Site de Kalumba Joël ; Votre blog - identité

vendredi 19 juin 2009

Les Escrocs à Lubumbashi : imaginatifs et persuasifs.

Très persuasifs, les escrocs et leurs réseaux sont de plus en plus nombreux et imaginatifs à Lubumbashi. Parfois ce sont des voisins qui trompent et ruinent la vie des gens crédules. Pour les dissuader, la police poursuit et arrête tous ceux qui y ont participé quand elle les trouve…
"Chaque jour des hommes et des femmes sont piégés par des beaux discours et se font avoir", explique Gédéon Madjunda, Officier de police judiciaire (OPJ), chargé des statistiques de la criminalité à l’Agence nationale des renseignements (ANR) de la police du Katanga. Environ 80 personnes sont arrêtées chaque mois pour escroquerie à Lubumbashi. En 2008, 786 cas d’escroquerie ont été enregistrés, et 1019 personnes ont été arrêtées. Il appelle la population katangaise à la vigilance. Il ajoute : "Un escroc peut monter un mensonge tellement bon à entendre qu’il est difficile de le distinguer de la vérité. Il utilise la ruse et les moyens frauduleux pour se faire remettre les biens, sans violence.
"Les formes d’escroquerie sont multiples. "J’ai perdu une somme colossale en croyant à un interlocuteur inconnu", dit, consterné, un vieux devenu pauvre, habitant Kamalondo, une commune de Lubumbashi. Kadima Nsana, 63 ans, explique : "J’ai vendu ma parcelle, sachant que j’avais de l’argent, un de mes voisins m’a proposé d’en donner à un réseau d’Ouest-africains qui nettoient des billets noirs avec un produit spécial et en fabriquent des faux dollars, pour que j’en ai davantage. Quatre jours après tous ont disparu." Ces nettoyeurs de billets, appelés à Lubumbashi "frappeurs", ont des connexions avec des Congolais qui s’informent dans leurs quartiers respectifs sur des gens qui ont de l’argent. Ils les dupent et leur proposent de multiplier des billets, à condition de se repartir le surplus. "Ils m’ont demandé de donner 10 000 $ pour qu’ils m’en produisent 20 000. Je ne savais pas que mon voisin était l’un des leurs", lâche Kadima Nsana, visage triste se souvenant de sa fausse affaire.
Croire à son interlocureur; fin 2008, un pasteur visiteur d’une Eglise évangélique en provenance de la Tanzanie, a récolté l’argent des fidèles croyants, leur promettant de les amener aux Etats-Unis, sous prétexte que son Eglise avait reçu des bourses d’études théologiques des missionnaires et recherchait un grand nombre de gens. Mais il a vite disparu dans la nature. Roger Ngombo raconte : "Je lui ai fait confiance, il avait l’air sérieux. Il ne ressemblait pas à un escroc, pourtant il l’était. Il m’a pris toutes les économies de la famille."A deux mètres du même endroit, Djo Malamba se plaint aussi. Il a versé l’argent à un commissionnaire pour dédouaner sa voiture à Kasumbalesa (la frontière Zambie-RDC). Fausse affaire. "Il l’a dédouané et a changé de destination. J’ai appris qu’il était à Likasi (la deuxième ville du Katanga, Ndlr), je l’ai suivi sans succès… Plus tard, il est tombé dans les mains de la police, toujours pour escroquerie."Aux statistiques de l’ANR à Lubumbashi, l’escroquerie vient en deuxième position après l’abus de confiance.
Pour John Manzau, un économiste qui analyse la situation, les causes sont liées à la crise multiforme que traverse la ville minière. "Tous ces travailleurs devenus chômeurs puisque les minings ont fermé, doivent manger, explique-t-il. Faute de mieux, ils vivent des moyens frauduleux. Aujourd’hui, tout interlocuteur inconnu fait peur. Pourtant, il y a trois ans, on se faisait confiance." Point de vue que ne partage pas Madjunda, qui trouve que l’escroquerie est surtout un comportement. "Nous avons arrêté des escrocs qui ont des moyens pour vivre loyalement. Mais ils récidivent, ils continuent à escroquer, c’est leur nature."

A bon entendeur, Salut !!!!

Source : syfia-grands-lacs.info

Les Etats-Unis prêts à appuyer la recherche nucléaire en RDC.

