internationale. Cette année, c’est la ville de Goma, chef-lieu du Nord- Kivu qui a abrité les festivités de l’indépendance.
Goma, la capitale du Nord - Kivu s’est parée, ce mardi 30 juin 2009, de sa plus belle robe à l’occasion des festivités marquant le 49ème anniversaire de l’accession de la République démocratique du Congo à l’indépendance.
« Très tôt le mardi matin, toute la population était déjà mobilisée. Des dispositifs sécuritaires sont observés dans tous les coins de la ville. A la place où vont se tenir les manifestations, on observe également une grande foule. Des militaires s’alignent par ordre de leurs unités respectives. Ils se préparent pour le défilé qui va débuter à 10h précises, selon le programme. Dans la foule, on observe des drapeaux, des uniformes de différents partis politiques », rapporte radiookapi.net.
La cérémonie commémorative du 49ème anniversaire d’indépendance du pays a été marquée par un grand défilé qui s’est déroulé sur le rond-point Bralima dans la commune de Goma. Le chef de l’Etat, Joseph Kabila, a tenu à rehausser de sa présence cette manifestation, à laquelle ont également pris part les membres du gouvernement central.Après le défilé, le chef de l’Etat a procédé à l’ouverture de la Foire agricole de Goma placé sous le thème : « Paix et pain ».

A Kinshasa, le gouvernement provincial a organisé ces festivités sur le boulevard triomphal, situé à quelques mètres du Stade omnisports des Martyrs, où était érigée une tribune pour le défilé.Plusieurs autorités urbaines ont rehaussé de leur présence cette cérémonie, entre autres, le gouverneur de la ville de Kinshasa, André Kimbuta Yango, des députés nationaux, des sénateurs, le procureur général de la République, le premier président de la Cour suprême de justice, les membres du gouvernement provincial etc.
Après le discours du numéro un de la ville de Kinshasa, les éléments de Fardc ont ouvert le défilé avant que la police nationale n’emboîte le pas directement. Ils ont été suivis par les secouristes de la Croix-rouge de la Rdc, les membres de l’administration du sénat et de l’assemblée nationale, les travailleurs des entreprises publiques et privés, pour ne citer que ceux-là.

A Lubumbashi, la céremonie a vécue, c'est le vice-gouverneur Guilbert Yav Tshibal qui a représenté le gouverneur Moïse Katumbi qui est partis fêté avec les habitants de Kolwezi dans sa politique de proximité.
Source : digitalcingo.net

lundi 29 juin 2009

Environnement - RD Congo : Appel à la fabrication des sachets biodégradables.

Le Parti écologiste de la République démocratique du Congo (PECO) a demandé dimanche au gouvernement d'exhorter les usines de fabrication des sachets d'emballe en RDC de fabriquer des sachets biodégradables.
La vice-présidente du PECO, Lina Pembe, l'a annoncé à l'occasion de démarrage de l'opération de ramassage des sachets non biodégradables à Kinshasa dénommée "1 Kilo de sachets contre 1 dollar US" en vue de protéger les Kinois et leur environnement et d'assainir la capitale de la RDC, classée parmi les villes les plus sales d'Afrique.
Elle a, par la même occasion, annoncé l'instauration deux fois par semaine de la pratique de "Salongo" consistant à la mobilisation des habitants des divers quartiers à mettre la propreté devant leurs parcelles ainsi qu'à déboucher les égouts et à débarrasser leurs avenues des détritus et des épaves encombrants.

L'exécutif provincial avait interdit, il y a quelques années, l'utilisation des sachets non biodégradables comme emballage. La proportion des sachets jetés à Kinshasa, une mégapole de près de 10 millions d'habitants, est évalué à 250 tonnes par jour, a affirmé Mme Pembe. Ces sachets sont à la base de bouchage des caniveaux et de la création des nids de poule sur les routes.

Source : casafree.com

De la problématique de la presssion fiscale et comportements des contribuables en RDC.

Sous d’autres cieux, dans le souci de couvrir les dépenses publiques, l’Etat s’est doté d’un instrument de gestion ; il s’agit de l’impôt. Adam Smith dont nous livrons approximativement la pensée déclare que : « l’impôt que chaque citoyen est tenu de payer doit être certain et non arbitraire…, l’époque de paiement, la mode de paiement, la quantité à payer, tout doit être précis pour le contribuable et pour toute personne. »
Dans l’esprit de Smith, il s’agissait essentiellement d’adapter la technique et les dates de prélèvement aux possibilités des contribuables.En république démocratique du Congo, les contribuables payent l’impôt en dépit de certains désagréments. Au contraire, les enseignants, le corps médical du secteur public et les agents et fonctionnaires de l’Etat ne sont pas bien rémunéré, les infrastructures routières sont toujours en état de délabrement très avancé. Entretemps, les détenteurs du pouvoir politique jouissent des grosses fortunes.
Il se dégage donc un conflit d’intérêt entre les contribuables et les pouvoirs publics.Contrairement aux principes de l’impôt-échange et de l’impôt-solidarité, l’organisation fiscale congolaise ressemble à une machine instrumentalisée au profit d’une catégorie des hommes au pouvoir et des payeurs des impôts. On justifie souvent la pression fiscale psychologique par la nécessite de réduire la dette, de couvrir les dépenses ou d’améliorer les services publics. Un constat important est qu’une hausse de l'impôt pour les contribuables, a des effets sur leur comportement fiscal et créer une certaine attitude vis-à-vis du fisc.La pression fiscale psychologique constitue le facteur causal des distorsions dans les comportements économiques des contribuables. Face à la pression fiscale, selon qu’elle est élevée ou réduite, les contribuables se comportent d’une telle ou telle manière.

Tout comportement dit-on est l’expression d’un conflit soit entre l’individu et le milieu extérieur, soit a l’intérieur de l’individu de lui-même te les forces antagonistes.Somme toute, l’élargissement de l’assiette fiscale dépend de la culture et la mentalité des contribuables et dépendra surtout de leur motivation ; par le fait même, de la manière dont l’impôt est affecte ou redistribue à la population.
Pour le mieux être de la population et de rendre de grands services à la collectivité par une manipulation efficiente de la fiscalité adaptée, notre problématique se résume à ces questions ci-dessous :
-quelle est l’attitude des contribuables face à la pression fiscale psychologique ?
-comment les contribuables se comportent-ils suite à l’augmentation du tauxd’imposition ?

De ce questions principales découlent une question secondaire de chercher a savoir comment ceux qui sont assujettis à l’impôt perçoivent-ils l’impôt ?Cette problématique nous amène a ce qui suit, une pression fiscale élevée conduit les contribuables à la fraude ; car ils optent pour le réduction de leur base imposable, pour ne déclarer que la partie qui sera fiscalisée, vue le système déclaratif qui régit notre régime fiscal.
Ceci se justifie par des comportements des contribuables vis-à-vis des vérificateurs. Certains contribuables fuient carrément les contrôleurs, d’autres reportent et renoncent des conventions. D’autres encore ont tendance à diminuer leurs activités économiques et préfèrent évoluer dans le secteur informel. Ils utilisent d’autres stratagèmes (abris fiscaux), le trafic d’influence et la révolte pour éviter ou refuser de payer plus d’impôts.
A la lumière de ce qui précède, il apparait que les contribuables manifestent une attitude négative, de répulsion, d’antipathie et d’opposition face à l’augmentation du taux d’imposition ou la pression psychologique. Ils perçoivent l’impôt comme un sacrifice, une spoliation voire un facteur de disparité entre leur besoin du profit et la couverture de dépenses pour les pouvoirs publics.Il faudra alors rendre la fiscalité plus compétitive, adaptée proportionnellement aux réalités économiques la volonté et au consentement des contribuables quand bien même les impôts constituent une obligation des membres de la communauté.
Lorsque la pression fiscale est réduite, orientée vers la réduction du taux d’imposition ; elle favoriserait aux agents économiques à augmenter leurs richesses. Et par le fait même, elle permettrait aux pouvoirs publics d’élargir l’assiette fiscale car un taux de prélèvement minime n’aurait pas une grande incidence sur les revenus et réduirait pour la mesure du possible l’économie informelle. Contrairement à cela, la forte pression occasionne le développement du secteur informel.Pour ce faire, la gestion de la pression fiscale doit être d’une grande réflexion pour les pouvoirs publics, puisque selon qu’elle est appliquée positivement ou négativement aux yeux des contribuables, détermine leurs comportements.

Par ailleurs, notons que la politique fiscale vise trois objectifs, à savoir : la répartition des revenus, la stabilité économique et la croissance.Ainsi dit, les pouvoirs publics et l’administration fiscale doit assouplir la fiscalité par une véritable reforme du système fiscal actuel. En d’autres termes, harmoniser l’instrument fiscal par la réduction du taux d’imposition et en considérant les réalités socio-économiques du pays et la dimension psychologique des contribuables (besoins, intérêt, attitude…).
L’Etat doit sensibiliser les contribuables sur le bien-fondé de l’impôt et vulgariser le système fiscal par es campagnes d’informations, de conscientisations et des publicités ou des spots publicitaires.Les pouvoirs publics doivent fiscaliser le secteur informel en vue de décourager la fraude et l’évasion fiscales des grands contribuables.
Et aussi l’Etat doit songer à bien rémunérer les agents du fisc et mettre à leur disposition des moyens adéquats pour une exécution efficace de leur fonction. Enfin, l’organisation des colloques, des séminaires et de recyclage s’avèrent indispensable en vue de mettre à niveau les agents du fisc et leur perfectionnement.
Nous encourageons les scientifiques d’aborder davantage les matières de la psychologie économique dans leur diversité et d’autres domaines d’étude qui s’y rapprochent ; en vue d’explorer cette piste d’investigation qui reste jusque là moins exploitée dans le domaine de psychologie.

Source : kalumbajoel.blogspot.com

Portrait du Feu Kibwe Pampala Jean-Baptiste.

Jean-Baptiste Kibwe,il fut un des grands cerveaux de la sécession katangaise (1960-1962) en République Démocratique du Congo (RDC).Originaire de Pweto,il est né au Katanga en 1924, est décédé vendredi 21 Novembre 2008 à Bruxelles.Il a été inhummé deux semaines plus tard dans son Katanga natal.Jean-Baptiste Kibwe,mort à 84 ans, avait joué un rôle de premier plan au sein de l'Etat indépendant du Katanga, proclamé en 1960 et dirigé par Moïse Tshombe Kapend, dans le sud-est de la République Démocratique du Congo.
Il fut ministre des Finances et Vice-Président au sein du gouvernement sécessionniste.Il formait avec Moïse Tshombe et Godefroid Munongo le trio séparatiste qui a tenu tête pendant deux ans au pouvoir central de Kinshasa, alors Léopoldville.

