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mercredi 29 juillet 2009

Relations Bilatérales RDC-USA : Hillary Clinton arrive la semaine prochaine à Kinshasa

La Secrétaire d’Etat Hillary Clinton effectuera la première quinzaine du mois d’août une tournée dans sept pays africains dont la RDC qui est en droit d’attendre un message spécial de la nouvelle administration américaine autour du dossier brûlant de la crise à l’Est du pays.

Que faut-il attendre de la visite de Hillary Clinton à Kinshasa ? C’est aux autorités congolaises de prendre l’initiative des entretiens placés par les Américains sous le signe de la responsabilité.A partir du 5 août prochain, Madame Hillary Clinton, secrétaire d’Etat américaine effectue une tournée en Afrique. Elle se rendra dans sept pays, notamment le Kenya, la République sud-africaine, l’Angola, la République démocratique du Congo, le Nigeria, le Liberia et le Cap Vert.Selon le Département d’Etat, cette visite fait suite à celle effectuée par le président américain au Ghana, précisément les 11 et 12 juillet 2009. Au cours de cette visite, le président américain a invité les Africains à se prendre en charge et à s’abstenir des pratiques antidémocratiques.La visite de la secrétaire d’Etat américaine « sera axée sur les liens entre investissement et croissance économique ainsi que les occasions uniques offertes aux pays africains via la loi sur la croissance et les possibilités en Afrique (AGOA) de 2000 ». Cette loi permet aux pays les plus pauvres du continent africain d’exporter des produits hors taxe vers les USA. Au cours de sa visite, la secrétaire d’Etat est accompagnée de Tom Vilsack, Ron Kirk et Jhonnie Carson, respectivement secrétaire à l’Agriculture, secrétaire au Commerce extérieur et sous-secrétaire aux Affaires africaines.

Quelles sont les attentes ?

Evidemment, la question est celle de savoir quelles sont les attentes congolaises qu cours de cette visite ? Avant de répondre à cette interrogation, il y a lieu de spéculer sur le choix de ces différents pays.

L’étape du Kenya s’explique d’abord par le fait qu’il se tient dans la capitale kenyane un Forum économique africain. Les Etats-Unis qui ont déclaré que l’Afrique ne peut plus être à la marge de la diplomatie américaine et du commerce extérieur se rendent à Nairobi pour développer les liens de croissance économique avec l’Afrique. Ils disposent en cela d’un argument solide, la loi l’AGOA.

La République sud-africaine a été retenue parce qu’elle est une puissance sur le continent. Raison pour laquelle elle fait partie des pays émergents et invités aux assises du G 8, G14 et G 20. L’Angola joue un rôle stabilisateur dans la région de l’Afrique australe, Grands Lacs et centrale : une autre puissance dès lors qu’il s’agit d’un grand pays producteur du pétrole.

Le choix de la RDC s’explique de par sa position géostratégique, en plus de ses immenses richesses. A ce sujet, les Etats-Unis avaient déjà proposé l’expertise de l’AFRICOM, le Commandement militaire des Etats-Unis en Afrique pour permettre aux pays comme la RDC, le Liberia et le Sud-Soudan de disposer des armées professionnelles et performantes pour se sécuriser. Il sera question de « fournir aux pays africains la formation dans ce domaine, l’équipement, la logistique nécessaire à leur stabilité», précise-t-on dans les coulisses du Département d’Etat. Cette déclaration a été suivie de la visite du commandant de l’AFRICOM, William E. Ward, pour prendre langue avec les autorités congolaises à ce propos.Une opportunitéVoilà, entre autres, les raisons qui justifient le choix de ces pays.

C’est dire qu’en ce qui concerne la RDC, il revient aux autorités congolaises de prendre des initiatives des entretiens pour que les Etats-Unis continuent à fréquenter la RDC.Au plan économique, il y a la loi AGOA qui doit être exploitée fond au bond. Il est anormal que la RDC soit absente là où plus de 40 Etats sont membres et qu’il existe une gamme de produits, plus de 6.000, qui peuvent accroître la croissance économique de la RDC.

