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mercredi 26 août 2009

RDC-Mbandaka : le siège de l'assemblée provinciale reste scellé.

Les installations de l’assemblée provinciale de l’Equateur sont sous scellées depuis lundi soir. Cette décision du ministre de l’Intérieur du gouvernement central fait suite aux graves incidents survenus lors de la séance plénière de lundi, séance qui s'est terminée en queue de poisson, indique radiookapi.
Actuellement, une trentaine des policiers montent la garde des installations de l’assemblée provinciale de l’Equateur à Mbandaka. Certains députés contactés approuvent la décision du ministre de l’Intérieur du gouvernement central de placer sous scellés les locaux de cette assemblée. Toutefois, ils estiment que cette décision a été prise, selon eux, à la hâte. Ils souhaitent aussi que la délégation qui doit en principe arriver mercredi de Kinshasa et qui pourrait être conduite, selon nos informations, par le ministre de l'Intérieur, que cette délégation puisse entendre les députés avant de prendre une décision finale. De son coté, le président de l’assemblée n'a pas souhaité faire de déclaration sur cette situation inédite.
Pour rappel, les trois dernières séances plénières de l’assemblée provinciale de l’Equateur avaient connu une agitation inhabituelle, et s'étaient toujours terminées en queue de poisson. La goûte d'eau qui a fait déborder le vase lundi reste le rejet par les députés du projet d'ordre du jour, par 37 voix contre et 28 pour. Les députés majoritaires souhaitaient que l’on inscrive à l'ordre du jour l'examen de la motion incidentielle du député Lofandje, motion qui selon eux, était restée en suspens vendredi dernier. Cette motion demandait le départ du président ainsi que des autres membres du Bureau permanent, au motif qu’ils se sont octroyés des indemnités de sortie alors qu’ils sont encore en poste. Pour le président, la motion du député Lofandje était devenue sans objet.
Edmond Mondombo explique que cette motion dite incidentielle développe plutôt le contenu d’une motion de défiance contre le bureau. Ce qui, de son avis, n'est prévu par aucun texte.Ces explications n’ont pas convaincu la majorité des députés. S’en est alors suivie une vive tension entre les élus du peuple ; certains sont même allés jusqu'à s’échanger des coups de poing. Débordé, le président a demandé à la police de faire sortir deux députés particulièrement agités, les Honorables Lofandje et Mwamba. Ce qui n'a fait qu'augmenter la colère des députés favorables à la motion incidentielle. Un désordre généralisé a alors gagné l'hémicycle. Pour une raison non encore élucidée, un policier a dû tirer en l’air dans la salle, créant ainsi une panique générale. La séance a été suspendue, avec les suites que vous connaissez: le bouclage total du périmètre abritant le siège de l'Assemblée provinciale depuis lundi 20 heures !


Le MLC dénonce la dérive totalitaire

La décision du ministre de l'Intérieur du gouvernement central de sceller les portes de l'assemblée provinciale de l'Equateur à la suite d'un incident qui s'y produit lors de la dernière plénière, est considérée par le MLC comme le début d'une dérive totalitaire. Le secrétaire exécutif de ce parti majoritaire au sein de cette assemblée provinciale, le député Thomas Luhaka, demande au ministre de l'Intérieur de revenir sur sa décision dans les plus brefs délais.

" Nous condamnons et dénonçons avec la plus grande vigueur la décision du ministre de l'Intérieur. Il n'a ni compétence ni aucune prérogative de prende cette décision", a déclaré Thomas Luhaka. La décision du ministre de l'Intérieur n'est-elle pas conservatoire pour éviter les troubles au sein de l'assemblée provinciale de l'Equateur? Réponse du député du MLC : " Il n'y avait pas de troubles. Le président de l'assemblée provinciale a voulu faire évacuer la salle, les députés se sont opposés, et puis, il y a eu cet incident des accrochages." Pour Thomas Luhaka, cela ne justifie nullement la fermeture d'une assemblée provinciale composée des gens élus par une décision prise par le ministre de l'Intérieur. "En tout cas, depuis la nouvelle Constitution et les lois relatives à la décentralisation, le ministre de l'Intérieur n'a plus cette prérogative. Nous craignons que ça soit une dérive totalitaire qui s'est mise en marche avec cette décision", a-t-il conclu.