Personnalité politique de premier plan, il continua à jouer un rôle important dans sa province natale du Katanga, ainsi qu'à Kinshasa. Il fut député de l'opposition non-armée pendant la dernière transition politique (2003-2006. Il fut également Président du grand Club de Lubumbashi, Le Tout Puissant Mazembe vers les années 80 et un des membres influents de ce club du cher à Moise Katumbi, actuel gouverneur du Katanga.
Source : joelkalumba.blogspot.com

Football en RDC : AS V.Club = AS Kuluna ?

Le derby kinois opposant les deux« frères » ennemis de la famille « Verts » de l’Entente provinciale de football de Kinshasa a failli tourner au drame samedi 27 juin quand les supporters de l’équipe perdante se sont comportés en véritables « kuluna » à la fin de la partie.
Pour leur seconde rencontre de l’année comptant pour la phase retour du championnat local, l’Association sportive Victoria Club a croisé le fer contre son éternel adversaire le Daring Club Motema Pembe (Dcmp), qui lui a ravi le leadership au classement à l’issue du face à face du week end dernier : 2-1 en faveur des Immaculées du Dcmp, à la grande surprise des fans du V.Club qui étaient montés au stade des Martyrs avec la conviction d’assister au calvaire annoncé de leur adversaire du jour.
Les Véclubiens étaient trop sûrs de leur forme du moment, en championnat local comme dans les diverses compétitions nationales et africaines dans lesquelles est engagée leur équipe. Qu’on l’aime ou qu’on le déteste : on doit avouer que l’AS V.Club est tout feu tout flamme aujourd’hui, au point de détenir un brevet d’invincibilité que personne ne peut honnêtement lui contester.Son faire-valoir du moment, les « Vert et noir » de Kinshasa le doivent à trois facteurs : la prise en main de l’équipe par un homme de poigne : le général Gabriel Amissi dit « Tango Fort ».
Un sportif bon teint dans les veines duquel circule un sang « vert-noir », confidence de ses amis d’enfance.Tango Fort savait d’entrée de jeu qu’il est suicidaire de réclamer la direction de l’AS V.Club si on ne le fait qu’avec ses seules bonnes intentions sans y apporter les espèces sonnantes et trébuchantes.

Le nouveau président du V.Club, qui dispose d’un matelas financier respectable a décidé d’écrire à sa façon les plus belles pages de l’histoire de l’équipe et juré de ne pas lésiner sur les moyens. Et de fort belle manière.Et d’un, il s’est payé le luxe de faire bénéficier un club congolais – son V.Club – de trois transferts internationaux avec l’arrivée au sein de l’équipe de quatre joueurs africains : trois Camerounais et un gabonais. Une première dans les annales footballistiques en République démocratique du Congo ! Il fallait le faire : Gabriel Amissi a osé le faire. Ce n’est pas tout. Il a aussi poussé la prospection dans les meilleures équipes locales et il a trouvé Ndaya et Bokonga, un Congolais évoluant en Angola.Et de deux : il s’est attaché les services d’un entraîneur irlandais en la personne de Chris O’Loughlin.

Les grandes ambitions fussent-elles sportives ne se réalisent pas avec des coquilles des rivières : Tango Fort doit être doué d’un pragmatisme tel qu’il a mis sa fortune au service de ses ambitions sportives. Un bel exemple de sportivité qui mérite d’être mentionné et de susciter des émules parmi d’autres compatriotes qui ont la fibre sportive dans leur corps.Tous ces efforts signés « Tango Fort » se sont révélés payants si bien que l’As V. Club s’est qualifiée aux quarts de finale de la Caf sénior après un parcours positif : deux fois victorieuse contre Malanti Chips (Swaziland) : 1-3 et 3-0 ; un nul et une victoire contre les Sud-africains de Mamelodi Sundown 2-2 à Jo’Bourg et 1-0 à Kinshasa ; et enfin, une défaite 3-1 à Yaoundé et au retour à Kinshasa 3-0 contre Coton Sports de Yaoundé. Toutes ces rencontres ont administré la preuve de la bonne santé de l’équipe qui a marché sur toutes les équipes locales au championnat local.A la Ligue nationale de football – Linafoot - l’As V.Club se montre tout aussi impériale sur le site de Goma qui a abrité le tournoi ce site composé du champion du Maniema As Nkoy (battu respectivement par 3-0 et 5-0) ; et du champion du terroir l’As Virunga de Goma : 1-1 à l’issue des deux matches dont le second s’est achevé en queue de poisson.
Les « Dauphins noirs » ont toutefois gagné la rencontre, les Gomatriciens ayant écopé d’un forfait à cause de graves incidents imputés au comportement anti sportif de ses supporters.Quant au Dcmp, l’équipe affiche une santé chancelante depuis le début du championnat. Signe de cette santé déclinante : sa sortie de la compétition africaine de la Champion’s Ligue ont été désastreuses tout au début de l’année face à l’équipe gabonaise de Manga Sport qui lui a imposé deux défaites : 2-1 et 0-1 tout au début de l’entame de cette compétition. Deux échec qui ont confirmé la mauvaise santé de cette équipe qui a débuté sa saison sans un président de coordination. Un handicap Et, sur le plan local, les performances n’ont pas été au rende-vous non plus : Dcmp a enregistré quelques déconvenues retentissantes, sur des équipes de seconde zone.

La peau de l’ours vendu avant les hostilités

Ainsi,, affichés sur un tableau synoptique, les résultats donnent, d’un côté, une équipe « Vert et noir » qui marche littéralement sur tous ses adversaires, et de l’autre, un Dcmp qui navigue à vue, et qui est donc facilement prenable. C’est du moins ce qu’ont cru les inconditionnels supporters de l’équipe chère à Tango Fort.
Un tel raisonnement ne peut déboucher que des drames au cas où…C’est donc sous ce prisme déformé par leur boulimie de tout écraser sous leurs pieds que les Véclubiens sont allés au stade des Martyrs samedi 27 juin, après avoir vendu la peau de l’ours bien avant le début des hostilités. Qui, mais qui donc dans les rangs du Dcmp pouvait résister au rouleau compresseur d’une attaque composée de Lofo Bongeli, Yves Diba, Mbangi Ndaya, Eric Bokanga et du tout nouveau transfuge gabonais de Coton sport Rogombe Romaric ?
Ces certitudes ont germé dans un mental qui ne laissait aucune place à d’éventuels aléas.Lofo a débuté la partie, sans cependant donné, lui et ses coéquipiers du fil à retordre à la bande à Gladys Bokese. A la 23ème minute, une faute de main commise par le capitaine imanien ne passe pas inaperçue à l’arbitre qui a sanctionné : Lofo a transformé le penalty qui a accordé une avance à son équipe jusqu’à la mi-temps. On s’est mis à rêver du côté des « Vert et noir » : le Waterloo promis était peut être en route.

Les « Vert et blanc » ont répondu : « Ne vendez pas encore notre peau ».En effet, il restait encore quarante-cinq minutes de jeu. Quarante-cinq minutes pendant lesquelles tout pouvait arriver. Et tout a commencé à virer au vinaire pour son adversaire. De plus en plus entreprenant sur le terrain, le Dcmp a assis une ascendance indiscutable sur son vis-à-vis.Les Véclubiens ont accusé le coup, surtout lorsqu’ils ont été rejoints à la marque de la même manière qu’ils ont acquis leur but. Leur défenseur Mondonga ayant commis une faute sur Ilonga dans le rectangle fatal, Tusilu Basonga a remis les pendules à l’heure dans les deux camps : 1-1.
Cinq minutes après cette égalisation, le même Tusilu Basonga du Daring a alourdi la marque sans le moindre soupçon d’irrégularité : 2-1.Ce score est resté inchangé jusqu’à la fin de la partie, consacrant ainsi la fin de l’invincibilité de l’As. V.Club, du moins pour la saison en cours. Ni l’arbitre, et encore moins l’international imanien Joël Kimuaki ne va justifier le déferlement des passions qui va intervenir moins d’une seconde après le coup de siflet final de la partie.

Quand les supporters de l’AS. V.Club se transforment en « kuluna » !

Inouï, sauvage et inadmissible : trois mots qui caractérisent le comportement des supporters de l’As. V.Club dès qu’a retenti le dernier coup de sifflet de l’arbitre Tshibola.
Telle une nuée d’abeilles, ils ont envahi l’aire du jeu sous l’œil complice des éléments de la police commis à la sécurité des lieux pendant ce match sensé se dérouler sous très haute surveillance. Ces policiers ont visiblement montré un parti pris qui ne peut pas se discuter. Parce qu’ils ont laissé faire cette horde de fanatiques enragés qui a fondu sur les joueurs imaniens telle une marée déferlante.Bilan de cette furia : le « vert et blanc » et international Joël Kimuaki, a été sauvagement agressé par l’un de ces voyous que les caméras de la Tv ont immortalisé sur leurs pellicules : il été blessé au visage, tailladé par un objet contendant.

Transporté d’urgence à l’hôpital, l’infortuné Joël a subi plusieurs points de souture qui laissera sans doute des traces indélébiles de la démonstration insensée de l’aveuglement passionnel des supporters de V.Club. Ceux du Dcmp ne sont d’ailleurs pas en reste non plus, car ils sont eux aussi capables des mêmes ignominies quand la fortune leur tourne le dos face à leur adversaire de tous les temps.Supporters de l’As V.Club et supporters du Dcmp, c’est du pareil au même : leurs comportements sont toujours épidermiques face aux défaites.

Des sanctions sévères doivent sanctionner la folie véclubienne meurtrière de samedi 27 juin au stade des Martyrs. Ses auteurs, qu’ils soient de simples supporters ou des dirigeants, peu importe ont par leur comportement inqualifiable porté un grand préjudice aux sacrifices énormes que consent Tango Fort pour sortir le V.Club et le sport congolais des sentiers battus. Un déshonneur qui éclabousse cet homme qui ne mérite pas un tel désaveu.
Et les agents de l’ordre, coupables de passivité, ils doivent eux aussi payer un lourd tribut au parie pris q’ils ont affiché ostensiblement. Il y va de l’avenir du football national. La Fécofa ne doit pas oublier que la Caf et la Fifa pourrait l’une ou l’autre ou les deux séparément mettre le stade des Martyrs au ban. On doit en mesurer les conséquences et agir sans complaisance aucune !

