Dans 24 heures, notre pays va commémorer ses 49 ans d’indépendance. Dans nos échanges sur « cet anniversaire », il y a des compatriotes qui croient que notre pays n’est pas encore indépendant. Son droit à l’autodétermination est constamment bafoué par les pouvoirs d’argent. D’autres estiment que 1960 est un premier pas vers une indépendance à toujours reconquérir. D’autres encore pensent que cette date a été celle de l’accession des Congolais à leur indépendance nominale suivie d’un long processus d’esclavage mental.
A quelques exceptions près.
A quelques exceptions près.
De toutes les façons, les violons ne s’accordent plus sur ce que nous avons coutume de célébrer le 30 juin. Cela est un signe à interpréter. Plusieurs de nos compatriotes sont scandalisés face au spectacle d’un pays dit indépendant et dont les gouvernants, depuis 1960, servent d’autres intérêts que ceux de leurs propres populations.
Aussi, la guerre d’agression que notre pays subit depuis 1996 interpelle-t-elle de plus en plus une conscience collective congolaise. On dirait que de plus en plus des compatriotes veulent que leur indépendance soit réelle. Ils ne veulent plus être dominés ; même pas par les relais des «maîtres du monde.
Aussi, la guerre d’agression que notre pays subit depuis 1996 interpelle-t-elle de plus en plus une conscience collective congolaise. On dirait que de plus en plus des compatriotes veulent que leur indépendance soit réelle. Ils ne veulent plus être dominés ; même pas par les relais des «maîtres du monde.
ACTEURS PLENIERS DE LA 3e GUERRE
La guerre d’agression imposée à la RD Congo depuis plus d’une décennie est venue balayer d’un revers de la main la rhétorique de l’indépendance politique du Congo, en mettant à nu les acteurs pléniers de cette «troisième guerre mondiale». La plus meurtrière.
Les grandes entreprises multinationales du Nord jouissant du soutien de leurs Etats et/ou leur imposant leur loi ont réussi, pendant plus ou moins 50 ans, a tourner en dérision le Congo de Kimbangu, Lumumba, Kasavubu, Kataliko et Muzirhiwa, en faisant croire aux Congolais zaïrianisés qu’ils étaient maîtres chez eux.
Elles ont réussi leur coup des «cosmocrates» en organisant une cooptation des filles et fils de l’Afrique-mère et de notre patrie pour en faire des hommes et femmes politiques liges.
Chez nous, pendant plus ou moins 50 ans, le marionnettisme a fonctionné à plein régime. Les rares exceptions, les rebelles à la loi du marché des «maîtres du monde» et de leurs sous-traitants ont été cyniquement tués. Lumumba, Kataliko, Muzirhiwa et beaucoup d’autres martyrs anonymes de cet ordre inhumain sont tombés victimes d’une boulimie du profit pour le profit.
Celle-ci triomphe en semant la mort. Pas seulement de ses critiques acerbes ; mais aussi des populations assimilées aux bêtes de somme, corvéables à souhait. Cette boulimie triomphe sur fond d’un lavage de cerveau permanent, assuré par une certaine école, par les médias dominants (communément appelés ‘médias internationaux’) et les médias «coupagistes» nationaux, relais de «la bonne parole» de la colonisation des intelligences, de l’ensorcellement des cœurs et des esprits.
Ces médias unis pour l’esclavage mental font, au quotidien, des instruments de la mort économique de notre pays, les IFI (dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international), des alliés de notre émancipation.
Cet esclavage mental a créé, chez plusieurs d’entre nous, une culture des éternels assistés. Les SOPEKA (Sombela ngai, Pesa ngai, Kabela ngai). Leur foi dans la Communauté dite internationale relève de cette mentalité.
Les exemples historiques de la complicité de cette communauté d’intérêts (entre les pays et les multinationales du Nord) n’ont pas encore réussi, jusqu’à ce jour, sa démonétisation. Et elle, en appliquant la politique du bâton et de la carotte, réussit, tant bien que mal, à tirer son épingle du jeu.
Le folklore de nos fêtes d’indépendance éloigne, pour un temps, une remise en question profonde des mécanismes de notre esclavage mental et de la culture mendiante qu’il induit. Jusqu’à ce jour, cette culture est entretenue par les sous-traitants du nouveau désordre mondial.
Les grandes entreprises multinationales du Nord jouissant du soutien de leurs Etats et/ou leur imposant leur loi ont réussi, pendant plus ou moins 50 ans, a tourner en dérision le Congo de Kimbangu, Lumumba, Kasavubu, Kataliko et Muzirhiwa, en faisant croire aux Congolais zaïrianisés qu’ils étaient maîtres chez eux.
Elles ont réussi leur coup des «cosmocrates» en organisant une cooptation des filles et fils de l’Afrique-mère et de notre patrie pour en faire des hommes et femmes politiques liges.
Chez nous, pendant plus ou moins 50 ans, le marionnettisme a fonctionné à plein régime. Les rares exceptions, les rebelles à la loi du marché des «maîtres du monde» et de leurs sous-traitants ont été cyniquement tués. Lumumba, Kataliko, Muzirhiwa et beaucoup d’autres martyrs anonymes de cet ordre inhumain sont tombés victimes d’une boulimie du profit pour le profit.
Celle-ci triomphe en semant la mort. Pas seulement de ses critiques acerbes ; mais aussi des populations assimilées aux bêtes de somme, corvéables à souhait. Cette boulimie triomphe sur fond d’un lavage de cerveau permanent, assuré par une certaine école, par les médias dominants (communément appelés ‘médias internationaux’) et les médias «coupagistes» nationaux, relais de «la bonne parole» de la colonisation des intelligences, de l’ensorcellement des cœurs et des esprits.