Une décision excessive, selon le RCD

De son côté, tout en condamnant la brutalité de certains députés provinciaux de l’Equateur et l’attitude du bureau de cette assemblée provinciale, le sénateur RCD Lola Kisanga trouve excessive la décision du gouvernement central de sceller le siège de l’assemblée provinciale de l’Equateur. Pour lui, le gouvernement doit rapidement annuler cette décision, et en plus, il faut que le bureau de l'assemblée concernée convoque la conférence des présidents "pour discuter de cette question qui a opposé les élus, et obtenir à ce que la question soit inscrite à l'ordre du jour et vidée."


Juste le temps d'une enquête, selon le gouvernement

Pour le ministre de la Communication et des médias et porte-parole du gouvernement central, Lambert Mende, les faits survenus au cours de la dernière plénière de cette assemblée étaient de nature criminelle. Une enquête est déjà ouverte à ce sujet, et la fermeture du siège de cette assemblée n’est que momentanée. Il explique : " Ce qui s'est passé à Mbandaka, à l'assemblée provinciale est extrêmement grave. Il y a eu utilisation d'armes à feu, les gens ont utilisé la police nationale contre leurs adversaires politiques. Des tirs qui se sont répandus même jusque dans la ville. Donc, ce sont des crimes qui ont été commis. Ce sont des atteintes graves à la sécurité des gens. Une enquête est en cours. Le ministre a décidé d'indisponibiliser le lieu pour permettre à la justice et à la police de faire leur travail, et par conséquent, les activités de l'assemblée sont momentanément gelées, le temps de cette enquête, voilà tout."

Source: radiokapi.net

Linafoot: TP Mazembe et St Eloi Lupopo en finale le 6 septembre à Lubumbashi.

La finale de la 14e édition du championnat national de football opposera le 6 septembre 2009 au stade de la Kenya de Lubumbashi, le TP Mazembe à St Eloi Lupopo. Les Cheminots de Lupopo ont débarqué l’AS V Club à l’issue d’une double confrontation (1-1,0-0), rapporte radiookapi.net.
La formation de St Eloi Lupopo de Lubumbashi a mis fin le lundi 24 août au stade des Martyrs de Kinshasa, aux rêves de l’AS V club de remporter la 14e édition du championnat national de football, synonyme d’une qualification directe pour la Ligue des Champions de la Caf. Le club de la capitale congolaise contraint à un nul (1-1) le jeudi lors de la manche aller, n’a pas réussi à remonter la pente face aux lushois qui n’avaient besoin que d’un nul blanc ce lundi pour jouer la finale.Dans une rencontre à vite oublier, les joueurs de Lupopo et V Club ont pratiqué un football approximatif. Trop de déchets dans les passes, une forte tendance à confondre vitesse et précipitation. A l’arrivée, le marquoir indique (0-0). Lupopo a terminé le match à dix suite à l’expulsion de Mwanza.
Le choc pour le titre se jouera en deux temps. Le 6 et le 27 septembre 2009 à Lubumbashi.Quant à la petite finale qui devra determiner du deuxième representant de la RDC en Coupe de la Confédération, elle opposera le DCMP à V club en phase unique au stade des Martyrs le 6 septembre 2009.
Source : radiookapi.net

Moïse Katumbi récupère les «Shegués» de Lubumbashi dans un centre d’instruction de la Kasapa.

