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dimanche 21 juin 2009

Examen d’Etat 2009 : tout est fin prêt pour le début des épreuves ce lundi 22 Juin 2009.

A l’exception des territoires de Dungu et Faradje situés dans la province Orientale, les épreuves de la session ordinaire de l’examen d’Etat 2009 débutent ce lundi 22 juin 2009 à travers l’ensemble du territoire national et dans certains pays limitrophes où fonctionnent certaines écoles dispensant le programme national (congolais) de l’enseignement. Ces épreuves ont été repoussées en août prochain pour ces deux territoires à cause de l’insécurité qui y a prévalu, œuvre de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA) sur décision du ministre de l’EPSP.
Tout est fin prêt pour le début des épreuves proprement dites de la session ordinaire de l’examen d’Etat 2009 ce lundi 22 juin 2009. C’est du moins ce que l’on peut dire après la visite, hier dimanche 21 juin 2009, de deux centres abritant ces épreuves par le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP), Maker Mwangu Famba.
En se rendant dans ces deux centres, 24 heures auparavant, le ministre voulait se rendre compte de l’organisation matérielle. Il s’est intéressé, a-t-on constaté même aux petits détails pour voir si rien ne pouvait empêcher le bon déroulement de ces épreuves. Il a saisi cette occasion pour donner aux chefs des centres visités les dernières instructions, tenant à tout prix à voir ces épreuves se dérouler sans anicroche.
L’Institut de Maluku, situé dans la commune du même nom et qui va abriter le centre d’examen d’Etat, a été la première étape de la visite du ministre de l’EPSP. Ici, à en croire le chef de centre, l’inspecteur Makuba Nawaba, 426 candidats ont été enregistrés. Les épreuves vont se dérouler dans des locaux qui ont reçu une nouvelle couche de peinture. « Rien n’est ménagé pour que ces épreuves se déroulent dans de bonnes conditions », a dit le chef de centre au ministre Mwangu Famba. Cela, après la visite des locaux. Avant de terminer sa visite, le n° 1 du ministère de l’EPSP a assisté à la cérémonie de remise et reprise entre le chef d’établissement de l’Institut de Maluku et le chef de centre.
Pour terminer, le ministre Mwangu Famba a été informé de la décision portant suspension, pendant le déroulement des épreuves de l’examen d’Etat, des activités relatives à la révision du fichier électoral initiées par la Commission électorale indépendante (CEI) qui se déroulent au sein de l’Institut de Maluku.
Le ministre Mwangu Famba qui s’est rendu ensuite à l’Institut Maman Sifa, situé dans la commune de la N’Sele et qui va abriter ces épreuves, a été informé de l’enregistrement de 524 candidats, dont 141 filles et 333 garçons. Ces candidats viennent de dix options.
Intervenant à cette occasion, le chef de centre a rappelé aux surveillants des classes l’engagement sur l’honneur. Lequel consiste notamment à empêcher la fraude dans le chef des candidats, à ne pas faire des va-et-vient inutiles pour ne pas déranger ces derniers. « Lorsqu’ils constatent une anomalie, les surveillants des classes devront tenir informer le chef de centre et non personne d’autre », a insisté le ministre.
A l’exception des territoires de Dungu et Faradje, situés dans la province Orientale, les épreuves se déroulent à travers l’ensemble du territoire national et dans quelques pays limitrophes où fonctionnent quelques établissements scolaires dispensant le programme national (congolais) de l’enseignement, dont l’Angola et la Tanzanie.
Sur décision du ministre de l’EPSP, les épreuves ont été repoussées au mois d’août prochain dans les deux territoires à cause de l’insécurité qui y avait prévalu il y a quelques mois, œuvre de l’Armée de résistance du Seigneur (LRA). Insécurité, il convient de le noter, qui avait perturbé le fonctionnement des établissements scolaires basés dans ces deux entités au point qu’ils n’étaient pas en mesure de terminer le programme des cours, comme prévu par le calendrier scolaire 2008-2009 en RDC. C’est pour cette raison que les chefs d’établissements de ces deux territoires ont reçu l’autorisation du ministre de faire une rallonge afin de récupérer le temps perdu.
A noter que les frais de participation à l’examen d’Etat 2009 sont fixés à 5.500 francs congolais par candidat. Les chefs d’établissement scolaires ont été instruits pour que ce taux soit scrupuleusement respecté. Ceux qui percevront un taux autre que celui fixé par l’autorité compétente seront sanctionnés, promet le ministre de l’EPSP.