Le Ghana, l’île Maurice doivent aujourd’hui leur boom économique grâce à cette loi AGOA.Certes, l’accent est mis sur les produits manufacturés que ne produit pas encore la RDC. Le moment est venu d’investir dans ce domaine. Raison pour laquelle les ministres de l’Agriculture et du Commerce extérieur ont l’obligation politique et commerciale de proposer de projets susceptibles d’aboutir à des accords commerciaux avec les Etats-Unis. Pas question de discours qui ne seront que des « voeux pieux ».

Au plan politique, s’inspirer des rapports de l’ONU, des organisations internationales des droits de l’homme, notamment International Crisis Group, Global Witness, pour inviter les Etats-Unis à peser de tout leur poids sur le pillage des ressources à l’ Est de la République. Dès lors qu’il est désormais connu de tout le monde que ce sont les sociétés américaines, européennes, asiatiques qui s’affrontent en RDC pour piller les ressources minières, créant ainsi l’insécurité, tout accord économique avec les Etats-Unis ne serait qu’un feu de paille.Mais une fois de plus, c’est aux autorités congolaises de manifester clairement cette volonté d’en finir avec le désordre à l’Est de la RDC. La réforme de l’armée, de la police et des services de renseignements doit demeurer une priorité. Cette visite est donc une opportunité à bien gérer en toute responsabilité politique.C’est ici qu’il faut retenir le rôle que pourrait jouer le Sous-secrétaire d’Etat américain aux Affaires africaines, Jhonnie Carson, membre de dans la délégation.

C’est lui le « Monsieur Afrique » de la Maison Blanche. A peine nommé, il avait énoncé les grandes lignes de la politique africaine des Etats-Unis : « Avant, les Etats-Unis travaillaient pour l’Afrique. Nous voulons maintenant travailler avec l’Afrique ». Cette déclaration résume la nouvelle vision de coopération et de partenariat des Etats-Unis à l’endroit de l’Afrique.A Accra, le président Obama a souligné que « ce partenariat avec l’Afrique sera basé sur la responsabilité et le respect mutuels. Cette responsabilité mutuelle doit être le fondement de notre partenariat et portera sur les quatre domaines suivants : la démocratie, les possibilités économiques, la santé et le règlement pacifique des conflits. Nous devons soutenir les démocraties puissantes et durables ».Le décor est planté. En dehors de ce cadre, point d’entretiens positifs entre les Etats-Unis et la République démocratique du Congo.

Source : digitalcongo.net

Katanga : Gécamines et Katanga Mining créent une nouvelle entreprise minière.

Les carrières de Mashamba et de Dikuluwe, le concentrateur de Kamoto et l’usine hydro métallurgique de Luilu, notamment, seront désormais sous gestion de Katanga Mining. C’est la conclusion d’un accord signé en début de semaine entre cette compagnie privée cotée à Toronto et à Londres et la Gécamines, rapporte radiookapi.net
Par cet accord, les deux, Gécamines et Katanga Mining formeront une entreprise commune qui sera dénommée Kamoto Copper Compagny, KCC en sigle. La nouvelle société créée sera détenue au trois quart par Katanga Mining. Les domaines dont la Gécamines vient de céder le contrôle à KM étaient parmi ses plus grands patrimoines.

