Des faits qui parlent d’eux-mêmes :
1. La Banque Mondiale et le Fond Monétaire International contrôlent la Banque Centrale du Congo, en lui envoyant un superviseur. Or, la Banque Centrale est l’un des attributs de la souveraineté d’un pays.
2. Le Franc congolais n’est plus la monnaie de référence officielle. Toutes les institutions officielles utilisent le dollar américain. La monnaie aussi fait partie des attributs de la souveraineté d’un pays.
3. Les ONG internationales, dites humanitaires, pour venir à l’Est du Congo, ne demandent même pas d’autorisation. Elles viennent avec leur drapeau, leurs fréquences déjà programmées et s’installent.
4. La politique et le commerce congolais restent toujours extravertis, depuis l’époque coloniale. Aucun effort d’adaptation au contexte actuel.
5. Les programmes scolaires nous sont imposés de l’extérieur et changent continuellement, selon les orientations de l’UNESCO. Il n’existe pas encore de programmes scolaires conçus au Congo.
6. Même le draft de la loi fondamentale, la Constitution, a été conçu à l’extérieur, en Afrique du Sud.
7.Aujourd’hui, le Congo est occupé par plusieurs pays :
- Dans la partie orientale (Haut Uélé) se sont installés les Bororo, éleveurs armés venus du Soudan, de la Libye, du Centrafrique, du Tchad, avec leurs familles et leur bétail, en chassant la population locale.
- Dans l’Ituri, c’est l’Ouganda qui ne cesse d’avoir mainmise.
- Kahemba, dans le Bandundu, est occupé depuis trois ans par les Angolais.
- Au Katanga (affaire Kapingu), la Zambie veut occuper une partie du territoire congolais.
- Tout le Nord-Kivu appartient déjà de facto au Rwanda, qui est en train de s’installer aussi au Sud.
7.Aujourd’hui, le Congo est occupé par plusieurs pays :
- Dans la partie orientale (Haut Uélé) se sont installés les Bororo, éleveurs armés venus du Soudan, de la Libye, du Centrafrique, du Tchad, avec leurs familles et leur bétail, en chassant la population locale.
- Dans l’Ituri, c’est l’Ouganda qui ne cesse d’avoir mainmise.
- Kahemba, dans le Bandundu, est occupé depuis trois ans par les Angolais.
- Au Katanga (affaire Kapingu), la Zambie veut occuper une partie du territoire congolais.
- Tout le Nord-Kivu appartient déjà de facto au Rwanda, qui est en train de s’installer aussi au Sud.
-Kivu, dans le groupement de Kalonge (en territoire de Kalehe) et en celui de Luhago (territoire de Kabare).
8. Quant à certaines troupes au front au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, il n’y a plus de doute qu’il s’agit de militaires Rwandais et Ougandais. En outre, à peu-près cinq groupes armés étrangers - la LRA, le NALU, les FRF, les FDLR et le RUD - occupent des parties de l’Est du Congo.
9. Toute cette situation est connue par les Nations Unies, représentées au Congo par la MONUC, mais elles préfèrent se taire. L’Organisation des Nations Unies est-elle conçue par les grandes Puissances pour dominer le monde ? Avec ses Casques bleus qui s’éternisent et ne protègent pas la population et sa justice à double vitesse, est-elle utile ou néfaste pour l’humanité?.
10. Pour commémorer le 49ème anniversaire de l’indépendance du Congo, le Gouvernement congolais organise à Goma, au Nord-Kivu, une foire agricole, où seront présents des officiers rwandais, ougandais et autres. Or, des dizaines de milliers d’habitants du Nord-Kivu ne savent plus cultiver leur terre, étant entassés dans des camps de déplacés. Quelles sont les sous-cartes de cette initiative ?
Si les Grandes puissances laissaient le Congo faire, nous pourrions beaucoup faire. Qu’on laisse la souveraineté à notre pays, nous saurons le gérer. Il faut aussi que la population congolaise sache que l’indépendance ne se décrète pas sur papier, elle s’acquiert par la détermination d’un peuple. Le peuple congolais est appelé à s’organiser pour arracher son indépendance qui lui manque. Elle n’est pas un cadeau qu’on donne, mais un acquis mérité par un peuple. Nous n’avons pas un autre pays : nous n’avons que le Congo que nous devons réellement posséder. Nous devons nous faire respecter par les autres peuples du monde. C’est une obligation citoyenne.
Si les Grandes puissances laissaient le Congo faire, nous pourrions beaucoup faire. Qu’on laisse la souveraineté à notre pays, nous saurons le gérer. Il faut aussi que la population congolaise sache que l’indépendance ne se décrète pas sur papier, elle s’acquiert par la détermination d’un peuple. Le peuple congolais est appelé à s’organiser pour arracher son indépendance qui lui manque. Elle n’est pas un cadeau qu’on donne, mais un acquis mérité par un peuple. Nous n’avons pas un autre pays : nous n’avons que le Congo que nous devons réellement posséder. Nous devons nous faire respecter par les autres peuples du monde. C’est une obligation citoyenne.
Source : congoforum.be/fr
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