La poursuite des opérations «Shegué zéro» dans la ville de Lubumbashi a été très visible ce lundi 17 août 2009 dans le chef-lieu de la province du Katanga. En effet, comme l’avait promis l’autorité provinciale, des grands bus ont circulé dans les rues de Lubumbashi pour récupérer tous les enfants qui sont en rupture familiale pour les amener au centre d’instruction de Kassapa, situé à 7 kilomètres de Lubumbashi pour étudier et apprendre un métier.
Le gouvernement provincial qui a financé cette opération, était représenté dans cette opération par le ministre provincial de l’Education et de la Jeunesse, Prosper Kabila wa Nkulu et son collègue de l’Intérieur, Décentralisation et Affaires coutumières, Dikanga Kazadi.
Dans le centre de Kassapa, un cadre a été aménagé pour accueillir ces jeunes qui ont passé la grande partie de leur jeunesse en dehors du toit familial. Ainsi des grands dortoirs avec des lits, matelas, draps, couvertures sont prêts pour que ces jeunes savourent enfin leur sommeil dans des bonnes conditions.
A en croire les autorités provinciales et les responsables du centre, ces jeunes qui doivent réintégrer la société ont droit de vivre dignement. Pour ce faire, ils ont droit à trois repas par jour dans un cadre décent ; et doivent prendre leur douche deux fois par jour : matin et soir.
Vingt éléments de la police nationale congolaise sont déployés pour assurer la sécurité, l’ordre et la discipline des jeunes qui y vivent. L’ouverture de ce centre a généré quelques emplois. En effet, vingt encadreurs sociaux, vingt cuisiniers et un pasteur pour assurer l’encadrement spirituel du groupe.
En mettant tout cet arsenal en jeu, le ministre provincial de l’Education et de la Jeunesse indique que l’exécutif provincial «ne veut plus voir où avoir des enfants vivre dans la rue. L’enjeu étant de préparer leur avenir et celui de la nation congolaise» car, estime-t-il, l’Etat doit se comporter comme un véritable père pour son peuple. «Nous sommes les parents de ces enfants», a lancé, pour sa part, Prosper Kabila. Interrogé sur leur nouveau cadre de vie, les jeunes n’ont pas caché leur joie en voyant les conditions dans lesquelles ils vivent maintenant.
Etudier, apprendre un métier, intégrer la société et être utile pour la nation, voilà le rêve de chaque jeune qui vit dans ce centre de réintégration. «Nous avons assez souffert en ville, nous sommes venus ici pour étudier et préparer notre avenir », soutiennent ces jeunes avec sourire aux visages. Ils ont profité de la présence de la presse pour exprimer leur gratitude au gouvernement provincial en aménageant ce centre pour leur réintégration. Plusieurs d’entre eux, si pas tous, reconnaissent que la vie qu’ils menaient autrefois n’était pas bonne.
Source : nyota.net

mardi 18 août 2009

RDC : l’économie se relance petit à petit, mais le désordre budgétaire demeure.

En crise depuis une année, l’économie congolaise se relance petit à petit avec actuellement un taux de croissance de -1,3 % contre -4,5% au premier trimestre de l’année en cours. Mais, selon la Banque centrale qui observe cette tendance dans sa note de conjoncture de mi-août, ces signes « augurant la sortie de la récession » risquent de ne pas porter étant donné que le désordre budgétaire continue, rapporte radiookapi.net
La construction, l’énergie et les manufactures sont des secteurs déjà sortis du malaise. Il ne reste que les mines et les hydrocarbures. La petite reprise économique est due, selon la source, à une demande internationale qui se relance. Elle est due aussi à la pacification progressive de l’Est du pays. Mais, cette pacification, note la Banque centrale, se fait au prix d’un désordre budgétaire. L’Etat dépense au-delà de ses moyens.
De janvier jusqu’en août de l’exercice en cours, le gouvernement a dépensé 50 millions de dollars américains sans avoir des recettes correspondantes. Conséquence, le franc congolais continue sa dégringolade par rapport aux devises étrangères, et le Congolais moyen voit sa vie devenir de plus en intenable. D’ailleurs l’évolution des taux de change et de l’inflation préoccupe au plus haut point l’Institut d’émission qui indique que si ce rythme se poursuit, le doute gagnerait certains opérateurs économiques et le bout du tunnel pour la sortie de la récession s’éloignerait de plus en plus.


Source: radiookapi.net

Charles Michel annonce la réouverture de l’antenne de coopération à Lubumbashi.

Le Ministre de la Coopération au développement Charles Michel annonce la réouverture de l’antenne de coopération au développement à Lubumbashi, capitale de la province congolaise du Katanga. Cette province de 8.2 millions d’habitants s’étend sur quelques 500.000 km² au sud-est de la République Démocratique du Congo.
Le Consulat-général de Lubumbashi était fermé depuis juin 2008. Parallèlement à sa réouverture, l’antenne de la coopération belge au développement pourra reprendre ses activités vendredi prochain.
Le Ministre Charles Michel a chargé Mr Philip Heuts, 58 ans, de prendre la fonction d’attaché de coopération au développement à Lubumbashi. Il y suivra l’important portefeuille de projets de coopération belge au Katanga qui touchent aujourd’hui les secteurs de l’infrastructure, de l’eau et de l’assainissement, de l’éducation, de la santé ou encore de l’agriculture. De nombreux acteurs belges y sont actifs comme la Coopération Technique Belge (CTB) mais aussi des ONG et des universités qui y développent d’importants partenariats. Il sera également chargé de mettre en œuvre les réformes dans le secteur de la coopération visant à renforcer l’efficacité des projets et le meilleur rapport qualité-prix du partenariat belgo-congolais.
Il aura aussi la tâche importante d’assurer le suivi des programmes de la coopération belge dans l’Est de la République Démocratique du Congo, soit les deux Kivus, le Maniema et l’Ituri. Ces provinces, ruinées par les guerres et la violence, font l’objet d’une attention particulière de la Belgique qui y met entre autres en œuvre d’importants programmes de lutte contre l’impunité et contre les violences sexuelles.


