Un atelier s’est ouvert lundi dernier à Lubumbashi en vue d’examiner l’avant projet de loi sur les micros finances. Les participants ont 3 jours pour se pencher, entres autres, sur les conditions d'accès aux micros finances et déterminer qui peut en être promoteur. A la fin, ce projet sera présenté à l'Assemblée nationale. D'après le directeur provincial de la Banque centrale du Congo, BCC, les bénéficiaires des micros finances doivent être encadrés afin d’éviter des dérapages, rapporte radiookapi.net
Hamed Kalej Kant justifie ce projet de loi du fait que les activités de micro finance répondent à un besoin réel : « C’est qu’il y a une frange importante de la population qui, dans le fait, est exclue des services de la banque classique, parce qu’ils n’ont pas le revenu qu’il faut, ou parce que leurs activités ne sont pas suffisamment grandes pour pouvoir être servies par la banque classique. Alors, ces personnes s’organisaient différemment dans de petites mutuelles, des ONG et manipulaient de l’argent. »
Hamed Kalej Kant justifie ce projet de loi du fait que les activités de micro finance répondent à un besoin réel : « C’est qu’il y a une frange importante de la population qui, dans le fait, est exclue des services de la banque classique, parce qu’ils n’ont pas le revenu qu’il faut, ou parce que leurs activités ne sont pas suffisamment grandes pour pouvoir être servies par la banque classique. Alors, ces personnes s’organisaient différemment dans de petites mutuelles, des ONG et manipulaient de l’argent. »
En terme de dérapages, le directeur provincial de la Banque centrale du Congo évoque notamment l’épisode de l’ONG Dutch international : « Il y a des personnes ou des groupes de personnes qui récoltent de l’épargne et qui octroient du crédit. Quand ça se fait sans être encadré, ça peut produire n’importe quoi. Vous avez suivi très récemment le cas de Dutsh. Donc, c’est pour éviter ce genre de dérive que la Banque centrale, qui est l’autorité qui a la charge de protéger l’épargne du public, a initié cette loi pour encadrer un fait et réglementer ce secteur. »Les participants à cet atelier viennent du Kasaï Oriental et du Katanga. Parmi eux, des scientifiques, des avocats ainsi que ceux qui oeuvrent dans les structures des micro- finances.
Source : radiookapi.net
"Signalons que les souscripteurs de l'ONG Dutch International n'ont jamais béneficié de leur mises malgré l'opération d'enregistrement qui a été initiée par le ministère provincial de l'Intérieur, décentralisation et affaires coutumières l'année dernière."
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire