Trafic d’influence; Intimidations; Extorsions. Expropriations; Procès bidon; Jugements fantaisistes; Arrestations arbitraires; Détentions illégales; Tortures et, comme cerise sur le gâteau, persistance de la corruption et de l’impunité.
Le cocktail est tout simplement décapant. D’autant qu’il est vécu au quotidien par le Congolais moyen, sans attache politique ni parapluie. Celui-ci se trouve ainsi livré en pâture aux détenteurs de pouvoir véreux et sans vergogne qui cognent dur sur des citoyens dépourvus de paravent. Comme pour accomplir la maxime : « Pas de quartier pour les « Sans-voix ».
Un exemple entre mille, pris dans un domaine qui bat tous les records des conflits en justice et dans la société : les titres fonciers. Les conflits parcellaires continuent à causer des malheurs, des désolations, des remords et des morts subites dans la population congolaise. Laquelle ne sait plus à quel Saint se vouer.
Le dernier cas en date s’est déroulé dans le quartier Bibwa de la commune de la N’Sele. Un officier supérieur a fait tabasser, déshabiller et coffrer un officier inférieur. Motif, le second a osé s’opposer à l’expropriation que le premier avait enclenchée avec la complicité d’un chef coutumier. Le malheur de l’officier inférieur est d’être le frère de la propriétaire, ci-devant agent au ministère des Affaires étrangères.
Les mauvais traitements ont été infligés au subalterne par le galonné au motif que ce dernier a osé fouler ses pattes sur un domaine réservé et dont l’imposteur se prévalait de titres aussi prestigieux que pompeux, notamment celui d’avocat général près la Haute cour militaire. Sans omettre la complicité d’un chef coutumier qui en a fait autant sans jamais être inquiété.
L’affaire est pendante à la justice militaire mais pour quelle suite ? « Selon que vous serez riche ou pauvre, les jugements des cours vous rendront blancs ou noirs », dixit le fabuliste français Jean de La Fontaine. Et c’est resté d’actualité. Qu’est-ce à dire ?
Primo. Que la Constitution du 18 février 2006 demeure jusqu’à ce jour un idéal. Son application, selon mon voisin de gauche, procède d’une gageure. Beaucoup de dispositions constitutionnelles sont battues en brèche sinon tout simplement ignorées.
Secundo. Que l’Etat ne protège pas suffisamment le citoyen. Tertio. Que le ministre de la Justice a raison quand il déclare que sans la justice, il est vain de parler de la bonne gouvernance en RDC.
Pour le reste plus, continuer à crier avec les victimes : Justice…justice ! Afin de mettre fin au règne sans partage de la loi du plus fort.
Le cocktail est tout simplement décapant. D’autant qu’il est vécu au quotidien par le Congolais moyen, sans attache politique ni parapluie. Celui-ci se trouve ainsi livré en pâture aux détenteurs de pouvoir véreux et sans vergogne qui cognent dur sur des citoyens dépourvus de paravent. Comme pour accomplir la maxime : « Pas de quartier pour les « Sans-voix ».
Un exemple entre mille, pris dans un domaine qui bat tous les records des conflits en justice et dans la société : les titres fonciers. Les conflits parcellaires continuent à causer des malheurs, des désolations, des remords et des morts subites dans la population congolaise. Laquelle ne sait plus à quel Saint se vouer.
Le dernier cas en date s’est déroulé dans le quartier Bibwa de la commune de la N’Sele. Un officier supérieur a fait tabasser, déshabiller et coffrer un officier inférieur. Motif, le second a osé s’opposer à l’expropriation que le premier avait enclenchée avec la complicité d’un chef coutumier. Le malheur de l’officier inférieur est d’être le frère de la propriétaire, ci-devant agent au ministère des Affaires étrangères.
Les mauvais traitements ont été infligés au subalterne par le galonné au motif que ce dernier a osé fouler ses pattes sur un domaine réservé et dont l’imposteur se prévalait de titres aussi prestigieux que pompeux, notamment celui d’avocat général près la Haute cour militaire. Sans omettre la complicité d’un chef coutumier qui en a fait autant sans jamais être inquiété.
L’affaire est pendante à la justice militaire mais pour quelle suite ? « Selon que vous serez riche ou pauvre, les jugements des cours vous rendront blancs ou noirs », dixit le fabuliste français Jean de La Fontaine. Et c’est resté d’actualité. Qu’est-ce à dire ?
Primo. Que la Constitution du 18 février 2006 demeure jusqu’à ce jour un idéal. Son application, selon mon voisin de gauche, procède d’une gageure. Beaucoup de dispositions constitutionnelles sont battues en brèche sinon tout simplement ignorées.
Secundo. Que l’Etat ne protège pas suffisamment le citoyen. Tertio. Que le ministre de la Justice a raison quand il déclare que sans la justice, il est vain de parler de la bonne gouvernance en RDC.
Pour le reste plus, continuer à crier avec les victimes : Justice…justice ! Afin de mettre fin au règne sans partage de la loi du plus fort.
Source : lepotentiel.com
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