SOURCE:Belgium – Ministry of Foreign Affairs ;infos tirées de appablog.wordpress.com

dimanche 16 août 2009

Football : Le carton du Tout Puissant Mazembe face à Monomotapa FC (5-0)

Le TP Mazembe a littéralement atomisé la défense du Monomotapa FC en contraignant le gardien zimbabwéen Jerome Mushambo à aller à cinq reprises chercher le ballon au fond de ses filets. Il a toutefois fallu à Trésor Mputu et à ses coéquipiers attendre le temps additionnel de la première période pour voir les « Corbeaux » trouver la faille sur un coup de tête de Kaluyituka Dioko.
Les Congolais ont pris l’ascendant en première mi-temps mais, à plusieurs reprises, les Zimbabwéens sont parvenus à menacer la garde rapprochée de Muteba Kidiaba. Le scénario se reproduit identique au retour des vestiaires et, cette fois Mputu s’infiltre côté gauche et ajoute un deuxième but. On joue depuis 58 minutes.
L’entraîneur français Diego Garzito choisit ce moment pour sortir son attaquant centrafricain Marcelin Tamboulas et faire entrer Kabangu Milota qui se distingue très rapidement en mystifiant trois défenseurs zimbabwéens avant de loger sa frappe sous la transversale. Mazembe mène alors par 3 à 0. Et ce n’est pas fini puisque Kaluyitukadioko, l’auteur du premier but, va encore ajouter deux buts aux 71e et 79e minutes.
Avec six points et une différence de buts de +6, le TP Mazembe est presque assuré d’occuper seul la première place après la troisième journée Il peut être rattrapé aux points soit par Hearland FC, soit par l’Etoile du Sahel, mais, pour être rejoint, il faudrait qu’une de ces deux équipes inscrive six buts.
Dans le groupe A, la deuxième rencontre de la 3e journée a donné lieu à une nouvelle défaite d’El Merreikh qu’on présentait au début de la phase de poules comme un candidat possible à la victoire finale. Le club soudanais a succombé chez lui devant les Zambiens de Zesco United qui menaient 2-0 après à peine un quart d’heure de jeu. Les Soudanais étaient revenus dans le match grâce à un but sur penalty de leur attaquant nigérian Endurance Idahor, mais les visiteurs répliquaient presque aussitôt par un penalty en leur faveur. Les Zambiens menaient alors par 3 buts à 1. Et il fallut attendre l’entrée du dernier quart d’heure pour voir les locaux inscrire leur deuxième but, mais trop tard.
El Merreikh ne compte qu’un seul point en trois matches contre sept à son voisin El Hilal et quattre à Zesco United et Kano Pillars.


Source : cafonline.com

RDC : la CPI divisée sur le sort de Jean Pierre Bemba.

Le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a annoncé qu'il ferait appel de la “mise en liberté provisoire” de l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), ordonnée vendredi par la CPI.
Le procureur de la Cour pénale internationale, Luis Moreno-Ocampo, a annoncé vendredi 14 août qu'il ferait appel de la “mise en liberté provisoire” de Jean-Pierre Bemba, ancien vice-président de la République démocratique du Congo (RDC), ordonnée vendredi par la CPI.Selon un communiqué du bureau du procureur indique qu'il fera appel vendredi “de la décision rendue par la Chambre préliminaire II d'accorder à Jean-Pierre Bemba le bénéfice d'une libération conditionnelle jusqu'à son procès”. “M. Bemba, qui est toujours physiquement détenu à La Haye, doit rester en prison. La Chambre d'appel va examiner si la décision de remettre Jean-Pierre Bemba en liberté est correcte”, a expliqué M. Moreno-Ocampo dans le communiqué.
Crimes de guerre
Plus tôt dans la journée, la CPI avait ordonné la “mise en liberté provisoire” de Jean-Pierre Bemba et convoqué six Etats -la Belgique, de la France, le Portugal, l'Italie, l'Allemagne et l'Afrique du sud- en audience du 7 au 14 septembre dans l'objectif de “discuter dans le détail” d'un éventuel séjour de l'accusé sur leur territoire. Toujours selon le bureau du procureur, “il n'y a aucune perspective de libération immédiate. A ce stade, les Etats identifiés par la Défense ont émis des réserves ou des objections à l'idée d'accueillir Jean-Pierre Bemba sur leur territoire pendant cette période intérimaire”.