Ces médias unis pour l’esclavage mental font, au quotidien, des instruments de la mort économique de notre pays, les IFI (dont la Banque mondiale et le Fonds monétaire international), des alliés de notre émancipation.
Cet esclavage mental a créé, chez plusieurs d’entre nous, une culture des éternels assistés. Les SOPEKA (Sombela ngai, Pesa ngai, Kabela ngai). Leur foi dans la Communauté dite internationale relève de cette mentalité.
Les exemples historiques de la complicité de cette communauté d’intérêts (entre les pays et les multinationales du Nord) n’ont pas encore réussi, jusqu’à ce jour, sa démonétisation. Et elle, en appliquant la politique du bâton et de la carotte, réussit, tant bien que mal, à tirer son épingle du jeu.
Le folklore de nos fêtes d’indépendance éloigne, pour un temps, une remise en question profonde des mécanismes de notre esclavage mental et de la culture mendiante qu’il induit. Jusqu’à ce jour, cette culture est entretenue par les sous-traitants du nouveau désordre mondial.
SURTOUT, ARRETONS DE REVER
Les mettre hors d’état d’agir. Cela exige un temps d’arrêt, ne fût-ce qu’au niveau mental. L’année 2010 pourrait être marquée par cette préoccupation. Il faut marquer un temps d’arrêt sans arrêter le cours de l’histoire. Il faut marquer un moment d’une évaluation sans complaisance : un temps de la méditation, du recueillement et de la pensée.
Un temps où nous pouvons nous recentrer sur toute notre histoire passée et nous reposer ces questions : Comment l’esclavage mental de plusieurs d’entre nous a-t-il pu être possible ? Comment d’autres peuples du Sud ont-ils fait pour refermer ‘les veines ouvertes’ de leur terre-mère?
Que pouvons-nous trouver comme inspiration chez eux ? Que nous donnons-nous comme délai pour une refondation humaine de notre âme ? Comment faire pour nous engager dans des trajets collectifs où nous pouvons d’abord compter sur nous-mêmes ?
L’esclavage mental et la culture de la mendicité ont créé une atmosphère de suspicion atomisante parmi nous ; disons une atmosphère diabolique. C’est-à-dire une atmosphère qui nous fragilise en nous divisant, eu égard au fait qu’elle est (souvent) fondée sur la délation et des accusations sans preuve des uns à l’endroit des autres.
Cette atmosphère donne l’illusion à ses initiateurs et leurs disciples d’être les pièces maîtresses de la re-création d’un autre Congo. Et pourtant, elle produit des fruits amers : la zizanie permanente et la méfiance réciproque ; la montée d’une méchanceté destructrice de toute œuvre qui se veut collective.
Que faire ? Persévérer dans le travail en synergie entrepris par certaines plates-formes socio-politiques, certaines associations de la société civile et certains partis politiques ; créer ou recréer un forum où ce travail en commun peut se traduire régulièrement en propositions et résolutions concrètes. Bref compter sur la synergie des minorités organisées et en susciter, sans se préoccuper outre-mesure des résultats spectaculaires immédiats.
Ici, la bonne volonté est insuffisante si elle n’est pas accompagnée du courage (en tant que vertu de l’endurance dans l’impossible). Les médias alternatifs congolais sont et seront d’un apport indispensable au devenir d’un autre Congo.
Nous devrions surtout arrêter de rêver. Le Congo, que nous voulons pour nos enfants et nos petits-enfants, ne nous sera pas servi sur un plateau doré par la communauté dite internationale, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et leurs sous-traitants.
Un temps où nous pouvons nous recentrer sur toute notre histoire passée et nous reposer ces questions : Comment l’esclavage mental de plusieurs d’entre nous a-t-il pu être possible ? Comment d’autres peuples du Sud ont-ils fait pour refermer ‘les veines ouvertes’ de leur terre-mère?
Que pouvons-nous trouver comme inspiration chez eux ? Que nous donnons-nous comme délai pour une refondation humaine de notre âme ? Comment faire pour nous engager dans des trajets collectifs où nous pouvons d’abord compter sur nous-mêmes ?
L’esclavage mental et la culture de la mendicité ont créé une atmosphère de suspicion atomisante parmi nous ; disons une atmosphère diabolique. C’est-à-dire une atmosphère qui nous fragilise en nous divisant, eu égard au fait qu’elle est (souvent) fondée sur la délation et des accusations sans preuve des uns à l’endroit des autres.
Cette atmosphère donne l’illusion à ses initiateurs et leurs disciples d’être les pièces maîtresses de la re-création d’un autre Congo. Et pourtant, elle produit des fruits amers : la zizanie permanente et la méfiance réciproque ; la montée d’une méchanceté destructrice de toute œuvre qui se veut collective.
Que faire ? Persévérer dans le travail en synergie entrepris par certaines plates-formes socio-politiques, certaines associations de la société civile et certains partis politiques ; créer ou recréer un forum où ce travail en commun peut se traduire régulièrement en propositions et résolutions concrètes. Bref compter sur la synergie des minorités organisées et en susciter, sans se préoccuper outre-mesure des résultats spectaculaires immédiats.
Ici, la bonne volonté est insuffisante si elle n’est pas accompagnée du courage (en tant que vertu de l’endurance dans l’impossible). Les médias alternatifs congolais sont et seront d’un apport indispensable au devenir d’un autre Congo.
Nous devrions surtout arrêter de rêver. Le Congo, que nous voulons pour nos enfants et nos petits-enfants, ne nous sera pas servi sur un plateau doré par la communauté dite internationale, le Fonds monétaire international, la Banque mondiale et leurs sous-traitants.
Source: lepotentiel.com
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