Le gouvernement américain est disposé à soutenir la République démocratique du Congo (RDC) dans les domaines de la recherche scientifique, technologique et nucléaire, a annoncé mercredi à Kinshasa Carolyn MacKenzie, envoyée spéciale de l'International Nuclear Materials Protection and Cooperation, un programme du gouvernement américain.
"Le gouvernement des Etats-Unis est déterminé à appuyer le Commissariat général à l'énergie atomique (CGEA)/Centre régional d'études nucléaires de Kinshasa (CREN/K), pour son rayonnement", a indiqué Mme MacKenzie, à l'issue d'un entretien avec le ministre congolais de la Recherche scientifique, Joseph Lititiyo Afata.
Cet appui s'étendra aussi à la mise en place d'une nouvelle structure de source neutron et aux domaines de radiothérapie ainsi qu'à la formation du personnel du CGEA/CREN-K, a poursuivi Mme MacKenzie, invitée du cinquantenaire du nucléaire congolais.
Elle a en outre signalé des "avancées significatives" dans les discussions entre les gouvernements américain et congolais en matière nucléaire.
En mai 2009, le gouvernement congolais avait pris un certain nombre de mesures relatives à la réhabilition du réacteur atomique TRIGA MARK II et du laboratoire, ainsi qu'au finissage des travaux de construction du collecteur et du mûr de clôture du CREN-K.
La RDC avait joué un rôle important pendant la période initiale de l'énergie atomique. Le premier réacteur atomique qui a fonctionné dans le monde, au stade de football de Chicago (Etats-Unis) fut construit avec l'uranium qui venait de la RDC.
En 1939, l'uranium congolais avait été mis à la disposition du gouvernement américain, par l'ex-Union minière du Haut Katanga (UNHK) actuelle Générale des Carrières et des mines (GECAMINES), pour les premières expériences d'Enrico Fermi sur la fission contrôlée.
Le 6 juin 1959, la RDC, alors colonie belge, avait procédé au lancement d'un réacteur nucléaire de recherche TRIGA MK 1 à Léopoldville, aujourd'hui Kinshasa.

Source : cctv.com

Le RCD au bord de l'éclatement.

Une des plus grandes formations politiques du pays, le Rassemblement congolais pour la démocratie (RCD) traverse depuis quelques semaines une période de turbulences consécutive à la lutte de leadership entre les différents membres de ce parti politique créé en 1998.
Au cours de la conférence de presse qu'il a tenue à Kinshasa jeudi 18 juin 2009 au siège du Rassemblement congolais pour la démocratie, le président National du RCD, Azarias Ruberwa a affirmé qu'il restait jusqu'à ce jour le président national du RCD , conformément au texte qui régit le parti. Maître Azarias Ruberwa a fustigé le comportement peu démocratique de certains membres du parti qui cherche à le faire partir de la présidence de cette formation politique. L'ancien vice-président de la République a également souligné que l'acte commis par ces membres du parti dénote de l'immaturité politique qui caractérise l'ensemble de la classe politique congolaise.
" Nous avons un problème de culture politique dans notre pays depuis plusieurs années. Je crois que sincèrement nous devons apprendre à nos opérateurs politiques à cultiver des valeurs de constance ", a-t-il fait remarquer.
Les membres du collège de fondateurs du RCD se réuniront dans les prochains jours pour examiner le cas de certains membres et cadres du partis qui ; selon lui, ont créé l'anarchie au sein du parti, en initiant une procédure de destitution contre sa personne. " Le collège des fondateurs cherchera à sanctionner ceux des membres du RCD qui, sans aucun mandat, violent les textes du parti et créent un climat d'anarchie au sein du parti ", a déclaré le président Azarias Ruberwa. Dans sa démarche, Azarias Ruberwa est soutenu par certaines grosses pointures du parti telles que le sénateur Moïse Nyarugabo, Maître Matadi Nenga, Hubert Efole…
Source : lobservateur.cd

Katanga : 100.000 signatures récoltées pour réclamer la création de la province urbano-rurale de Kolwezi.

Les chefs coutumiers de Kolwezi ont remis au ministre de la Décentralisation et Aménagement du territoire, Antipas Mbusa, une pétition portant les signatures de 100.000 ressortissants de ladite ville réclamant l’érection de cette entité en province urbano-rurale.
Le ministre de la Décentralisation et aménagement du territoire, Antipas Mbusa Nyamwisi, a conféré jeudi à Kinshasa avec une délégation de chefs coutumiers de Kolwezi (Katanga), venue lui remettre une pétition portant les signatures de 100.000 ressortissants de cette ville, réclamant l’érection de cette entité en province urbano-rurale, conformément à la constitution du 18 février 2006.
Selon les chefs coutumiers Kasanga et Mwantwe, le désir de la population du district urbano-rural de Kolwezi est de voir celui-ci se muer en province, à l’instar d’autres districts du Katanga qui vont bénéficier de ce statut pour assurer le développement de leurs entités dans le cadre du processus de la décentralisation.Le porte-parole des interlocuteurs du ministre Mbusa a souligné que la demande d’obtenir la province est très forte.
C’est la raison pour laquelle la délégation des chefs coutumiers originaires des différents villages du district de Kolwezi a rencontré le ministre de la Décentralisation et aménagement du territoire, qui a la charge de la mise en œuvre du cadre stratégique de la décentralisation et du découpage de la RDC en 26 provinces, pour solliciter la prise en compte des desideratas de la population urbano-rurale de Kolwezi.Il a, par ailleurs, souligné que la même pétition a été remise aussi au ministre de l’Intérieur et de la sécurité, aux présidents des deux chambres du Parlement, au cabinet du Premier ministre et à la Présidence de la République.

Source : Infos ACP tirées digitalcongo.net