Source : digitalcongo.net

Joseph Kabila est arrivé à Goma pour les festivités de l'indépendance.

Le Président Joseph Kabila est arrivé dimanche 28 juin 2009 à Goma, Chef – lieu de la Province du Nord Kivu, venant de Kisangani en Province Orientale.A Kisangani, le Chef de l’Etat a présidé les travaux de la première conférence des gouverneurs de province qui se sont tenu les 24 et 25 juin derniers.
A son arrivée, le président Josph Kabila a eu une brève séance de travail avec le gouverneur de province dans le salon d’honneur de l’aéroport international de Goma. Juste après, il s’est dirigé à sa résidence située au gouvernorat de province.
Dans la capitale du Nord Kivu, le Président Joseph Kabila va assister au défilé qui sera organisé le 30 juin prochain en vue de la commémoration du 49è anniversaire de l’accession de la République Démocratique du Congo à la souveraineté nationale et internationale. A la même occasion, il va procéder à l’inauguration de la Foire agricole qui se tiendra à Goma du 30 juin au 5 juillet de cette année.
Le Chef de l’Etat pourra aussi mettre à profit son séjour à Goma pour procéder à l’évaluation des travaux de la reconstruction de cette province, notamment dans le cadre des 5 chantiers qu’il a lui-même initié.
Source : presidentrdc.cd

RD Congo, 49 ans après : Indépendance nominale ou esclavage mental ?.

Dans 24 heures, notre pays va commémorer ses 49 ans d’indépendance. Dans nos échanges sur « cet anniversaire », il y a des compatriotes qui croient que notre pays n’est pas encore indépendant. Son droit à l’autodétermination est constamment bafoué par les pouvoirs d’argent. D’autres estiment que 1960 est un premier pas vers une indépendance à toujours reconquérir. D’autres encore pensent que cette date a été celle de l’accession des Congolais à leur indépendance nominale suivie d’un long processus d’esclavage mental.
A quelques exceptions près.
De toutes les façons, les violons ne s’accordent plus sur ce que nous avons coutume de célébrer le 30 juin. Cela est un signe à interpréter. Plusieurs de nos compatriotes sont scandalisés face au spectacle d’un pays dit indépendant et dont les gouvernants, depuis 1960, servent d’autres intérêts que ceux de leurs propres populations.
Aussi, la guerre d’agression que notre pays subit depuis 1996 interpelle-t-elle de plus en plus une conscience collective congolaise. On dirait que de plus en plus des compatriotes veulent que leur indépendance soit réelle. Ils ne veulent plus être dominés ; même pas par les relais des «maîtres du monde.

ACTEURS PLENIERS DE LA 3e GUERRE

La guerre d’agression imposée à la RD Congo depuis plus d’une décennie est venue balayer d’un revers de la main la rhétorique de l’indépendance politique du Congo, en mettant à nu les acteurs pléniers de cette «troisième guerre mondiale». La plus meurtrière.
Les grandes entreprises multinationales du Nord jouissant du soutien de leurs Etats et/ou leur imposant leur loi ont réussi, pendant plus ou moins 50 ans, a tourner en dérision le Congo de Kimbangu, Lumumba, Kasavubu, Kataliko et Muzirhiwa, en faisant croire aux Congolais zaïrianisés qu’ils étaient maîtres chez eux.
Elles ont réussi leur coup des «cosmocrates» en organisant une cooptation des filles et fils de l’Afrique-mère et de notre patrie pour en faire des hommes et femmes politiques liges.
Chez nous, pendant plus ou moins 50 ans, le marionnettisme a fonctionné à plein régime. Les rares exceptions, les rebelles à la loi du marché des «maîtres du monde» et de leurs sous-traitants ont été cyniquement tués. Lumumba, Kataliko, Muzirhiwa et beaucoup d’autres martyrs anonymes de cet ordre inhumain sont tombés victimes d’une boulimie du profit pour le profit.
Celle-ci triomphe en semant la mort. Pas seulement de ses critiques acerbes ; mais aussi des populations assimilées aux bêtes de somme, corvéables à souhait. Cette boulimie triomphe sur fond d’un lavage de cerveau permanent, assuré par une certaine école, par les médias dominants (communément appelés ‘médias internationaux’) et les médias «coupagistes» nationaux, relais de «la bonne parole» de la colonisation des intelligences, de l’ensorcellement des cœurs et des esprits.
Ces médias unis pour l’esclavage mental font, au quotidien, des instruments de la mort économique de notre pays, les IFI (dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international), des alliés de notre émancipation.
Cet esclavage mental a créé, chez plusieurs d’entre nous, une culture des éternels assistés. Les SOPEKA (Sombela ngai, Pesa ngai, Kabela ngai). Leur foi dans la Communauté dite internationale relève de cette mentalité.
Les exemples historiques de la complicité de cette communauté d’intérêts (entre les pays et les multinationales du Nord) n’ont pas encore réussi, jusqu’à ce jour, sa démonétisation. Et elle, en appliquant la politique du bâton et de la carotte, réussit, tant bien que mal, à tirer son épingle du jeu.
Le folklore de nos fêtes d’indépendance éloigne, pour un temps, une remise en question profonde des mécanismes de notre esclavage mental et de la culture mendiante qu’il induit. Jusqu’à ce jour, cette culture est entretenue par les sous-traitants du nouveau désordre mondial.

SURTOUT, ARRETONS DE REVER

Les mettre hors d’état d’agir. Cela exige un temps d’arrêt, ne fût-ce qu’au niveau mental. L’année 2010 pourrait être marquée par cette préoccupation. Il faut marquer un temps d’arrêt sans arrêter le cours de l’histoire. Il faut marquer un moment d’une évaluation sans complaisance : un temps de la méditation, du recueillement et de la pensée.
Un temps où nous pouvons nous recentrer sur toute notre histoire passée et nous reposer ces questions : Comment l’esclavage mental de plusieurs d’entre nous a-t-il pu être possible ? Comment d’autres peuples du Sud ont-ils fait pour refermer ‘les veines ouvertes’ de leur terre-mère?
Que pouvons-nous trouver comme inspiration chez eux ? Que nous donnons-nous comme délai pour une refondation humaine de notre âme ? Comment faire pour nous engager dans des trajets collectifs où nous pouvons d’abord compter sur nous-mêmes ?
L’esclavage mental et la culture de la mendicité ont créé une atmosphère de suspicion atomisante parmi nous ; disons une atmosphère diabolique. C’est-à-dire une atmosphère qui nous fragilise en nous divisant, eu égard au fait qu’elle est (souvent) fondée sur la délation et des accusations sans preuve des uns à l’endroit des autres.
Cette atmosphère donne l’illusion à ses initiateurs et leurs disciples d’être les pièces maîtresses de la re-création d’un autre Congo. Et pourtant, elle produit des fruits amers : la zizanie permanente et la méfiance réciproque ; la montée d’une méchanceté destructrice de toute œuvre qui se veut collective.
Que faire ? Persévérer dans le travail en synergie entrepris par certaines plates-formes socio-politiques, certaines associations de la société civile et certains partis politiques ; créer ou recréer un forum où ce travail en commun peut se traduire régulièrement en propositions et résolutions concrètes. Bref compter sur la synergie des minorités organisées et en susciter, sans se préoccuper outre-mesure des résultats spectaculaires immédiats.
Ici, la bonne volonté est insuffisante si elle n’est pas accompagnée du courage (en tant que vertu de l’endurance dans l’impossible). Les médias alternatifs congolais sont et seront d’un apport indispensable au devenir d’un autre Congo.
Nous devrions surtout arrêter de rêver. Le Congo, que nous voulons pour nos enfants et nos petits-enfants, ne nous sera pas servi sur un plateau doré par la communauté dite internationale, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et leurs sous-traitants.
Source: lepotentiel.com

dimanche 28 juin 2009

Abbé Apollinnaire Malu Malu : « Je ne serai pas membre de la Ceni » .

C'est clair. L’abbé Apollinaire Malu Malu ne sera plus membre de la future Commission électorale nationale indépendante, Ceni. Pour le prêtre catholique, le mandat que sa hiérarchie lui a confié pour faire ce travail avait ses limites. Il est temps, a-t-il souligné lors d’une visite à Kisangani, d’aller répondre à ses exigences pastorales. Toutefois, le prêtre précise qu’il détient encore le pouvoir juridique de préparer les prochaines élections locales en RDC.
Le président national de la Commission Electorale Indépendante, CEI, explicite sa pensée : «Comme le savez,la CEI va bientôt terminer son travail. Elle aurait pu terminer avant, mais c’est le parlement qui n’a pas pu voter la loi sur la Ceni à temps. Donc, la CEI cédera la place à la Ceni.»
Cependant, l’abbé Malu Malu apporte une précision de taille : « Mais conformément à l’arrêt de la Cour suprême de justice, la CEI a encore les pleins pouvoirs pour préparer les élections urbaines, municipales et locales et déjà pour organiser actuellement le fichier électoral. En attendant la Ceni, nous sommes au travail et nous travaillons jour et nuit, d’une manière optimale ».

Le président de la CEI n’entend pas briguer un poste à la future Ceni, tant il pense reprendre ses activités pastorales : «J’avais déjà annoncé que je ne serai pas membre de la Ceni parce que je suis prêtre. Je réponds à une hiérarchie et je sais que mon évêque m’avait autorisé à travailler dans la CEI pendant la transition. Donc, à la fin de la CEI, je serai à la disposition de mon évêque.». Source : radiookapi.net


Portrait de Apollinnaire MALU MALU

L'Abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu, né en 1962 à Muhangi (territoire de Lubero), est un ecclésiastique et un homme d’état de la République démocratique du Congo. Il est l’actuel président de la Commission électorale indépendante.
Originaire du Nord-Kivu, il appartient à l’ethnie Nande. Il obtiendra un doctorat en Sciences politique à l’Université de Grenoble-II (Université Pierre Mendès-France) en 1988, ainsi que plus tard une maîtrise en Sciences des droits de l’homme, et un diplôme d’études approfondies en Sciences politiques, en philosophie et en théologie à Lyon.
Entre 1993 et 1996, il est curé de la paroisse de Monestier-de-Clermont, dans le diocèse de Grenoble. En 1997, il revient en RDC, où il occupera la fonction de vice-recteur puis de recteur à l’Université du Graben à Butembo. Il y est également président du Consortium agriculture urbaine de la Ville.
En 2003, il est nommé Expert au Service présidentiel d'études stratégiques attaché au Cabinet du Président de la République Joseph Kabila. En 2004, il est nommé à la tête de la Commission électorale indépendante, chargé de superviser l’enrôlement des électeurs et de l’organisation des différentes élections devant se tenir en RDC en 2005 et 2006. Fin 2007, il est notamment en charge des travaux préparatoires de la Conférence de Goma en vue d'une issue à la guerre du Kivu.
Le 20 mars 2008, il reçoit un Honoris Causa de l'Université de Liège pour avoir réussi à organiser des élections démocratiques et transparentes dans la République Démocratique du Congo, qui était alors un pays très instable politiquement parlant.