Source : lepotentiel.com

Portrait de Katumba Mwanke Augustin.

Augustin Katumba Mwanke, 45 ans et demi (né à Pweto, Katanga), le 5 octobre 1963, marié et père de trois enfants, tous des filles, a donc été nommé par le Chef de l'État Joseph Kabila Kabange ,«l'Autorité Morale de l'Amp» pour diriger la structure politico-administrative de l'Alliance. Le jeune ressortissant de l'ethnie Bemba né à Pweto, au Katanga.
Ingénieur Mécanicien diplômé de l'Université de Kinshasa, le nouveau Chef de l'Amp a débuté sa vie dans la banque où il devient directeur en Afrique du Sud - de là son image d'homme de l'ombre - mais c'est surtout un homme de terrain qui a évolué dans le secteur minier dans le pays de Nelson Mandela d'où coulent style austère et pragmatisme anglosaxon.
Katumba Mwanke allie plusieurs valeurs humaines: clairvoyance, rigueur, nationalisme, réserve, discrétion, fidélité, loyauté, sérieux, humanisme, humilité, goût du beau, moralité. Clairvoyant, l'homme traite minutieusement les affaires publiques, qui passent par ses mains, dans un écrémage comme le ferait un ingénieur assis dans son laboratoire.
Il s'attire les ennuis de ceux qui espèrent filtrer dans les nominations à coups d'influence, de clientélisme ou d'injections financières.Fidélité et loyauté. C'est ici où il tire le bénéfice de son capital enfoui dans sa réserve. Comme il parle peu, il consacre beaucoup d'efforts à tenir sa promesse, remplir le devoir et concrétiser un projet. Assidu, calme, tempéré, équilibré, réceptif, hospitalier et respectueux. il draine toute la noblesse de la culture bemba. Valeurs indéniables pour le développement du Katanga et du Congo.

Source : lesoftonline.net

Ville de Lubumbashi Wantashi, la ville d'espérance.


Lubumbashi est la deuxième ville la plus peuplée de la République démocratique du Congo, après Kinshasa,sa population avoisinerait 2 millions d'habitants d'après les dernières estimations.C'est la capitale économique de la R.D.C; elle est également la capitale de la province du Katanga. La ville de Lubumbashi est désignée comme la capitale cuprifère à cause de la production du cuivre. La ville de Lubumbashi Wantanshi compte actuellement sept communes, qui sont : Annexe, Kamalondo,Kampemba, Katuba, Kenya, Lubumbashi et Ruashi .
Fondée en 1910 par les Belges sous le nom d'Élisabethville (d'après Élisabeth de Belgique), la ville fut renommée Lubumbashi en 1965. Elle fut aussi la capitale de l'éphémère État autoproclamé du Katanga (1960-1963), né sous l'impulsion de Moïse Tshombe.Elle est le siège de plusieurs grandes sociétés congolaises dont la Société nationale des chemins de fer du Congo, la Gécamines et le groupe George Forrest. Lubumbashi tire son origine du nom de la rivière au bord de laquelle elle avait été fondée. À l'occasion de la politique et philosophie de retour à l'authenticité prônée par le Président Mobutu, la ville - jadis Elisabethville - portera le nom de Lubumbashi en 1965.La prison de Kasapa est située à Lubumbashi.
Historique
La ville n’existe pas comme telle durant le XIXe siècle, bien que le site de Lubumbashi ait été occupé avant la colonisation.À cause de sa situation géologique, à croire le rapport de Jules Cornet qui laisse entrevoir la grande richesse du sous-sol, l’actuelle région de Katanga reçoit des visiteurs – prospecteurs de toute l’Europe. Dès le début des années 1900, une société est constituée à Bruxelles pour assurer la mise en valeur des richesses du sol et du sous-sol. C'est l'Union minière du Haut Katanga (UMHK), actuel Gecamines.
L’exploitation de la mine de l’Étoile commence. Le minerai de cuivre y est présent en grande quantité.Pour des raisons propres à l’entreprise, elle décide d'installer une fonderie près des chutes de la Lubumbashi (qui lui fournit de l'eau en très grande quantité, les chutes étant de surcroît une source d'énergie possible). La fameuse cheminée se construit. De cette fonderie, sortent des lingots de cuivre.La nécessité d'être avec un connaisseur se fait sentir. Le major ingénieur Emile Wangermee connaît bien le pays et se voit directement attribuer la mission de créer la nouvelle ville. Il choisit l'endroit : près de la mine de l'Étoile et près de l'Union minière du Haut Katanga. Il est considéré comme le fondateur de la ville.
Le personnel de la mine logeait dans les environs immédiats, dans des paillotes. À une quinzaine de kilomètres de là, se développent, dans des huttes, les services administratifs, la poste, les finances, la justice. L'atmosphère qui y règne est celle du Far West.En 1909, la ville est créée sur papier : un quadrilatère de 20 kilomètres carrés de forêts. Il faudra défricher, araser des termitières, avec les moyens de bord.

