Munis de mégaphones, sacs remplis de racines, ils sont facilement reconnaissables. Appelés « Docta» ou « Docteurs» , les charlatans ambulants sont de plus en plus nombreux sur les places publiques de la ville de Lubumbashi. Certains se déplacent à vélo, d’autres à moto et ils débouchent de tous les coins et quartiers pour converger vers le centre ville. « J’ai la solution pour tous les maux… Stérilité, impuissance sexuelle, hémorroïdes, Diabète…» , ces nouveaux guérisseurs disent apporter des solutions face à un système médical complètement en panne.
Consultation gratuite et thérapie avec des plantes, donc moins coûteuses, les « Docta» poussent le bouton jusqu’à présenter leur business comme une réelle alternative, salutaire face à des médecins congolais continuellement en grève parce que non payés.
Les avis sont partagés face à ce phénomène. Si certains considèrent que la croissance du nombre de ces médecins improvisés est un danger public, d’autres le voient comme un mal nécessaire. « Contrairement aux hôpitaux qui ne reçoivent que ceux qui ont beaucoup d’argent, les tradi-praticiens au moins sont accessible à tous », soutient Mme Junette, une des plus fidèles clientes des docteurs de la rue.
Un nombre assez important de gens se sont fait berner et ont réalisé bien après que les feuilles ou les racines qu’ils se sont donné la peine d’ingurgiter n’avaient aucune vertu thérapeutique. On peut se demander où sont les autorités censées légiférer sur ces pratiques. Les charlatans opèrent en toute quiétude et on ne peut même pas compter sur une justice elle-même au ralenti, pour poursuivre les responsables des dérapages qui ont des conséquences néfastes sur la santé de la population.
Consultation gratuite et thérapie avec des plantes, donc moins coûteuses, les « Docta» poussent le bouton jusqu’à présenter leur business comme une réelle alternative, salutaire face à des médecins congolais continuellement en grève parce que non payés.
Les avis sont partagés face à ce phénomène. Si certains considèrent que la croissance du nombre de ces médecins improvisés est un danger public, d’autres le voient comme un mal nécessaire. « Contrairement aux hôpitaux qui ne reçoivent que ceux qui ont beaucoup d’argent, les tradi-praticiens au moins sont accessible à tous », soutient Mme Junette, une des plus fidèles clientes des docteurs de la rue.
Un nombre assez important de gens se sont fait berner et ont réalisé bien après que les feuilles ou les racines qu’ils se sont donné la peine d’ingurgiter n’avaient aucune vertu thérapeutique. On peut se demander où sont les autorités censées légiférer sur ces pratiques. Les charlatans opèrent en toute quiétude et on ne peut même pas compter sur une justice elle-même au ralenti, pour poursuivre les responsables des dérapages qui ont des conséquences néfastes sur la santé de la population.
Source : congoblog.net
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