Un congolais se demande : La république démocratique du Congo est - elle indépendante?

Réflexion d’un citoyen congolais à la veille du 30 juin 2009, 49ème anniversaire de l’indépendance.
Des faits qui parlent d’eux-mêmes :
1. La Banque Mondiale et le Fond Monétaire International contrôlent la Banque Centrale du Congo, en lui envoyant un superviseur. Or, la Banque Centrale est l’un des attributs de la souveraineté d’un pays.
2. Le Franc congolais n’est plus la monnaie de référence officielle. Toutes les institutions officielles utilisent le dollar américain. La monnaie aussi fait partie des attributs de la souveraineté d’un pays.
3. Les ONG internationales, dites humanitaires, pour venir à l’Est du Congo, ne demandent même pas d’autorisation. Elles viennent avec leur drapeau, leurs fréquences déjà programmées et s’installent.
4. La politique et le commerce congolais restent toujours extravertis, depuis l’époque coloniale. Aucun effort d’adaptation au contexte actuel.
5. Les programmes scolaires nous sont imposés de l’extérieur et changent continuellement, selon les orientations de l’UNESCO. Il n’existe pas encore de programmes scolaires conçus au Congo.
6. Même le draft de la loi fondamentale, la Constitution, a été conçu à l’extérieur, en Afrique du Sud.
7.Aujourd’hui, le Congo est occupé par plusieurs pays :
- Dans la partie orientale (Haut Uélé) se sont installés les Bororo, éleveurs armés venus du Soudan, de la Libye, du Centrafrique, du Tchad, avec leurs familles et leur bétail, en chassant la population locale.
- Dans l’Ituri, c’est l’Ouganda qui ne cesse d’avoir mainmise.
- Kahemba, dans le Bandundu, est occupé depuis trois ans par les Angolais.
- Au Katanga (affaire Kapingu), la Zambie veut occuper une partie du territoire congolais.
- Tout le Nord-Kivu appartient déjà de facto au Rwanda, qui est en train de s’installer aussi au Sud.
-Kivu, dans le groupement de Kalonge (en territoire de Kalehe) et en celui de Luhago (territoire de Kabare).
8. Quant à certaines troupes au front au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, il n’y a plus de doute qu’il s’agit de militaires Rwandais et Ougandais. En outre, à peu-près cinq groupes armés étrangers - la LRA, le NALU, les FRF, les FDLR et le RUD - occupent des parties de l’Est du Congo.
9. Toute cette situation est connue par les Nations Unies, représentées au Congo par la MONUC, mais elles préfèrent se taire. L’Organisation des Nations Unies est-elle conçue par les grandes Puissances pour dominer le monde ? Avec ses Casques bleus qui s’éternisent et ne protègent pas la population et sa justice à double vitesse, est-elle utile ou néfaste pour l’humanité?.
10. Pour commémorer le 49ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le Gouvernement congolais organise à Goma, au Nord-Kivu, une foire agricole, où seront présents des officiers rwandais, ougandais et autres. Or, des dizaines de milliers d’habitants du Nord-Kivu ne savent plus cultiver leur terre, étant entassés dans des camps de déplacés. Quelles sont les sous-cartes de cette initiative ?

Si les Grandes puissances laissaient le Congo faire, nous pourrions beaucoup faire. Qu’on laisse la souveraineté à notre pays, nous saurons le gérer. Il faut aussi que la population congolaise sache que l’indépendance ne se décrète pas sur papier, elle s’acquiert par la détermination d’un peuple. Le peuple congolais est appelé à s’organiser pour arracher son indépendance qui lui manque. Elle n’est pas un cadeau qu’on donne, mais un acquis mérité par un peuple. Nous n’avons pas un autre pays : nous n’avons que le Congo que nous devons réellement posséder. Nous devons nous faire respecter par les autres peuples du monde. C’est une obligation citoyenne.

Source : congoforum.be/fr

SNEL : Modernisation du système de distribution de l'électricité.

La Société nationale d’électricité (SNEL) a récemment revu à la hausse la tarification de consommation de l’énergie électrique. Cette majoration est décidée par le gouvernement à travers le ministère de l’Economie. L’Administrateur délegué général de cette société justifie cette mesure par le fait que l’énergie électrique est soumise aux règles du marché et que depuis plus de dix ans, les coûts de la fourniture électrique étaient restés inchangés.
Aussi, actuellement à Kinshasa, la Société nationale d’électricité met en place un nouveau mode de distribution du courant électrique dans la ville de Kinshasa. Depuis jeudi dernier, elle installe des compteurs dans quelques quartiers de la capitale, notamment la Cité verte, Mont fleuri, le quartier GB. D’après l’ADG de la Snel joint au téléphone, ces compteurs permettent de fournir de l’énergie seulement aux abonnés en règle de paiement, mais aussi d’éviter le gaspillage de l’énergie électrique.
Espérons que cette majoration des prix et cette modernité permettront à cette entreprise publique de remplir sa mission; le transport et la distribution de l'électricité à ses abonnés.
La nouvelle approche est simple, accessible à tous et présente de nombreux avantages. Dès ce lundi 29 juin, des équipes des journaliers formés sillonneront les rues des quartiers ciblés. Ils feront le porte à porte pour identifier chaque point alimenté, chaque client et voir l’état de sa logette, ce qu’elle contient en vue de répondre à la demande de compteur. Une fois tous ces éléments réunis, la Snel procédera à l’installation proprement dite des compteurs à prépaiement. L’utilisation de ce compteur sera simple.
Il suffira au client d’acheter une carte contenant un code. Le code est introduit dans le clavier du compteur qui affichera le nombre de kilowatt/heure qu’il a acheté. Le clavier indiquera immédiatement qu’il y a du courant ainsi que l’énergie consommée quotidiennement. Quant à la tarification, c’est-à-dire la fixation du prix du kilowatt, elle sera décidée après concertation des experts des ministères de l’Energie, des Finances, du Budget ainsi que de la Snel en tenant compte du niveau social du consommateur.Ce système de gestion des compteurs à prépaiement va être implanté dans les villes de Kinshasa et de Lubumbashi puis s’étendra après quelques temps sur toute la République. La Snel a mûri ce projet qui se réalisera en partenariat avec la firme sud-africaine Connect Africa Technologies (PTY) Ltd, représentée au Congo par M. Nicolas Tsasa.
Source : digitalcongo.net

Kongolo : brouille entre l’autorité territoriale et la Regideso - Kongolo.

Un bras de fer oppose depuis une semaine l’administrateur du territoire de Kongolo et le responsable de la station de Regideso, à 350 kilomètres à l’ouest de Kalemie. A l’origine, le non paiement des factures de consommation d’eau au grand marché de Kongolo et à la résidence privée de l’administrateur de territoire en charge des finances.
La coupure d’eau potable au grand marché de Kongolo et à la résidence privée de l’administrateur du territoire en charge des finances, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le chef de station de la Regideso justifie, dans une lettre officielle, la coupure par le non respect de l’engagement pris par le territoire bientôt une année et demie.

Kimbokoto Mulongo explique : « Si le territoire ne parvient pas à honorer ses engagements, moi, je dois intenter une action en justice contre le territoire pour pouvoir entrer dans mes droits, de manière à nous permettre de fonctionner, parce qu’on doit acheter du carburant….»De son côté, l’administrateur du territoire, en fonction depuis deux mois affirme avoir hérité d’une situation qu’il compte régler avec le temps.
Georges Lubulo Mupompa appelle le chef de la station de la Regideso à une collaboration responsable : « Un arrêté signé par François Mwamba en 2004 comme ministre du Budget dit même que les édifices publics ne paient pas le courant et l’eau, y compris la résidence de l’administrateur du territoire, ça se fait par compensation. J’ai demandé qu’il me fournisse les pièces qui prouvent que c’est le territoire qui s’était engagé à le faire. Il n’est pas encore en mesure de les fournir. Je le mets en garde parce qu’il est en train de dire qu’il va susciter un mouvement de soulèvement de la population. S’il le fait, il trouvera la police….»

Source : radiookapi.net

Lubumbashi : forum social congolais pour mettre l’homme au centre de toutes les activités.

Les participants réfléchissent notamment sur un thème spécifique retenu pour le Katanga à savoir, l 'agriculture et les mines : comment faire la coopération ? Ce forum social congolais qui s’est ouvert samedi à Lubumbashi durera quatre jours. Objectif : sensibiliser toutes les forces vives de la nation et de l'extérieur sur le fait de mettre le citoyen congolais au centre de tous les problèmes politiques, économiques et sociaux.
Une délégation de la Province Orientale fait partie des participants à ce forum. Elle s'engage à combattre la pauvreté des creuseurs artisanaux de cette province pour qu’ils profitent réellement des minerais qu'ils exploitent.

Victor Nzuzi, l’un des membres de cette délégation, explique : « En Province Orientale, les creuseurs ont les diamants, mais les gens qui s’en réjouissent ce sont les acheteurs et les négociants. Ils les compriment »Comme solution, VM. Nzuzi préconise d’abord la vulgarisation du code minier parce que, dit-il, les creuseurs ne connaissent pas le code minier.
Deuxièmement, le gouvernement doit payer comme il se doit les agents des services publics qui oeuvrent dans des carrières. Tant qu’ils seront bien payés, ces agents ne vont plus tracasser les creuseurs, estime M. Nzuzi. Enfin, il demande aux ONG d’encadrer les creuseurs en coopératives, en comités locaux de développement. Plus ils sont ensemble, mieux ils pourront de l’avant dans le développement, conclut-il.