La Cour pénale internationale doit juger l'ancien vice-président de la République démocratique du Congo, poursuivi pour des crimes de guerre et crimes contre l'humanité commis par sa milice, le Mouvement de libération du Congo (MLC) en République centrafricaine entre octobre 2002 et mars 2003. Il avait été arrêté à Bruxelles en mai 2008. La date de son procès n'a pas encore été fixée.“Les victimes et les témoins peuvent être assurés que le procès se tiendra dans un futur proche et que la Cour continuera de garantir leur sécurité”, a affirmé le procureur de la CPI.


Source : nouvelobs.com

Santé: Le Katanga enregistre un premier cas de grippe A.

Un premier cas de grippe A(H1N1) a été confirmé samedi en République démocratique du Congo (RDC) chez un cadre d'une société minière dans le sud-est du pays, a-t-on appris de source officielle.
Le virus a été détecté sur “un sujet de nationalité sud-africaine”, cadre dans la société minière américaine Tenke Fungurume Mining (TFM) basée à environ 200 km de Lubumbashi, dans la Province du Katanga, a affirmé à l'AFP le ministre provincial de l'Environnement, Prosper Kabila;(assumant l'intérim du ministre de la santé).
“Il venait de rentrer de l'Afrique du Sud, où il était en congés. Il est sous traitement dans le centre de santé de Tenke Fungurume”, où vivent et travaillent plus d'un millier de salariés du géant de l'industrie minière, a expliqué le ministre Kabila.”C'est un cas que nous maîtrisons”, a-t-il ajouté, soulignant qu'aucun membre de sa famille n'a été contaminé, selon les résultats de tests effectués samedi soir.
La grippe porcine a tué 1.462 personnes sur les 177.457 malades répertoriés dans 170 pays et territoires par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), qui a indiqué récemment que l'épidémie était en train de décliner dans plusieurs pays de l'hémisphère sud.L'Afrique du Sud a enregistré un quatrième décès lié à la grippe A(H1N1), ont annoncé samedi les autorités sanitaires.
Source: romandie.com

vendredi 14 août 2009

Interview de Hillary Clinton à Kinshasa: «Il faudra résoudre les problèmes politiques sous-jacentes à l’Est».


La Secrétaire d’Etat américaine aux Affaires étrangères, Hillary Rodham Clinton à son arrivée le 10 août à Kinshasa,a accordé une interview exclusive à Radio Okapi, la Radio de l’ONU. Si elle s’insurge contre les violences faites aux femmes à l’Est de la RDC, elle souligne qu’il est impératif d’y résoudre les tensions politiques persistantes.

Comment, d’après vous, le problème des violences sexuelles peut être résolu dans la perspective de la situation militaire en cours qui fait croire à certaines ONG que la situation est en train de s’empirer?

Il ne fait aucun doute que le conflit en cours empire le problème. Malheureusement nous assistons vers la fin du 20eme siècle à une tendance horrible d’utiliser les violences sexuelles comme une arme de guerre pour intimider et démoraliser les populations et les forcer à fuir leurs maisons. Je pense que ceci exige des efforts concertés de la part du gouvernement congolais et des autres gouvernements de la région qui s’intéressent à la situation en RDC. Les ONG et la société civile devront également être associées à ces efforts visant à empêcher les militaires congolais de se livrer aux violences sexuelles.