Héraldique

Elles sont blasonnées comme suit : " D'argent au chevron de gueules, chargé d'une lettre majuscule romaine E sommée d'une couronne royale, le tout d'argent et accompagné de 3 croisettes monétaires katangaises de gueules. Devise : Ex imis ad culmina (des profondeurs vers les sommets), de gueules sur un listel d'argent."Signification : Les croisettes monétaires katangaises rouges évoquent la richesse minière en cuivre du Katanga. Dans le même ordre d'idées, le chevron rouge pourrait symboliser une coulée de cuivre, à moins qu'il n'évoque l'extraction du minerai, comme pourrait le suggérer la devise qui signifie « des profondeurs vers les sommets ». Aujourd'hui, on pourrait aussi y voir le profil du terril, élément du paysage caractéristique de la ville. Tout ceci n'est toutefois qu'hypothétique. Quant au « L » couronné, il constitue une marque signifiant:" Lubumbashi ".C'est avec cet écu que les « croisettes monétaires katangaises » firent leur entrée parmi les figures héraldiques.
Cet objet en cuivre, qui servait de monnaie aux indigènes du Haut-Katanga jusqu'à l'arrivée des Européens, se présente comme une petite croix légèrement pattée et aux extrémités arrondies, de 20 cm environ de côté. Cependant, en la représentant comme une petite croix grecque, les héraldistes officiels belges, mal informés, commirent une regrettable erreur. Au Katanga, elle est en effet traditionnellement représentée comme une croix de Saint André. Les armoiries civiques (voir celles de l'État de Moïse Tshombé du Katanga) ou personnelles ultérieures respecteront mieux la tradition.
Source : fr.wikipedia.org

Réchauffement de l’axe Kinshasa–Washington avec la signature d’un protocole de coopération militaire entre la RDC et les USA.