Source : radiookapi.net

samedi 27 juin 2009

Portrait de Muyambo Kyassa Jean-Claude.

Jean Claude MUYAMBO KYASSA est né en 1965 à Kolwezi dans la Province du KATANGA en République Démocratique du Congo. Marié et père de famille. Licencié en Droit à l’Université de Lubumbashi (Unilu). Option Droit Economique et Social (1991 – 1992).
Après un stage de deux ans, il est inscrit au Tableau de l’ordre des Avocats près la Cour d’Appel de Lubumbashi, et il assuma, les fonctions d’Assistant à la Faculté de Droit à l’Université de Lubumbashi (Unilu).

De 1995 à 1997, il assuma successivement les fonctions de Directeur Adjoint et de Directeur du Centre des Droits de l’Homme et du Droit Humanitaire (CDH) de Lubumbashi, période au cours de laquelle il publia plusieurs articles dans le feuillet « La Voix CDH ». En novembre 1996, il dirigea une Mission d’Observation aux Elections Présidentielles en Zambie.
De 1997 à 1998, il fut tour à tour Conseiller Juridique au Ministère des Mines et du Portefeuille ; En 1997, il s’est vu octroyer par le Groupe de Solidarité Promotion du Katanga, un Ordre de Mérite Social (OR.ME.S) ; a déjà eu assister à plusieurs Conférences organisée par l’Association Internationale des jeunes Avocats (AIJA) .
Actuellement, il est Bâtonnier honoraire du Barreau de Lubumbashi, député provincial au Katanga, ancien ministre des affaires humanitaires du premier gouvernement de la 3ème République.

Coupe de la CECAFA : Jour J-3 du coup d'envoi; Le Tp Mazembe séjourne déjà à Karthoum.

Le Tp Mazembe séjourne depuis le 21 juin à Khartoum au Soudan pour la Coupe de la Cecafa qui se tiendra du 30 juin au 12 juillet 2009.
Logée à l’Hôtel Palace, un cinq étoiles situé en bordure du Nil blanc, l’équipe s’est livrée aux entrainements au Karthoum Stadium. L’entraineur Diego Garzitto qui se confiait aux médias sur place a décidé d’entrainer ses joueurs très tôt matin, soit entre 6 et 8 heures du matin pour échapper aux fortes chaleurs de la journée. Il s’est réjouit néanmoins de l’excellente qualité de la pelouse du stade d’accueil très différente de celle de l’Hôtel Karavia de Lubumbashi où s’entraîne habituellement son équipe.
Pour le coach français des noir et blanc, la venue de l’équipe 7 jours avant la compétition s’inscrit dans le cadre d’une adaptation climatique et plus globalement d’une préparation sérieuse pour les quarts de finales de la ligue des champions d’Afrique. Vingt-six joueurs sont du voyage car, le rythme d’un match tous les deux jours est très soutenu pour la physiologie et qu’il faudrait souvent changer.
Malgré l’excellence de l’équipe qui est restée sur une longue série des victoires, Garzitto demande à ses poulains de donner le meilleur d’eux-mêmes. Il faudrait essayer de battre toutes les équipes en présence pour remporter la Coupe en jeu et entrevoir avec sérénité la ligue des champions. Il trouve qu’elles sont d’un bon niveau pour affronter Mazembe.
Dans les rangs des joueurs, le middleman Deo Kanda a pour sa part déclaré à la presse que l’ambiance est bonne au sein de l’équipe. Tous sont concentrés sur les objectifs à atteindre sur place au Soudan et pour la suite. Son coéquipier Tshizeu qui retrouve la pelouse verte après une longue absence confirme la sérénité au sein du groupe. Et promet des merveilles à ses fanatiques et ceux du Tp Mazembe restés à Lubumbashi.

Douze équipes ambitieuses pour une coupe

Dans cette compétition qui réunit 12 équipes de l’Afrique du Centre et l’Est reparties en 3 groupes, Mazembe fait figure de super-favori dans le groupe B. Celui-ci compte 3 autres équipes à savoir Kampala Council City (KCC) de l’Ouganda, Tanzania Prisons de Tanzanie et Benadir Telecom de Somalie. Les matches de ce groupe B commencent le 1er juillet au Khartoum Stadium et Mazembe sera opposé au Kcc après la rencontre entre Tanzania Prisons et Benadir Telecom.
Le groupe A aussi basé à Khartoum comprend 4 équipes : El-Merreikh (Soudan), Atraco (Rwanda), Mathare United (Kenya) et Kartileh/Djibsat (Djibouti). Tandis que le groupe C qui évoluera à Port-Soudan aligne Tusker FC (Kenya), Hey El-Arab (Soudan), Inter Stars (Burundi) et Miembeni (Zanzibar).La petite finale réunissant les perdants des demi-finales et la finale opposant les gagnants sont programmées au 12 juillet 2009.La phase des groupes ira du 30 juin au 5 juillet, les quarts de finale auront lieu du 7 au 8 juillet et les demi-finales du 9 au 10 juillet.
En groupe A, seuls Kcc et Tanzania Prisons ont déjà pris part à une compétition interclub africaine. Aucun d’eux n’a accédé aux quarts de finales des compétitions où ils ont été engagés. A la deuxième étape de ce tournoi, Mazembe pourrait s’inquiéter de croiser El-Merreikh qui a plus d’expérience que le reste.
Toutes les équipes restantes sont considérées par les chroniqueurs sportifs comme du menu fretin en dépit de la participation de certaines d’entre elles (Atraco, Inter Stars et Miembeni notamment) aux compétitions en cours de la Caf où elles ont été précocement éliminées. Elles ont cependant quelque chose qui fait la force des champions : l’ambition. Elles sont presque toutes le fruit de l’ambition des vrais amateurs du ballon qui mettent tous les moyens en jeu pour remporter des trophées. Après avoir été éliminées en Ligue des champions et en Coupe de la Caf, elles ont furieusement envie de remporter un autre trophée. Celui de la Cecafa dont le prestige est croissant en Afrique de l’Est devient intéressant pour leur palmarès. Mazembe ne se sera pas aussi fâché de l’accrocher à son tableau de chasse.

Source : nyota.net

Journée internationale de lutte contre la drogue : Le chanvre plus cultivé que le manioc au Maniema.

La population de la province du Maniema s’adonne plus à la culture du chanvre autrement appelé canabis qu’à celui du manioc. Ce constat malheureux a été fait hier à Kindu par Kanodo Angele, le représentant provincial de la lutte contre la drogue à l’occasion de la journée internationale contre ce stupéfiant.
Sur les ondes de la radio onusienne en République démocratique du Congo, Kanodo Angele déplore l’insuffisance des moyens investis dans la campagne lancée l’année passée par sa structure pour changer cette tendance. " Nous avions commencé à faire des émissions radiodiffusées " dit-il avant de reconnaître l’impact de ce média au sein de la population. " (…) beaucoup de gens nous entendaient parler à la radio et les consommateurs comme les cultivateurs avaient commencé à reculer " dans leur penchant à cette drogue, observe-t-il. Malheureusement, sa structure n’a pas été en mesure de poursuivre cette activité " (…) faute de moyens ", se désole-t-il. Et cette faiblesse, à l’en croire " (…) est un des facteurs qui justifient l’actuelle augmentation de consommation et de la culture des stupéfiants " dans cette partie du pays.
La situation actuelle dans cette ville est effectivement préoccupante. A notre source, Kanodo Angele démontre la recrudescence dans la consommation de cette drogue et la prolifération des points de vente et centres de consommation à Kindu. " Nous avons (…) observé qu’il y a la multiplication des points de vente dans presque toutes les communes, entre autres, à Lunguli, Mikelenge, un peu partout (…) ", affirme-t-il. Et ce qui est aberrant, " (…) les gens fument très librement le chanvre ici à Kindu ". La molle répression engagée jusqu’ici aura abouti à "(…) plus de 4 saisis des grandes quantités du chanvre, même planté en pleine maturité ", malgré le concours de " l’Anr et la police ", souligne-t-il.
L’intervention de ce représentant provincial de la lutte contre la drogue devient plus intéressante lorsqu’il soutient que ces deux services publics assistent son institution " (…) seulement pour ce qui concerne la répression ". C’est effectivement cette option de la " force " qui fausse et faussera pendant longtemps cette lutte. Tant que l’on n’aura pas changé de tactique en orientant cette lutte vers la sensibilisation sur la reconversion et la substitution, les résultats ne seront jamais probants. Il est vrai que l’aspect répression ne doit pas être abandonné. Mais le mieux est de parvenir à convertir les cultivateurs à une autre culture dont la valeur marchande est plus ou égale à celle du chanvre. Et la voie s’ouvre ainsi à l’épineux problème des infrastructures. Tout cultivateur assuré d’écouler sa production à des prix rentables serait moins enclin à s’investir davantage dans une culture à problème.
L’on n’arrêtera pas définitivement la culture du chanvre certes, mais on peut quand même inverser cette odieuse tendance. Plus de manioc que du chanvre dans les champs au Maniema est bon résultat, faute de l’idéal derrière lequel on s’époumonera sans jamais l’atteindre. Suite à l’incapacité des pouvoirs publics d’éradiquer la culture de la drogue, l’abus dans sa commercialisation et sa consommation reste une lutte permanente.

source : groupelavenir.cd

RDC - Conflits conjugaux : Faut-il présenter l’enveloppe salariale à son épouse ?