Ensuite, il faudra décourager toute impunité, qu’elle que soit la forme. Il faudra également couper toute source de financement des milices et résoudre les tensions politiques sous-jacentes à l’est. A l’instar de plusieurs autres pays, il faudra avoir un arsenal juridique vigoureux contre les violences domestiques, notamment les viols criminels qui se pratiquent à travers les rues de Kinshasa ou dans des villes. Il faudra enfin des poursuites judiciaires sévères en application des lois, car ces actes sont inadmissibles et il n’y a pas d’excuses pour quiconque qui s’y livre ; c’est ce que j’attend voir appliquer.
Qu’est-ce que le Gouvernement des Etats-Unis peut faire concrètement pour aider à résoudre ce problème?
Eh bien nous essayons de faire plusieurs choses à la fois. Nous travaillons bien évidemment avec les Nations unies, et nous sommes les plus grands contributeurs de la Force de maintien de la paix à l’Est de la RDC ; d’autre part, il y a un rapport selon lequel les problèmes qui ont prévalu antérieurement en termes de violences sexuelles parmi les troupes des Nations unies ont été élagués. Nous sommes en train de travailler avec le gouvernement du Président Kabila et les militaires congolais pour les aider à s’imprégner des notions de droits de l’homme et du respect des droits de la femme, et naturellement nous sommes en train de fournir des services de soins de santé à ces femmes, victimes des violences sexuelles.

Et en termes de performance du Gouvernement congolais sur les droits de l’Homme. Comment évalueriez-vous cela ?
Elle a désespérément besoin d’être améliorée. Le gouvernement congolais, bien sûr, est sorti de plusieurs années de guerre et cela est un facteur très déstabilisant pour les sociétés ; et très souvent les droits de l’Homme sont considérés comme un luxe en temps de guerre, mais il n’y a plus d’excuses et on doit attendre davantage du gouvernement congolais, des Etats-Unis, des autres pays ainsi que des Nations unies. Il faut se tenir prêts à aider le gouvernement à engager des actions pour à la fois promouvoir les droits de l’Homme et punir les violateurs des droits de l’Homme et des droits des femmes. Mais il doit y avoir davantage d’actions et un engagement beaucoup plus grand de la part du gouvernement congolais.

Lorsque les gens regardent ce pays, ils voient le développement chinois, ils voient les routes en train de se construire ainsi que des hôpitaux. En termes pratiques et concrets, qu’est-ce que les Etats-Unis peuvent faire ici qui puisse être reconnu par les gens comme étant leur contribution ?
Eh bien, c’est intéressant parce que je suis au courant de l’engagement pris par la Chine et je pense que la construction des routes est un objectif de développement très important pour ce pays. Mais la bonne gouvernance l’est aussi, tout comme la protection des droits de l’Homme, ou l’édification d’un système judiciaire indépendant, une presse libre, des institutions démocratiques qui tiennent longtemps. Il est important de construire un marché libre, de lutter contre la corruption, de demander plus de transparence ; et les Etats-unis travaillent pour atteindre ces objectifs-là. Je suis consciente que parfois les gens voient la route plus qu’ils ne peuvent voir la protection des droits de l’Homme, mais vous pouvez être un pays doté de routes, qui prive toujours sa population des droits de l’Homme, un pays qui n’a toujours pas de développement économique, de sorte qu’il n’y a ni biens ni services qui circulent sur ces routes et qui aident effectivement les populations. Ainsi, je pense que cela doit être un effort global. Je crois qu’avec notre aide en matière de santé et d’éducation, les Etats-Unis sont en train de jouer un rôle très important, et nous devons déterminer ce que nous pouvons faire d’autre.

Qu’allez-vous dire au Président Kabila ?
Eh bien, je dirai pratiquement la même chose que ce que j’ai dit au Town Hall (à l’Hôtel de ville), à savoir que le Président Obama voudrait forger un nouveau chapitre entre le peuple congolais et le peuple américain ; que je suis ici pour explorer des voies par lesquelles nous pourrions travailler ensemble, mais je crois fermement qu’il doit y avoir une fin à l’impunité, une fin à la corruption, et davantage de transparence et d’obligation de rendre des comptes, et que les richesses minérales et autres de ce pays devraient être utilisées au profit du peuple congolais, pas pour un très petit groupe qui en a traditionnellement bénéficié, et pas seulement pour les entreprises ou les pays étrangers qui extraient les richesses pour les emporter sans en retour effectuer dans le pays un investissement proportionnel. Et nous pensons qu’il existe beaucoup de domaines où nous pourrions être utiles et nous allons en explorer la faisabilité.

