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dimanche 21 juin 2009

Réchauffement de l’axe Kinshasa–Washington avec la signature d’un protocole de coopération militaire entre la RDC et les USA.

Un protocole de coopération militaire vient d’être signé vendredi à Kinshasa entre la RDC et les Etats-Unis d’Amérique au terme duquel le gouvernement américain s’engage à former des forces d’intervention rapide au bénéfice des partenaires congolais.
Les Etats-Unis viennent de signer un protocole de coopération militaire avec la RDC. La signature est intervenue vendredi entre le ministre congolais des Affaires étrangères et le chargé d’affaires de l’ambassade des USA au Congo. Washington a pris l’engagement de former des forces d’intervention rapides au pays de Patrice Emery Lumumba. Cet engagement tombe à point nommé en ce moment où le pays se trouve confronté à la traque des Fdlr. De cette question dépend la survie de toute la région des Grands lacs africains.
Mais le mode opératoire de la rébellion rwandaise pose un sérieux problème aux forces congolaises de sécurité. Il leur faut un recyclage, un reconditionnement et de nouvelles techniques d’approche.
Il y a déjà longtemps que la Belgique s’est mise à l’ouvrage. C’est dans l’enceinte de la défunte EFO de Kananga que ce pays s’évertue à former des forces spéciales en RDC. De son côté, la France vient de se signaler au niveau de la Police nationale congolaise. Elle a doté cette dernière de tout le matériel indiqué pour monter une police scientifique moderne.Ainsi, au sein de la traditionnelle troïka, très célèbre durant la première moitié des années 1990, seuls les Usa traînaient le pas. Pourtant, le pays de l’oncle Sam tient tant à renouer avec un Congo fort, gage de la stabilité pour l’Afrique centrale.
Après le fourvoiement des administrations précédentes sur la question, celle d’Obama veut renouer avec la tradition. Celle-ci a fait du Congo le fer de lance de l’équilibre géostratégique continental en son temps.Mais l’administration Clinton en a malheureusement décidé autrement un matin de son mandat. Trouvant le Congo trop grand et complètement désarticulé, la Maison Blanche avait décidé de déplacer le centre de gravité de la stabilité régionale. L’on a vu par conséquent émerger un nouveau leadership d’abord piloté par l’Ouganda, pour enfin échoir à Kigali. Seulement, le naturel a été trop têtu, pour perdre totalement la partie. Il est, contre et malgré le coup de tête de certains dirigeants yankees, revenu au galop.La pression intérieure – surtout démographique – des petits espaces élus par Washington, n’a pas permis au rêve clintonien de connaître de vieux jours.
A peine élu, et bien avant cette échéance, Barack Obama a cru utile de revoir les choses. Un baratin en règle s’est aussitôt observé entre son pays et Kinshasa. Le point d’orgue a été atteint avec l’aparté entre Joseph Kabila et Susan Rice à la faveur de la visite des membres du Conseil de sécurité de l’ONU au Congo.Signaux indicatifsEn résumé, il était attendu du numéro un congolais des signaux forts en vue de mettre en branle un nouveau partenariat. Il fallait entre autre accepter d’accueillir Africom, cette structure militaire des Usa pour l’Afrique, sur le sol congolais.
Le Congo officiel, n’était pas très chaud avec la position. On en était donc là, lorsque le dégel est venu de façon vraiment inattendue. Pas que Kinshasa a accepté d’accorder son hospitalité à Africom.Mais un pas significatif a été fait entre le Palais de la Nation et la Maison Blanche. A en croire le chargé d’affaires de l’ambassade américaine, le nouvel engagement de son pays fait suite à une demande formulée par le Président Kabila. C’est tout dit. Pour le reste, il ne sera pas étonnant de voir les choses s’accélérer plus vite qu’on ne pense.

Infos Le Palmarès tirées de digitalcongo.net

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