Cette problématique est un sujet à grand débat, selon les expériences de chaque couple. Des avis recueillis de nos lecteurs, sur le plan religieux, certains ont affirmé que dans un couple, quand il y a amour, on ne peut pas cacher son enveloppe à sa femme selon qu’il est écrit : " L’amour est patient ; ne dis pas de fausseté, ne soupçonne pas ". Et pour bien gérer le patrimoine, la transparence, la franchise et l’amour doivent être le soubassement d’ un amour bien défini, fondé sur cette alliance qui unit les deux conjoints ".
Du point de vue économique, il y a des hommes qui ont déclaré que certaines femmes ne sont pas économes. "Quand bien même vous lui remettez toute l’enveloppe, elle ne manquera pas de vous demander encore de l’argent pour acheter une boîte de tomate purée… . Socialement parlant, vous serez confrontés à d’énormes difficultés ; comme elle aura le monopole des entrées et sorties, même votre propre transport, vous ne l’aurez qu’avec beaucoup d’équations ".
Un autre aspect est celui de l’infidélité suscitée par le maigre salaire. Une femme dont le mari touche 30 mille francs congolais connaît déjà les limites de celui-ci. Et quand elle sera en face d’un homme qui touche plus que son mari, cette dernière sera tentée d’aller ailleurs par comparaison. La présentation de l’enveloppe salariale entraîne beaucoup des femmes à l’infidélité en voulant trop gagner. Un confrère a souligné que c’est mieux de servir madame journellement, cela vous donnera du crédit et fera de vous un bon patron que de tout remettre pour dépendre de l’autre.
L’homme et la femme doivent apprendre à bien gérer leurs avoirs. Avoir des initiatives et savoir aider l’autre à bien gérer. Comme nous l’avons évoqué ci haut, certains hommes ont déclaré que les femmes ne savent pas gérer. Par contre, il y a également des femmes qui témoignent que les hommes ne sont pas de bons gestionnaires.
Source : groupelavenir.cd

Conférence des gouverneurs : Pour la rétrocession des 40%, rien n’a changé.

Rideaux sur la Conférence des gouverneurs de province présidée à Kisangani par le chef de l’Etat. Entre autres recommandations prises, la réaffirmation de la mise sous éteignoir, pour un temps relativement long, de l’application de l’article 175 de la Constitution. En retour, les provinces sont assurées de bénéficier, cette fois, d’un ordre de paiement permanent auprès des succursales de la Banque centrale du Congo pour leurs dotations.
Finie la désillusion : les 40% des recettes nationales devant être alloués aux provinces sont pour plus tard. Jusqu’à nouvel ordre, c’est Kinshasa – donc le gouvernement central – qui garde la mainmise sur le compte du Trésor public national. C’est à lui seul qu’appartient le pouvoir de décision sur le partage de la cagnotte avec les provinces et les entités décentralisées.
La ville de Kisangani, dans la Province Orientale, a efficacement noyé l’ardeur des gouverneurs qui avaient, au nom de la Constitution et de leurs administrés, pris la tête de la croisade pour récupérer les 40% des recettes à caractère national générées localement.
A l’issue de la première Conférence des gouverneurs de province, présidée par le chef de l’Etat en personne à Kisangani, du 24 au 25 juin 2009, le compte rendu livré par le ministre de la Décentralisation et Aménagement du territoire, donne des indications dans le sens ci-dessus.
Il est dit notamment : «Après échanges sur les états des lieux des provinces, la Conférence des gouverneurs a formulé les avis et suggestions ci-dessous :… …l’institution d’un ordre de paiement permanent auprès des succursales de la Banque centrale du Congo pour les dotations au profit des provinces».
BATAILLE PERDUE ?

Ce n’est pas de la langue de bois. Il est donc clair que la bataille pour les «40% à retenir à la source» est perdue par les provinciaux. Du moins provisoirement, espérons-le. Les chefs des Exécutifs provinciaux se sont-ils dédits ? A y voir de près, ils se sont plutôt pliés par courtoisie, par respect de l’autorité. En tout cas pas par patriotisme.
Le commentaire de Simon Mbatshi Mbatshia, rapporté par Radio Okapi, est explicite à plus d’un titre. Pour le gouverneur du Bas-Congo, l’institution d’un ordre de paiement permanent est «un compromis trouvé entre le gouvernement central et les provinces … Il s’agit d’une approche de solidarité nationale par rapport à l’approche constitutionnelle de la retenue à la source». Réalisme. Pragmatisme. Voilà comment on peut expliquer le compromis de Kisangani. Et pourtant, dès le début, les gouverneurs fondaient la légalité de leur requête sur l’article 175 de la Constitution alinéa 2. Celui-ci stipule, en effet, que «la part des recettes à caractère national allouées aux provinces est établie à 40%. Elle est retenue à la source».
On se rappelle qu’à peine la revendication formulée par les provinciaux, le gouvernement s’est illustré par des tergiversations quant à l’application de l’article 175. Une chance pour lui : les soutiens à sa volte-face sont venus, plus tard, non seulement des institutions financières internationales mais aussi des partenaires extérieurs.

MARCHANDAGE LABORIEUX

Somme toute, le marchandage autour des 40% a été laborieux. Des audiences ont été tenues en haut lieu et des séminaires organisés à cet effet. Sans pourtant venir à bout de la principale revendication de chefs des administrations provinciales. Le président de la République est même personnellement descendu dans l’arène. Sans grand effet.
Le compromis de Kisangani soulève quelques questions. Connaissant la mauvaise habitude des autorités congolaises d’annoncer «le provisoire» alors qu’en réalité elles lui confèrent le caractère «définitif», la première Conférence des gouverneurs pourrait-elle inaugurer le changement ?
Question subsidiaire : quels gages le gouvernement central a-t-il donnés pour rassurer ses interlocuteurs que, cette fois, il tiendra sa promesse ? La question est non sans intérêt. Et ce, dans la mesure où, de notoriété publique, il est connu que le gouvernement a des engagements financiers importants tant envers la nation qu’envers ses partenaires extérieurs.
Qui ignore, dans ce domaine, que sans capacité réelle de collecter toutes les ressources revenant à l’Etat sur l’ensemble du territoire, le gouvernement brille par le sacre de la prédation et de l’impunité ?
De toutes les manières, le scepticisme des gouverneurs de province ne demande qu’à être balayé. Il n’y a, pour ce faire, que la mise à leur disposition effective de l’ordre de paiement permanent qui puisse témoigner du sérieux du deal de Kisangani.

Source : lepotentiel.com

Kinshasa, ville des rumeurs : Moïse Katumbi la nouvelle cible des acteurs politiques impopulaires.

Moïse Katumbi Chapwe, gouverneur du Katanga, ne cessera pas de sitôt d’être la cible des acteurs politiques en mal de positionnement. Tout est mis en œuvre pour le faire descendre de son piédestal où il se maintient depuis sa double élection au suffrage universel. La plus ridicule de ces suspicions est celle relative au détournement des fonds collectés à Lubumbashi l’année passée en faveur des déplacés de Goma. Mise au parfum de cette rumeur indigeste, la FEC-Katanga, grande contributrice de ladite collecte des fonds, se dit indignée et lave le gouverneur Moïse Katumbi de tout soupçon.
Une folle rumeur circule à Kinshasa depuis quelques jours sur un éventuel détournement des fonds et autres biens collectés en faveur des déplacés de guerre basés à Goma, dans le Nord-Kivu. Selon cette affabulation, le gouverneur de la province du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, serait pointé du doigt.
Joint au téléphone par notre rédaction, l’incriminé s’est réservé de tout commentaire. Toutefois, il a demandé de poser la question aux contributeurs, représentés par la FEC/Katanga ou, au besoin, à la Fondation Laurent-Désiré Kabila, en sa qualité de structure chargée de la coordination de toutes aides destinées aux déplacés de guerre et autres sinistrés de la ville de Goma.
« La FEC/Katanga est profondément indignée par cette rumeur qui révèle l’intention manifeste de leurs auteurs de vouloir porter un grand coup sur l’honneur et la dignité d’une personnalité publique, en l’occurrence le gouverneur du Katanga, représentant du chef de l’Etat dans cette province », a fait savoir une source de la FEC/Katanga ayant requis l’anonymat. Selon elle, si quelqu’un devrait se plaindre du détournement ou de la destination inconnue prise par les fonds collectés, ce serait en premier lieu les opérateurs économiques katangais : « Ce sont eux qui ont mis la main à la poche après avoir été sensibilisés par le gouverneur Moïse Katumbi ».
Et d’ajouter : « N’oubliez pas que le gouverneur du Katanga est un grand opérateur économique et, à ce double titre, il a contribué pour au moins le tiers de la collecte ». Pour le reste, c’est un tissu de mensonges et de suspicions, jusqu’aux plus rocambolesques, insiste-t-il en affirmant que la FEC/Katanga ne croit pas en ce détournement dont on fait tant de bruit dans la capitale. A son avis, à moins qu’on lui démontre le contraire, les fonds collectés à Lubumbashi doivent loger dans un compte dans une banque.
Ainsi, la FEC/Katanga reste convaincue qu’« on est en train de débiter des accusations gratuites, des contrevérités, des suspicions rocambolesques ».
Dans la capitale du cuivre, c’est l’émoi qui étreint les Katangais. Ceux-ci n’en reviennent pas de même que tous les Congolais qui en savent un bout sur la magnanimité légendaire du président-sponsor du T.P. Mazembe envers les nécessiteux et les laissés-pour-compte.
Pareilles rumeurs ne peuvent être distillées que par des détracteurs aux méthodes révolues. Ils usent des canaux démodés et inappropriés pour régler des comptes aux adversaires politiques qu’ils ne peuvent pas affronter selon les règles démocratiques.
« Moïse Katumbi, détourner des fonds destinés aux déplacés ? C’est tout simplement le monde à l’envers », s’est écriée Mme Rumb. « C’est scandaleux que l’on soit amené à trainer dans la boue une personnalité qui a montré son attachement aux valeurs humaines et fait de temps en temps preuve de grand cœur », a-t-elle ajouté.
Elle n’a pas manqué de qualifier cette médisance de pure mauvaise foi. Sa conclusion étant que « le Congolais est, pour ses compatriotes, un loup ».

COUP D’EPEE DANS L’EAU

Il est vrai que les déplacés du Nord-Kivu ont le droit de connaître la vérité sur la destination prise par les fonds collectés à Lubumbashi, au Katanga, en leur faveur. Mais, que des acteurs politiques obscurs s’en servent pour porter de fâcheux coups au bas de la ceinture à Moïse Katumbi, il y a problème d’éthique politique.
« C’est une pilule pas facile à faire avaler aux populations de cette ville qui n’ont pas du tout la mémoire courte concernant le grand cœur de Moïse Katumbi », a dit pour sa part un proche du gouverneur. « Comment peut-on imaginer qu’une personnalité comme Moïse Katumbi qui n’a jamais lésiné sur les moyens pour venir en aide à ses compatriotes de toutes les provinces puisse se faire hara-kiri en gardant par devers lui une collecte qu’il a lui-même initiée ? », s’est-il interrogé. Il estime que ce serait faire prendre aux Congolais des vessies pour des lanternes.
Interprétant les dessous des cartes de cette rumeur, il laissé entendre : « En mal de positionnement, les adversaires politiques de Moïse Katumbi ont frappé un coup d’épée dans l’eau. La cote de popularité du président –sponsor du T.P. Mazembe ne pourra jamais être entamée par des banalités de bas étage ».
Source : lepotentiel.com

vendredi 26 juin 2009

Décentralisation en RDC : le cas du district urbano-rural de Kolwezi expliqué par le député de Kambove Denis Kashoba.