Un protocole de coopération militaire vient d’être signé vendredi à Kinshasa entre la RDC et les Etats-Unis d’Amérique au terme duquel le gouvernement américain s’engage à former des forces d’intervention rapide au bénéfice des partenaires congolais.
Les Etats-Unis viennent de signer un protocole de coopération militaire avec la RDC. La signature est intervenue vendredi entre le ministre congolais des Affaires étrangères et le chargé d’affaires de l’ambassade des USA au Congo. Washington a pris l’engagement de former des forces d’intervention rapides au pays de Patrice Emery Lumumba. Cet engagement tombe à point nommé en ce moment où le pays se trouve confronté à la traque des Fdlr. De cette question dépend la survie de toute la région des Grands lacs africains.
Mais le mode opératoire de la rébellion rwandaise pose un sérieux problème aux forces congolaises de sécurité. Il leur faut un recyclage, un reconditionnement et de nouvelles techniques d’approche.
Il y a déjà longtemps que la Belgique s’est mise à l’ouvrage. C’est dans l’enceinte de la défunte EFO de Kananga que ce pays s’évertue à former des forces spéciales en RDC. De son côté, la France vient de se signaler au niveau de la Police nationale congolaise. Elle a doté cette dernière de tout le matériel indiqué pour monter une police scientifique moderne.Ainsi, au sein de la traditionnelle troïka, très célèbre durant la première moitié des années 1990, seuls les Usa traînaient le pas. Pourtant, le pays de l’oncle Sam tient tant à renouer avec un Congo fort, gage de la stabilité pour l’Afrique centrale.
Après le fourvoiement des administrations précédentes sur la question, celle d’Obama veut renouer avec la tradition. Celle-ci a fait du Congo le fer de lance de l’équilibre géostratégique continental en son temps.Mais l’administration Clinton en a malheureusement décidé autrement un matin de son mandat. Trouvant le Congo trop grand et complètement désarticulé, la Maison Blanche avait décidé de déplacer le centre de gravité de la stabilité régionale. L’on a vu par conséquent émerger un nouveau leadership d’abord piloté par l’Ouganda, pour enfin échoir à Kigali. Seulement, le naturel a été trop têtu, pour perdre totalement la partie. Il est, contre et malgré le coup de tête de certains dirigeants yankees, revenu au galop.La pression intérieure – surtout démographique – des petits espaces élus par Washington, n’a pas permis au rêve clintonien de connaître de vieux jours.
A peine élu, et bien avant cette échéance, Barack Obama a cru utile de revoir les choses. Un baratin en règle s’est aussitôt observé entre son pays et Kinshasa. Le point d’orgue a été atteint avec l’aparté entre Joseph Kabila et Susan Rice à la faveur de la visite des membres du Conseil de sécurité de l’ONU au Congo.Signaux indicatifsEn résumé, il était attendu du numéro un congolais des signaux forts en vue de mettre en branle un nouveau partenariat. Il fallait entre autre accepter d’accueillir Africom, cette structure militaire des Usa pour l’Afrique, sur le sol congolais.
Le Congo officiel, n’était pas très chaud avec la position. On en était donc là, lorsque le dégel est venu de façon vraiment inattendue. Pas que Kinshasa a accepté d’accorder son hospitalité à Africom.Mais un pas significatif a été fait entre le Palais de la Nation et la Maison Blanche. A en croire le chargé d’affaires de l’ambassade américaine, le nouvel engagement de son pays fait suite à une demande formulée par le Président Kabila. C’est tout dit. Pour le reste, il ne sera pas étonnant de voir les choses s’accélérer plus vite qu’on ne pense.

Infos Le Palmarès tirées de digitalcongo.net

MUSIQUE : Phénomène « Mabanga », Quid ? pour l'avenir de la musique congolaise.

S’offrir le CD du dernier album sur le marché est un luxe que ne peuvent s’offrir la majorité des congolais, occupés à se débrouiller pour trouver de quoi se remplir le ventre au quotidien.L’art et la musique ne sont pas épargnés par la crise multiforme qui sévit en RDC. Comme tous les congolais, les musiciens sont obligés de se débrouiller pour survivre. Parmi les astuces bien congolaises trouvées par les artistes pour survivre à la crise, les « Mabanga », traduction en lingala de cailloux qui sont en fait des dédicaces.

Le phénomène n’est pas récent mais prend de l’ampleur au fil des années. Dans les traditions africaines, il est d’usage de citer, entre les vers et es strophes, les noms de ses intimes, ou encore des femmes, sources d’inspiration pour l’artiste.Au fil des années, les dédicaces se sont étendus aux mécènes, ces hommes riches hommes qui soutiennent les artistes en échange de publicité dans les chansons. A ce jour les « Mabanga » se sont démocratisés se sont ouverts à qui veut payer. Quelques billets de banque et en échange, son nom se retrouve dans une chanson à succès. Cerise sur le gâteau, une petite mention élogieuse est prévue pour ceux qui mettent le plus gros paquet. « Homme fort, Bill Gates congolais, patron des patrons… » L’imagination est à la taille même de ces artistes reconnus comme ambassadeurs de la culture congolaise au delà des frontières nationales.

A ce jour, il n’est pas surprenant de retrouver une centaine de noms cités dans une seule et même chanson. L’usage des dédicaces dans la musique ne semble déranger personne et même les politiciens congolais se prêtent au jeu. Ministres, parlementaires et autres personnalités politiques qui ont besoin d’un peu de publicité se tournent vers les musiciens et voient ainsi leurs noms, mêlés à ceux des nombreux messieurs tout le monde prêts à payer pour bénéficier de publicité.

Source : congoblog.net

Lubumbashi : Guérisseurs ambulants, un salut ou un danger pour la population?