Source: monuc.unmissions.org

Kinshasa: l'AMP prête à lâcher ses ministres accusés de corruption.


L’Alliance de la majorité présidentielle, AMP, rompt tout soutien à ses ministres dont les accusations de corruption, concussion et autres méfaits seraient avérées. Cette annonce a été faite au cours d’une conférence de presse tenue jeudi au siège de l’Amp à Kinshasa par le secrétaire exécutif adjoint, Louis Koyagialo, rapporte radiookapi.net
«S’il y a un ministre accusé de mégestion et que les faits son établis, en tout cas n’attendez pas de l’AMP un soutien aveugle à un ministre qui est convaincu de mauvaise gestion », a déclaré M. Koyagialo. Il a réaffirmé que sa famille politique est prête à lâcher tout ministre qui se trouverait dans cette condition: « Nous avons été toujours prêts à cela. Mais, on ne peut le faire que sur base des éléments probants. A l’AMP, toutes les fois que nous avons eu à instruire les cas de nos ministres interpellés à l’Assemblée nationale, nous avons toujours cherché à connaître la vérité, les tenants et les aboutissants de chaque dossier.

Il faut reconnaître que ce qui est dit au micro n’est pas toujours proche de la réalité. Et chaque fois que nous saisissons la vérité, nous demandons à la Majorité de défendre la vérité plutôt que ce qui est raconté dans la presse Cette conférence de presse de l’AMP a également tourné autour de la récente rencontre de chefs d’Etat congolais et rwandais ainsi que de la visite de la secrétaire d’Etat américaine en RDC.

Source:radiookapi.net

La rentrée politique s’annonce houleuse: Profonde restructuration du Gouvernement à l’ordre du jour.


«Les Etats-Unis sont désormais un partenaire d’espoir pour aider la Rdc à écrire une nouvelle page de l’histoire du peuple congolais». Cette profession de foi annoncée sous forme d’engagement de l’administration américaine a été faite lors du récent séjour en Rdc de la secrétaire d’Etat, Hillary Clinton.
Dans les analyses, elle suscite des commentaires en sens divers d’autant plus que la déclaration de la troisième personnalité du gouvernement américain ne s’est pas arrêtée-là. Elle est allée plus loin en soulevant le bouchon très haut en énonçant que ce credo ne pourrait se concrétiser qu’ «à condition : qu’il y ait des changements significatifs dans les affaires et dans la législation». Ne nous voilons pas les yeux comme l’autruche, cela suppose des bouleversements sur l’échiquier politique en mettant à l’ouvrage des hommes d’expérience et engagés.

Certes que la messe de Goma a été dite mardi dernier entre les deux officiants, Joseph Kabila Kabange, chef de l’Etat congolais et Mme Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine. Comment cependant capitaliser le grand retour des Etats-Unis en République démocratique du Congo dans l’intérêt de deux capitales sans faire foi à ce préalable? Dans le fond, c’est la grande interrogation.

Le poids du lourd passé des relations entre Washington et Kinshasa marqué par des hauts et des bas notamment depuis l’accession du pays à l’indépendance, le coup d’Etat du 24 novembre 1965 jusqu’à la chute du maréchal Mobutu en 1997, les rapports tendus entre le gouvernement américain de l’époque conduit par Bill Clinton et Laurent-Désiré Kabila, suivi de la deuxième guerre du 2 août 1978…méritait absolument qu’une nouvelle page de l’histoire entre les deux pays soit tournée. Cela est désormais chose faite. Mais, de quoi sera fait demain ? Il est évident qu’Hillary Clinton n’est guère venue s’ingérer dans les affaires intérieures de la Rdc en imposant un quelconque schéma, elle a cependant apporté la promesse du concours de l’administration Obama à la jeune démocratie congolaise qui en a besoin et qui vit encore son étape d’apprentissage. Faut-il pour autant s’en plaindre et continuer à ressasser le passé au lieu de tourner les regards vers l’avenir ?
A plusieurs reprises dans ses propos, la chef de la diplomatie américaine est revenue sur la nécessité pour la Rdc d’opter pour la bonne gouvernance, la fin du règne de la corruption et de l’impunité gangrenant l’Etat congolais depuis des décennies. En déclenchant l’opération «tolérance zéro» dans tous les secteurs de la vie nationale, Joseph Kabila a particulièrement donné un signal fort car, il a finalement mis le doigt dans une plaie béante. Encore faudrait-il que cette croisade des bonnes mœurs tant dans le secteur institutionnel que public se poursuive dans l’intérêt général !
Selon des sources généralement bien informées, on renseigne qu’impérativement ce «nettoyage à sec» de l’espace congolais devrait être suivi d’importants changements. Le séjour kivutien du chef de l’Etat est mis à profit pour y contribuer. Après les déclarations qu’il avait faites, à l’époque, à nos confrères de New York Times et du quotidien belge Le Soir, certains croient qu’il aurait abandonné définitivement ce dont lui-même avait annoncé. C’est sans doute mal le connaitre lui qui, dernièrement, a provoqué la surprise avec les ordonnances du 15 et 31 juillet 2009 portant révocation, mise à la retraite et promotion des magistrats. En procédant à une nouvelle mise en place dans la magistrature, secteur fortement décrié dans l’opinion, il s’est résolument engagé dans la lutte contre les anti-valeurs.