La question de Kolwezi est une particularité, parce que le principe était que chaque district devrait être érigé en province. Kolwezi étant un district, mais malheureusement il a été omis dans son statut de devenir une province à part entière.
Comme d’aucuns le savent très bien, dernièrement les chefs coutumiers de Kolwezi ont remis au ministre de la Décentralisation et Aménagement du territoire, Antipas Mbusa, une pétition portant les signatures de 100.000 ressortissants de ladite ville réclamant l’érection de cette entité en province urbano-rurale, conformément à la constitution du 18 février 2006.Cette situation n’arrête de préoccuper plus d’un fils de ce coin du pays. C’est aussi le cas de l’honorable député Dénis Kashoba, élu de Kambove, au Katanga.
Dans une interview à bâtons rompus accordée à Impact News, ce parlementaire manifeste son désappointement suite au fait que Kolwezi ne soit pas considéré par le processus de décentralisation en cours.

Toutefois, l’interviewé a eu à répondre également à d’autres questions brûlantes d’actualité de l’heure, n’ayant aucun rapport avec la décentralisation, dont la révision du fichier électoral.Ci-après cette interview.

Comment trouvez-vous le processus de décentralisation en cours ?
La décentralisation ne pose à ce jour aucun problème. Peut-être que techniquement, il y a certains ajustements qu’il faut opérer. Mais jusqu’à ce jour, la Constitution est claire sur la décentralisation. Et que l’exécutif doit faire un effort pour que le plus rapidement possible l’on puisse matérialiser la volonté du peuple. Mais il est aussi triste de constater que jusqu'à ce jour, il y ait tant d’hésitations sur la question de la retenue au profit des provinces qui peut leur permettre de booster le développement à la base.

Qu’en est-il avec Kolwezi, ce district urbano-rural oublié par le processus précité ?
La question de Kolwezi est une particularité, parce que le principe était que chaque district devrait être érigé en province. Kolwezi étant un district, nous n’avons pas compris comment il a été omis dans son statut de devenir une province à part entière. C’est là qu’il y a anguille sous roche, étant donné qu’à ce jour, ce district est en train de flotter et il est donc légitime que les originaires de Kolwezi puissent s’interroger et se déterminer sur leur avenir.En vérité, la situation de Kolwezi est une injustice qu’il faille corriger le plus vite que possible. Et la solution passe par l’écoute des autochtones de la région.
Et c’est sous cet angle que je place la venue des Chefs coutumiers à Kinshasa pour faire entendre leur position au Parlement. C’est légitime et la démarche mérite d’être soutenue par tout Congolais de bonne volonté. Surtout que la Constitution actuelle pose le principe, même pour les provinces déjà connues, que « nul ne peut être contraint de vivre dans l’indivision ». C’est donc à la population, ressortissants de Kolwezi de dire ce qu’ils veulent sur le devenir de leur terroir et personne d’autre.Et c’est ce qu’ils font. Mais que eux ont la chance, puisque Kolwezi est en train de flotter, puisque ne faisant pas partie d’aucune autre future province, du moins dans l’état actuel de notre législation. Son sort ne sera fixé qu’avec la loi sur la délimitation des provinces et là il faut les écouter, les laisser opérer leur choix.

Mais certains politiciens trouvent ce déplacement comme étant une manipulation des grands intérêts politiques et financiers qui tireraient les ficelles, étant donné que les Chefs coutumiers ne peuvent pas avoir autant de moyens pour se déplacer et être logés à Kinshasa ?Quels intérêts politiques et financiers ?
Vous pensez que le district urbano-rural de Kolwezi n’a pas d’enfants capables de payer les billets pour leurs Chefs coutumiers ?Non, ne soyez pas méprisants. Si tout cela se fait dans une coordination et en harmonie avec la base, il faut encourager cela.A moins que l’on ait une idée derrière la tête. Et puis c’est quand même curieux que l’on n’insiste pas sur les démarches que les ressortissants du Kasaï, du Bandundu qui sont entrain de mener les mêmes démarches pour leur coin, mais pourquoi seulement cet acharnement contre les ressortissants de Kolwezi.De toute façon, même si légitimement j’ai des prétentions sur Kolwezi parce que mon père est de la région, je me sens bien dans le Haut-Katanga, chez ma mère.

Quid de la pétition et de la contre pétition sur le découpage ou non du Katanga ?
Soyons démocrates et la démocratie implique qu’il faut laisser les opinions s’exprimer.Ce n’est pas que comme je parle que j’ai raison. Mais que les gens qui pensent que je n’ai pas raison, me le fassent voir au lieu d’en faire un problème. Il faut analyser la situation dans toute sa globalité pour dire des choses dans la conformité avec la logique de la loi.J’ai eu la chance de ne pas avoir lu la pétition, ni la contre pétition. Ce qui est très important, c’est que la pétition ait des arguments et la contre pétition aussi, pour nous permettre de voir le juste milieu. C’est qu’il faut, c’est de mettre tout ça ensemble pour voir quelle est la solution adaptée et qui doit être conforme à nos textes de loi.

Quelle lecture faites-vous des opérations du fichier électoral en cours ?
Je souhaite tout simplement que la population congolaise puisse garder l’espoir. Nous avons la chance que la communauté internationale nous appuie dans ce processus électoral. Aujourd’hui, nous sommes en train de connaître l’opération de la révision du fichier électoral. Il faut que tout Congolais se fasse enrôler, parce que le jeu démocratique, sur lequel repose l’avenir de notre pays se joue dans les urnes. C’est en allant voter en âme et conscience que l’on désigne les dirigeants capables d’amener un avenir meilleur.C’est au peuple de décider des dirigeants qu’il mérite. Il ne faut pas passer le temps à se plaindre. Nous, dirigeants d’aujourd’hui, avons un mandat de cinq ans. En 2011, il faut que le peuple nous juge et nous sanctionne s’il le faut. Pour avoir ce pouvoir, il faut au préalable être enrôlé. A chacun sa conscience, c’est par là que passe l’espoir de notre cher et beau pays.

Vous venez là de terminer une session, la plus turbulente de cette législature, du moins jusqu’à ce jour, quel est le bilan que vous établissez ?
Le bilan est difficile à faire. Nous avons fait un mois sans travailler pour une question qui ne concernait même pas l’Assemblée Nationale. Dans les deux mois qui sont restés, l’Assemblée Nationale a pu faire quelque chose dans les limites des possibilités humaines.Le bilan est donc mitigé. La session de Mars a été très mouvementée, ce qui n’a pas permis aux Députés de travailler comme il se doit.

C’est au cours de cette session que l’on a découvert que l’Opposition en RDC est divisée, ce qui l’a fragilisée lors des élections tendant au renouvellement du nouveau Bureau ?
Ce que les gens doivent comprendre, est que l’Opposition en RDC est plurielle.Les élections du nouveau Bureau de l’Assemblée Nationale nous ont donné l’image du poids de chaque force en présence. Le bloc MLC en ce qui le concerne, est resté compact. C’est ce qu’il faut tirer comme leçon.

Que pensez-vous de l’échange des lettres entre la Présidence de la République et la Primature, au sujet des dérapages dans les dépenses des finances publiques ?
Dans la lettre de la Présidence, il faut relever que celle-ci constitue une mise en garde du Premier Ministre et rien d’autre.Si c’est vrai que tous ces dérapages que l’on déplore étaient l’œuvre du Premier Ministre, la sanction la plus logique ne serait pas celle de lui arracher l’ordonnancement des dépenses, mais plutôt de le faire partir.La population congolaise souffre et souffre énormément. Et l’on ne peut pas accepter qu’un dirigeant à ce niveau de responsabilité, ne puisse pas en prendre la mesure.La gestion rigoureuse des finances publiques est une des conditions qui peut nous permettre à moyen terme de stabiliser la monnaie, de protéger le pouvoir d’achat et de favoriser les investissements capables de générer l’emploi et les richesses.
Infos Impactnews tirées de digitalcongo.net

Le "King of pop", Michael Jackson, est mort.

Michael Joseph Jackson, né le 29 août 1958 à Gary (Indiana) et mort le 25 juin 2009 à Los Angeles (Californie), est un auteur-compositeur-interprète, danseur-chorégraphe, poèt et homme d'affaires américain. Septième d'une famille de neuf enfants, il a commencé sa carrière à l'âge de onze ans au sein des Jackson Five puis a commencé sa carrière solo en 1971 tout en restant membre du groupe. Surnommé par la suite « The King of Pop »,(en français « Le Roi de la pop »), il a sorti cinq albums studio figurant parmi les plus vendus au monde : Off the Wall (1979), Thriller (1982), Bad (1987), Dangerous (1991) et History (1995).
Michael Jackson est mort jeudi à l'âge de 50 ans dans un hôpital de Los Angeles où il avait été transporté en urgence pour un arrêt cardiaque. L'annonce de son décès a provoqué une onde de choc à l'échelle de la célébrité planétaire du "roi de la pop".
Répandue à travers le monde comme une traînée de poudre, la nouvelle a bouleversé nombre de célébrités et de fans, qui ont rendu un hommage ému à l'icône de la pop, devenue une star planétaire après la sortie du mythique Thriller en 1982, mais dont le parcours exceptionnel reste entaché par des zones d'ombre.
"Michael Jackson a été transporté à l'hôpital (...) Il était inconscient lorsqu'il a été admis et son décès a été constaté à 14h26 locales (23h26 suisses)", a déclaré un porte-parole de l'institut médico-légal du comté de Los Angeles, le lieutenant Fred Corral.Selon la presse américaine, Michael Jackson a été victime d'un arrêt cardiaque à son domicile de Holmby Hills, un quartier opulent du nord-ouest de Los Angeles où il louait un manoir depuis janvier. Il a été transporté en ambulance à l'hôpital Ronald-Reagan de l'UCLA (Université de Californie à Los Angeles), à quelques kilomètres de là.A l'extérieur de l'hôpital, des centaines de journalistes et d'admirateurs se sont rassemblés tout l'après-midi. Même scène à l'autre bout du pays, devant la légendaire salle de concerts Apollo de Harlem à New York, où certains badauds dansaient au rythme des succès de Jackson.