Munis de mégaphones, sacs remplis de racines, ils sont facilement reconnaissables. Appelés « Docta» ou « Docteurs» , les charlatans ambulants sont de plus en plus nombreux sur les places publiques de la ville de Lubumbashi. Certains se déplacent à vélo, d’autres à moto et ils débouchent de tous les coins et quartiers pour converger vers le centre ville. « J’ai la solution pour tous les maux… Stérilité, impuissance sexuelle, hémorroïdes, Diabète…» , ces nouveaux guérisseurs disent apporter des solutions face à un système médical complètement en panne.
Consultation gratuite et thérapie avec des plantes, donc moins coûteuses, les « Docta» poussent le bouton jusqu’à présenter leur business comme une réelle alternative, salutaire face à des médecins congolais continuellement en grève parce que non payés.
Les avis sont partagés face à ce phénomène. Si certains considèrent que la croissance du nombre de ces médecins improvisés est un danger public, d’autres le voient comme un mal nécessaire. « Contrairement aux hôpitaux qui ne reçoivent que ceux qui ont beaucoup d’argent, les tradi-praticiens au moins sont accessible à tous », soutient Mme Junette, une des plus fidèles clientes des docteurs de la rue.
Un nombre assez important de gens se sont fait berner et ont réalisé bien après que les feuilles ou les racines qu’ils se sont donné la peine d’ingurgiter n’avaient aucune vertu thérapeutique. On peut se demander où sont les autorités censées légiférer sur ces pratiques. Les charlatans opèrent en toute quiétude et on ne peut même pas compter sur une justice elle-même au ralenti, pour poursuivre les responsables des dérapages qui ont des conséquences néfastes sur la santé de la population.

Source : congoblog.net

RDC : sept mille armes circulent illégalement chaque mois.

Les statistiques sont fournies, selon l’ONG Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, par le Commission nationale de contrôle dans la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre. Il faut donc mettre fin à la circulation illégale des armes en République Démocratique du Congo, rapporte radiookapi.net
C’est l’objet d’une journée de sensibilisation organisée samedi à Kinshasa par cette ONG. Pour la Ligue internationale des femmes pour la paix et la liberté, les sept mille armes qui circulent chaque mois sur le territoire de la RDC devraient être remises dans le circuit légal. D’où l’importance de la Commission nationale de contrôle, et la nécessité de la campagne de sensibilisation pour que celle-ci soit connue du grand public, a expliqué la présidente de l’ONG, Annie Matundu. « Mais cette commission n’est pas connue de la population, et surtout des organisations féminines. Or, les problèmes de violences armées touchent réellement les femmes », a-t-elle expliqué.
Source : radiookapi.net

RDC : anémie SS, 3 Congolais sur 100 sont atteints, appel au dépistage avant le mariage

Désormais, le 19 juin sera consacré à la lutte contre la drépanocytose dans le monde. Appelée aussi anémie SS, cette maladie affecte la République Démocratique du Congo dans des proportions de 3 sujets sur 100. Les candidats au mariage sont ainsi appelés à se faire dépister au préalable, rapporte radiookapi.net
Selon le Dr. Marie José Kiko, directrice du Programme national de lutte contre la drépanocytose qui s’est exprimée vendredi à l’occasion de la célébration de la première journée mondiale de lutte contre cette maladie, le taux de prévalence anémique SS peut sensiblement baisser en RDC. Il faut pour cela que les futurs époux se fassent dépister avant le mariage pour connaître leur état hémoglobinique.
A Kinshasa par exemple, plusieurs centres de santé procèdent au test d’hémoglobule dont le coût varie entre 5 et 30 dollars américains. C’est, notamment le centre d’anémie SS de Mabanga, dans la commune de Kalamu, et la maternité des Sœurs à Binza Delvaux où dépistage est même gratuit, a-t-elle indiqué. D’après le Docteur Marie José Kiko, le coût du dépistage est faible comparé aux 1 000 dollars américains qu’il faut débourser par an pour la prise en charge d’un enfant drépanocytaire. Elle a également saisi l’occasion pour appeler le gouvernement à soutenir la campagne de sensibilisation de dépistage, une campagne lancée le même jour. Pour l’heure, le programme qu’elle dirige ne dispose pas d’un budget de fonctionnement, a-t-elle fait savoir.

Source : radiookapi.net