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dimanche 28 juin 2009

Abbé Apollinnaire Malu Malu : « Je ne serai pas membre de la Ceni » .

C'est clair. L’abbé Apollinaire Malu Malu ne sera plus membre de la future Commission électorale nationale indépendante, Ceni. Pour le prêtre catholique, le mandat que sa hiérarchie lui a confié pour faire ce travail avait ses limites. Il est temps, a-t-il souligné lors d’une visite à Kisangani, d’aller répondre à ses exigences pastorales. Toutefois, le prêtre précise qu’il détient encore le pouvoir juridique de préparer les prochaines élections locales en RDC.
Le président national de la Commission Electorale Indépendante, CEI, explicite sa pensée : «Comme le savez,la CEI va bientôt terminer son travail. Elle aurait pu terminer avant, mais c’est le parlement qui n’a pas pu voter la loi sur la Ceni à temps. Donc, la CEI cédera la place à la Ceni.»
Cependant, l’abbé Malu Malu apporte une précision de taille : « Mais conformément à l’arrêt de la Cour suprême de justice, la CEI a encore les pleins pouvoirs pour préparer les élections urbaines, municipales et locales et déjà pour organiser actuellement le fichier électoral. En attendant la Ceni, nous sommes au travail et nous travaillons jour et nuit, d’une manière optimale ».

Le président de la CEI n’entend pas briguer un poste à la future Ceni, tant il pense reprendre ses activités pastorales : «J’avais déjà annoncé que je ne serai pas membre de la Ceni parce que je suis prêtre. Je réponds à une hiérarchie et je sais que mon évêque m’avait autorisé à travailler dans la CEI pendant la transition. Donc, à la fin de la CEI, je serai à la disposition de mon évêque.». Source : radiookapi.net


Portrait de Apollinnaire MALU MALU

L'Abbé Apollinaire Malu Malu Muholongu, né en 1962 à Muhangi (territoire de Lubero), est un ecclésiastique et un homme d’état de la République démocratique du Congo. Il est l’actuel président de la Commission électorale indépendante.
Originaire du Nord-Kivu, il appartient à l’ethnie Nande. Il obtiendra un doctorat en Sciences politique à l’Université de Grenoble-II (Université Pierre Mendès-France) en 1988, ainsi que plus tard une maîtrise en Sciences des droits de l’homme, et un diplôme d’études approfondies en Sciences politiques, en philosophie et en théologie à Lyon.
Entre 1993 et 1996, il est curé de la paroisse de Monestier-de-Clermont, dans le diocèse de Grenoble. En 1997, il revient en RDC, où il occupera la fonction de vice-recteur puis de recteur à l’Université du Graben à Butembo. Il y est également président du Consortium agriculture urbaine de la Ville.
En 2003, il est nommé Expert au Service présidentiel d'études stratégiques attaché au Cabinet du Président de la République Joseph Kabila. En 2004, il est nommé à la tête de la Commission électorale indépendante, chargé de superviser l’enrôlement des électeurs et de l’organisation des différentes élections devant se tenir en RDC en 2005 et 2006. Fin 2007, il est notamment en charge des travaux préparatoires de la Conférence de Goma en vue d'une issue à la guerre du Kivu.
Le 20 mars 2008, il reçoit un Honoris Causa de l'Université de Liège pour avoir réussi à organiser des élections démocratiques et transparentes dans la République Démocratique du Congo, qui était alors un pays très instable politiquement parlant.

Un congolais se demande : La république démocratique du Congo est - elle indépendante?