Le lieutenant Corral s'est refusé à toute précision sur les causes du décès, expliquant qu'une autopsie serait pratiquée, sans doute dès vendredi, pour les déterminer. Peu avant 19h00, le corps enveloppé dans un linceul blanc a été transporté à la morgue de Los Angeles, transfert filmé en direct par les télévisions locales depuis des hélicoptères.Un des frères aînés de Michael Jackson, Jermaine, est apparu brièvement devant la presse à l'hôpital.
Lisant un communiqué préparé, il a affirmé que les médecins avaient tenté de ranimer son frère pendant une heure, sans succès. Le visage ravagé par le chagrin, il a lui aussi évoqué un "arrêt cardiaque".De son producteur historique Quincy Jones, "totalement bouleversé", à Madonna, qui "ne peu(t) plus (s)'arrêter de pleurer", le monde du spectacle a rendu un hommage unanime à "l'une des figures les plus influentes et les plus emblématiques de l'industrie de la musique", selon les mots du gouverneur de Californie Arnold Schwarzenegger.
Retour sur scène sous médicaments
Le décès du "roi de la pop" intervient alors que le chanteur espérait effectuer son grand retour sur scène cet été à Londres avec une série de concerts, ce qui peut lui avoir été fatal.Michael Jackson prenait des médicaments pour se remettre en forme en vue d'un lourd programme de concerts prévu cet été à Londres, a affirmé jeudi Brian Oxman, avocat de la famille Jackson, interrogé sur CNN. Il s'agissait d'un traitement important. Sa mort n'est pas "quelque chose d'inattendu".
"Si vous pensez qu'il y a eu des abus dans l'affaire d'Anna Nicole Smith, ce n'était rien à côté de ce que nous avons vu dans la vie de Michael Jackson", a-t-il ajouté. Ancienne starlette et mannequin de Playboy, Anna Nicole Smith est morte à l'âge de 39 ans d'une surdose de médicaments.Tarak Ben Ammar, ami et ex-manager de Michael Jackson, a d'ailleurs qualifié vendredi de "criminels" les médecins "charlatans" qui ont profité selon lui du fait que la star était un "hypocondriaque" se bourrant de médicaments, à l'antenne de la radio française Europe 1. "Il se nourrissait mal, il n'avait pas une vie très saine, il ne pouvait pas faire de sport. Tout cela sur n'importe quel être humain aurait eu les mêmes conséquences", a-t-il conclu.
Depuis son acquittement en Californie en 2005 au terme d'un retentissant procès pour attouchements sexuels sur un adolescent, Jackson vivait quasiment retiré du monde, notamment à Bahreïn et Las Vegas. Fin mai, les organisateurs avaient annoncé que le lancement de la série de concerts avait été repoussé de quelques jours en juillet, assurant toutefois que cela n'avait "rien à voir" avec la santé de la star, qui a fait dans le passé l'objet de spéculations.
Doté d'une voix haut perchée reconnaissable entre toutes, danseur hors du commun, l'artiste était déjà reconnu alors qu'il n'avait pas dix ans, avant de passer progressivement au statut de star planétaire. Mais dès les années 1980, l'énigmatique Jackson montre des signes physiques et comportementaux étranges et, au-delà du phénomène musical, devient un phénomène tout court.En 1993, son image de doux excentrique vole en éclats avec la plainte d'un adolescent de 13 ans qui l'accuse d'attouchements.
L'affaire se règle à l'amiable contre 23,3 millions de dollars, une somme qui n'entame que peu une fortune alors estimée à 600 millions. Sa fortune avait depuis fondu, contraignant en 2006 le chanteur à restructurer une dette de quelque 170 millions de dollars, selon la presse américaine, en donnant à Sony une option d'achat sur la moitié de son prestigieux catalogue musical. Petite victoire dans un océan d'ennuis financiers, il avait récemment obtenu l'annulation d'une vente de ses objets personnels qui devait être organisée par la maison d'enchères Julien's en Californie.La star s'était produite en 1997 en Suisse. Michael Jackson avait donné un concert au stade de la Pontaise à Lausanne et un à Bâle, au stade St-Jacques.
Source : tsr.ch / fr.wikipedia.org

Saint-Eloi Lupopo, Champion 2009 de l'entente de football de Lubumbashi.

Le mercredi dernier, le Stade de la Kenya a vécu le sacre de la formation de St Eloi Lupopo pour le compte du championnat 2009 de l’entente de fooball de Lubumbashi. Le team bleu et or croisait pour son dernier match de championnat le CS Don Bosco. Le score du match était d'un but à 0 en faveur des cheminots.
La réalisation était l'oeuvre de Tamundele à la 62è minute, après une passe lumineuse Samake, l'Ivrorien; qui venait de prendre place quelques minutes avant. Cette victoire conclut pratiquement le sort du championnat, car Lupopo termine premier avec 47 points devant le TP Mazembe qui en totalise 43 avec un match de retard contre la meme équipe de Don Bosco.
Signalons également que sur terrain Mazembe a gagné tous les matchs et a fait un match nul contre le saint-Eloi Lupopo. L'ironie du sort pour ce championnat de Lubumbashi 2009, Mazembe a vu être rétranché trois points pour un match qu'il ne jouait pas; car le match qui avait opposé le saint-Eloi Lupopo et New Vijana Katuba s'est terminé à queu de poisson après le jet des pierres des supporteurs de Vijana, consideré à tort comme des supporteurs de Mazembe par les décideurs de l'Eflu. Si on veut faire respecter la loi, elle doit s'appliquer à tous parce que ce n'était pas la première fois de vivre cette scène de jet des pierres au stade Kibassa Maliba de la Kenya.
La lutte pour la troisième place reste ouverte entre l’AS New Soger (actuel 3è au classement avec 40) et le CS Don Bosco (4è , 38 pts) à qui il reste encore une rencontre, le dernière de la saison 2009 de ce championnat contre le Tout puissant Mazembe.

Conférence des gouverneurs de Kisangani : 45 000 Km de routes de desserte agricole seront réhabilités.

Les rideaux sont tombés jeudi sur les premiers travaux de la Conférence de gouverneurs qui se sont tenus à Kisangani, dans la province Orientale, du 24 au 25 juin et qui ont été présidés par le Chef de l’Etat, le président Joseph Kabila. On retiendra de cette rencontre, notamment, l’annonce du démarrage de la réhabilitation des routes de desserte agricole sur l’ensemble du territoire national.
Selon le ministre de l’Intérieur, porte-parole de la conférence, les travaux de Kisangani ont débouché sur un certain nombre de recommandations et résolutions dans les divers domaines de la vie nationale. Concernant la reconstruction et le développement de la RDC, les conférenciers ont annoncé le démarrage du programme de réhabilitation des routes de desserte agricole par le système du cantonnage manuel.
Ce programme concerne les premiers 45 000 kilomètres de ces routes du pays. Autre décision importante dans le domaine social, économique et financier, il est institué un ordre de paiement permanent auprès des succursales de la Banque centrale pour els dotations des provinces. Sur le plan politique, la conférence a décidé le renforcement de l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire national, l’accélération de la mise en œuvre de la décentralisation ainsi que la suppression des barrières et toutes sortes de tracasseries. La prochaine conférence est prévue en décembre 2009 à Mbandaka.
Source : radiookapi.net

jeudi 25 juin 2009

Pont Kinshasa - Brazzaville , bientôt une réalité

La RDC et la République du Congo ont signé mercredi à Kinshasa, en marge de l’ouverture de la conférence de la CEEAC (Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale), un protocole d’entente pour matérialiser le projet de construction d’un pont route-rails entre les deux rives du fleuve Congo. Un projet qui n’est cependant pas du goût de l’Assemblée provinciale du Bas-Congo.
Du rêve à la réalité, le pont route-rails sera, donc, bel et bien construit entre Kinshasa et Brazzaville. Olivier Kamitatu, ministre congolais du Plan et Justin Baly Megot, ministre à la présidence du Congo Brazzaville chargé de l’intégration régionale et NEPAD, ont signé le protocole d’entente de ce projet.
Pour ces deux hommes d’Etat, un pas historique vient d’être franchi qui permettra de faciliter la circulation des personnes et des biens entre les deux pays. Olivier Kamitatu explique l’importance du projet : « La RDC est une puissance économique qui se redéploie. Il ne faut pas avoir peur de notre poids politique et de notre poids économique. Mais, nous avons besoin de différentes portes avec nos 9 voisins. Une des portes sera précisément le pont route-rails entre Kinshasa et Brazzaville. On n’a pas voulu simplement faire ce pont. Nous avons décidé que nous ferions le chemin de fer, avec l’appui de la Banque africaine de développement, avec l’appui de la CEEAC, entre Kinshasa et Ilebo. Puisque déjà Ilebo est connecté à Lubumbashi, et Lubumbashi est connecté à l’Afrique australe.
Nous aurons une voie souveraine pour nos matières premières qui viennent du Katanga et du Kasaï vers Kinshasa. Nous aurons également une voie qui ira de Kinshasa vers le Congo Brazzaville, vers le Cameroun, vers l’Afrique de l’Ouest. Donc, nous allons connecter l’Afrique. C’est un projet extrêmement ambitieux. Il fallait aujourd’hui franchir le pas. »
Un projet plutôt mal accueilli au Bas-Congo, du coté de l’Assemblée provinciale du Bas Congo, ce projet n’est pas bien accueilli. Pour son président François Kimasi, le développement de cette province n’est pas pris en compte, parce que, d’après lui, un pont entre Kinshasa et Brazzaville entraînera la perte de certaines ressources issues de la nationale numéro un entre Matadi et Banana. « Pour le Bas-Congo, et que les ressources nationales doivent transiter par Brazzaville, et couper la route nationale qu’est Matadi et Banana, la République Démocratique du Congo perd en sécurité et en garantie », a expliqué à son tour François Kimasi.
Et de poursuivre : « Les Congolais, peut-être, ne connaissent pas ça, nous qui connaissons l’affaire, c’est depuis longtemps que ç’a commencé. Même le maréchal a laissé ça, il s’est toujours opposé à cela. Je ne sais pas comment tout à coup les autorités accèdent à ça. Et les autorités du Congo ont peur de dire la vérité au peuple congolais. Mais, je le dis : c’est une perte, c’est une faiblesse et la République Démocratique du Congo le paiera très cher. »

Source : radiookapi.net