Promesses et incertitudes

A maints égards, la rentrée politique s’annonce houleuse, promesses et incertitudes s’alternent. A l’Assemblée nationale, les arriérés parlementaires parmi lesquels figure la motion de défiance du Premier ministre, Adolphe Muzito n’ont pas encore révélé tous leurs secrets aussi bien que la levée de l’immunité parlementaire des treize députés cités dans le dossier de la manipulation du budget 2008. Septembre risque de s’avérer chaud dans les manœuvres politiques. Dans l’entretemps, on révèle que le président de la République peaufine des plans en perspective de prochaines batailles et de plusieurs défis à relever. Rien n’indique qu’il s’arrêtera en chemin après avoir balayé les magistrats corrompus et dont les dossiers se trouvent sur la table du Pgr. Il est sûr que le nettoyage des écuries d’Augias va se poursuivre jusque dans le gouvernement. Malheur à ceux qui croient que Joseph Kabila est distrait, des surprises les attendent.
D’ores et déjà, il est indiqué que la prochaine équipe de l’Exécutif aura moins de ministres et certaines têtes dorées du gouvernement vont tomber.

Source: nyota.net

Lubumbashi : retenue de la taxe à la source, Tenke Fungurume mining en conflit avec le gouvernement provincial.


L'entreprise minière Tenke Fungurume mining , TFM, réagit à la position du gouvernement provincial du Katanga et de l'assemblée provinciale qui l'exigeaient de verser la quotte part de la redevance minière qui revient à la province au terme du code minier de 2002 . Dans une déclaration faite mercredi à radiookapi.net, la directrice de communication de cette entreprise a affirmé que TFM a toujours payé ses taxes au gouvernement central tel que le prévoit la loi.
Madame Margaret Rashidi Kabamba ajoute que si les institutions du Katanga réclament leur part, cela devrait se traiter entre les gouvernements central et provincial : « le lancement de la production commerciale n'a pas été fait officiellement. Là, je ne pourrais pas parler de redevance. Mais, ce que je sais est que TFM a déjà payé au gouvernement congolais, d'octobre 2006 à avril 2009. Nous avons payé au gouvernement congolais 106 millions USD en taxes. Nous sommes conscients que le gouvernement central doit rétrocéder 40% de redevance minière au gouvernement provincial. Nous, nous devons nous conformer aux textes de loi du gouvernement congolais. Et nous sommes tout à fait convaincus que le gouvernement central et le gouvernement provincial trouveront un compromis là-dessus. Mais, nous collaborons avec les deux pour qu'ils nous disent exactement ce que nous devons faire. Les textes de loi disent que nous devons verser les 100% au gouvernement central. Nous encourageons le gouvernement provincial à dialoguer avec le gouvernement central pour qu'ils arrivent à un compromis. »

En rappel, c'est au courant de la semaine passée que le gouvernement provincial voulait retirer à la source sa quotte part sur la redevance minière payée par TFM à l'Etat Congolais, soit l'équivalent de 0,8 % de cette taxe. TFM s'étant opposé, le gouverneur du Katanga s'est rendu à Kinshasa rencontrer le premier ministre. A cette occasion, Moise Katumbi Chapwe avait annoncé sa décision de retirer à la source cette quotte part dévolue à la province et qui est toujours retenue par le gouvernement central.


Source: radiookapi.net