Réflexion d’un citoyen congolais à la veille du 30 juin 2009, 49ème anniversaire de l’indépendance.
Des faits qui parlent d’eux-mêmes :
1. La Banque Mondiale et le Fond Monétaire International contrôlent la Banque Centrale du Congo, en lui envoyant un superviseur. Or, la Banque Centrale est l’un des attributs de la souveraineté d’un pays.
2. Le Franc congolais n’est plus la monnaie de référence officielle. Toutes les institutions officielles utilisent le dollar américain. La monnaie aussi fait partie des attributs de la souveraineté d’un pays.
3. Les ONG internationales, dites humanitaires, pour venir à l’Est du Congo, ne demandent même pas d’autorisation. Elles viennent avec leur drapeau, leurs fréquences déjà programmées et s’installent.
4. La politique et le commerce congolais restent toujours extravertis, depuis l’époque coloniale. Aucun effort d’adaptation au contexte actuel.
5. Les programmes scolaires nous sont imposés de l’extérieur et changent continuellement, selon les orientations de l’UNESCO. Il n’existe pas encore de programmes scolaires conçus au Congo.
6. Même le draft de la loi fondamentale, la Constitution, a été conçu à l’extérieur, en Afrique du Sud.
7.Aujourd’hui, le Congo est occupé par plusieurs pays :
- Dans la partie orientale (Haut Uélé) se sont installés les Bororo, éleveurs armés venus du Soudan, de la Libye, du Centrafrique, du Tchad, avec leurs familles et leur bétail, en chassant la population locale.
- Dans l’Ituri, c’est l’Ouganda qui ne cesse d’avoir mainmise.
- Kahemba, dans le Bandundu, est occupé depuis trois ans par les Angolais.
- Au Katanga (affaire Kapingu), la Zambie veut occuper une partie du territoire congolais.
- Tout le Nord-Kivu appartient déjà de facto au Rwanda, qui est en train de s’installer aussi au Sud.
-Kivu, dans le groupement de Kalonge (en territoire de Kalehe) et en celui de Luhago (territoire de Kabare).
8. Quant à certaines troupes au front au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, il n’y a plus de doute qu’il s’agit de militaires Rwandais et Ougandais. En outre, à peu-près cinq groupes armés étrangers - la LRA, le NALU, les FRF, les FDLR et le RUD - occupent des parties de l’Est du Congo.
9. Toute cette situation est connue par les Nations Unies, représentées au Congo par la MONUC, mais elles préfèrent se taire. L’Organisation des Nations Unies est-elle conçue par les grandes Puissances pour dominer le monde ? Avec ses Casques bleus qui s’éternisent et ne protègent pas la population et sa justice à double vitesse, est-elle utile ou néfaste pour l’humanité?.
10. Pour commémorer le 49ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le Gouvernement congolais organise à Goma, au Nord-Kivu, une foire agricole, où seront présents des officiers rwandais, ougandais et autres. Or, des dizaines de milliers d’habitants du Nord-Kivu ne savent plus cultiver leur terre, étant entassés dans des camps de déplacés. Quelles sont les sous-cartes de cette initiative ?

Si les Grandes puissances laissaient le Congo faire, nous pourrions beaucoup faire. Qu’on laisse la souveraineté à notre pays, nous saurons le gérer. Il faut aussi que la population congolaise sache que l’indépendance ne se décrète pas sur papier, elle s’acquiert par la détermination d’un peuple. Le peuple congolais est appelé à s’organiser pour arracher son indépendance qui lui manque. Elle n’est pas un cadeau qu’on donne, mais un acquis mérité par un peuple. Nous n’avons pas un autre pays : nous n’avons que le Congo que nous devons réellement posséder. Nous devons nous faire respecter par les autres peuples du monde. C’est une obligation citoyenne.

Source : congoforum.be/fr

SNEL : Modernisation du système de distribution de l'électricité.

La Société nationale d’électricité (SNEL) a récemment revu à la hausse la tarification de consommation de l’énergie électrique. Cette majoration est décidée par le gouvernement à travers le ministère de l’Economie. L’Administrateur délegué général de cette société justifie cette mesure par le fait que l’énergie électrique est soumise aux règles du marché et que depuis plus de dix ans, les coûts de la fourniture électrique étaient restés inchangés.
Aussi, actuellement à Kinshasa, la Société nationale d’électricité met en place un nouveau mode de distribution du courant électrique dans la ville de Kinshasa. Depuis jeudi dernier, elle installe des compteurs dans quelques quartiers de la capitale, notamment la Cité verte, Mont fleuri, le quartier GB. D’après l’ADG de la Snel joint au téléphone, ces compteurs permettent de fournir de l’énergie seulement aux abonnés en règle de paiement, mais aussi d’éviter le gaspillage de l’énergie électrique.
Espérons que cette majoration des prix et cette modernité permettront à cette entreprise publique de remplir sa mission; le transport et la distribution de l'électricité à ses abonnés.
La nouvelle approche est simple, accessible à tous et présente de nombreux avantages. Dès ce lundi 29 juin, des équipes des journaliers formés sillonneront les rues des quartiers ciblés. Ils feront le porte à porte pour identifier chaque point alimenté, chaque client et voir l’état de sa logette, ce qu’elle contient en vue de répondre à la demande de compteur. Une fois tous ces éléments réunis, la Snel procédera à l’installation proprement dite des compteurs à prépaiement. L’utilisation de ce compteur sera simple.
Il suffira au client d’acheter une carte contenant un code. Le code est introduit dans le clavier du compteur qui affichera le nombre de kilowatt/heure qu’il a acheté. Le clavier indiquera immédiatement qu’il y a du courant ainsi que l’énergie consommée quotidiennement. Quant à la tarification, c’est-à-dire la fixation du prix du kilowatt, elle sera décidée après concertation des experts des ministères de l’Energie, des Finances, du Budget ainsi que de la Snel en tenant compte du niveau social du consommateur.Ce système de gestion des compteurs à prépaiement va être implanté dans les villes de Kinshasa et de Lubumbashi puis s’étendra après quelques temps sur toute la République. La Snel a mûri ce projet qui se réalisera en partenariat avec la firme sud-africaine Connect Africa Technologies (PTY) Ltd, représentée au Congo par M. Nicolas Tsasa.
Source : digitalcongo.net

Kongolo : brouille entre l’autorité territoriale et la Regideso - Kongolo.

Un bras de fer oppose depuis une semaine l’administrateur du territoire de Kongolo et le responsable de la station de Regideso, à 350 kilomètres à l’ouest de Kalemie. A l’origine, le non paiement des factures de consommation d’eau au grand marché de Kongolo et à la résidence privée de l’administrateur de territoire en charge des finances.
La coupure d’eau potable au grand marché de Kongolo et à la résidence privée de l’administrateur du territoire en charge des finances, c’est la goutte d’eau qui fait déborder le vase. Le chef de station de la Regideso justifie, dans une lettre officielle, la coupure par le non respect de l’engagement pris par le territoire bientôt une année et demie.

Kimbokoto Mulongo explique : « Si le territoire ne parvient pas à honorer ses engagements, moi, je dois intenter une action en justice contre le territoire pour pouvoir entrer dans mes droits, de manière à nous permettre de fonctionner, parce qu’on doit acheter du carburant….»De son côté, l’administrateur du territoire, en fonction depuis deux mois affirme avoir hérité d’une situation qu’il compte régler avec le temps.
Georges Lubulo Mupompa appelle le chef de la station de la Regideso à une collaboration responsable : « Un arrêté signé par François Mwamba en 2004 comme ministre du Budget dit même que les édifices publics ne paient pas le courant et l’eau, y compris la résidence de l’administrateur du territoire, ça se fait par compensation. J’ai demandé qu’il me fournisse les pièces qui prouvent que c’est le territoire qui s’était engagé à le faire. Il n’est pas encore en mesure de les fournir. Je le mets en garde parce qu’il est en train de dire qu’il va susciter un mouvement de soulèvement de la population. S’il le fait, il trouvera la police….»

Source : radiookapi.net

Lubumbashi : forum social congolais pour mettre l’homme au centre de toutes les activités.

Les participants réfléchissent notamment sur un thème spécifique retenu pour le Katanga à savoir, l 'agriculture et les mines : comment faire la coopération ? Ce forum social congolais qui s’est ouvert samedi à Lubumbashi durera quatre jours. Objectif : sensibiliser toutes les forces vives de la nation et de l'extérieur sur le fait de mettre le citoyen congolais au centre de tous les problèmes politiques, économiques et sociaux.
Une délégation de la Province Orientale fait partie des participants à ce forum. Elle s'engage à combattre la pauvreté des creuseurs artisanaux de cette province pour qu’ils profitent réellement des minerais qu'ils exploitent.

Victor Nzuzi, l’un des membres de cette délégation, explique : « En Province Orientale, les creuseurs ont les diamants, mais les gens qui s’en réjouissent ce sont les acheteurs et les négociants. Ils les compriment »Comme solution, VM. Nzuzi préconise d’abord la vulgarisation du code minier parce que, dit-il, les creuseurs ne connaissent pas le code minier.
Deuxièmement, le gouvernement doit payer comme il se doit les agents des services publics qui oeuvrent dans des carrières. Tant qu’ils seront bien payés, ces agents ne vont plus tracasser les creuseurs, estime M. Nzuzi. Enfin, il demande aux ONG d’encadrer les creuseurs en coopératives, en comités locaux de développement. Plus ils sont ensemble, mieux ils pourront de l’avant dans le développement, conclut-il.

Source : radiookapi.net