En plus de Dikuluwe et Mashamba, l’ancienne Union minière du Katanga transfère également au terme de ce contrat, plus de 4 000 hectares à la nouvelle entreprise, des gisements à forte teneur de cuivre et de cobalt, notamment la mine souterraine de Kamoto et la mine de Kov. Elle cède aussi son des années 70 et 80 des vaches grasses ; le concentrateur de Kamoto ainsi que l’usine hydro métallurgique de Lwilu et d’autres installations, des patrimoines situés à Kolwezi. Que gagne alors le minier congolais dans ce contrat ? 2,5 % de royalties, 140 millions dollars américains de pas de porte et le 1 quart non diluable de la joint-venture créée.Faut-il parler d'un contrat équilibré quand la Gécamines donne et gisements et installations ? Oui dit-on chez l'actionnaire majoritaire. Katanga Mining apporte finances, expertise et engins, déclare Simon Tumawaku, président du conseil d'administration.Mais équilibré ou pas, le contrat est déjà signé et il ira jusqu'en 2025. Il vise à produire 150 mille tonnes de cuivre par an.

Source : radiookapi.net

Katanga : bientot des nouvelles villes dans le Haut-Katanga

En rapport avec la création des nouvelles villes, la plénière a accordé la parole à l’honorable Mwenge Mafuta, Président de la commission du district du Haut Katanga.
Dans son rapport on pouvait retenir que le chef lieu du territoire de Kipushi avec 105.000 habitants rempli les critères d’une ville. Il y aurait une mairie avec deux communes qui sont Katapula avec 54.000 habitants et Kipushi avec pres de 50.000 habitants. Le territoire de Sakania compterait 3 communes rurales dont Musoshi-Kasumbalesa, Mokambo et Sakania.Pweto et Kilwa constitueraient les deux communes rurales du territoire de Pweto.
Sur ce, la commission n’a pas réunie toutes les données sur la ville de Lubumbashi et de Likasi ; pendant le débat, les députés ont relevé certaines anomalies contenues dans ce document de travail que le ministere de l’intérieur a mis à leurs dispositions. Cas des nouvelles villes qui auraient une superficie de plus de 10 km2.
L’assemblée a décidé que le ministre concerne vienne présenter sa proposition avant les réactions des députés.
Le second point a été consacré à la question orale avec débat adressé au commissaire du district du Haut-Lomami sur la situation de crise au village Kadia a Bukama, sur le conflit de pouvoirs coutumiers qui a causé 4 blessés graves par lance.
Apres l’intervention du commissaire du district et celle du grand chef coutumier Kasongo Nyembo, la plénière a decid" que les 2 parties fournissent des documents pour appuyer leurs propos.
La prochaine séance est prévue le lundi 03 Août sur la meme matière. Signalons que la séance du jour a été conduite par l’honorable Venance Tshikambi vice-président de l’assemblée provinciale.

Source : nyota.net

lundi 20 juillet 2009

Lubumbashi - UNILU : Soutenance de la thèse en Sociologie économique par monsieur Kaimbi Mpyana Delphin.

Le lundi 13 Juillet 2009, l'Université de Lubumbashi a vibré au rythme d'une grande cérémonie de soutenance de Thèse de monsieur Kaimbi Mpyana Delphin. La cérémonie a eu lieu dans la grande salle WAZYA de la faculté des sciences sociales, politiques et administratives, le candidat a brillé par une démonstration hors du commun qui lui a value une mention unanime de " GRANDE DISTINCTION ".
Titre de la thèse : " Économie des contingences et mobilité statutaire des forces sociales marginales dans le district du Haut-Katanga. _Contribution critique à la théorie de l'accumulation du capital_".
Portrait de Kaimbi Mpyana

Delphin Kaimbi est né à Pweto, le 28 Mars 1968; fils de Ilunga Mpyana Félix et de Miriam Chanda Kanam. Il a fait ses études primaires et secondaires a Kilwa (Ecole et Institut Lube) a Kilwa, cité située à 130 kilomètres de Pweto. Puis, il a poursuivi ses études supérieures et universitaires à Lubumbashi, à l’Université de Lubumbashi (UNILU en sigle) ; à la faculté de sciences politiques et Administratives : département de Sociologie et Anthropologie.Il est détenteur des plusieurs diplômes dont : un graduat en Anthropologie, une licence en sociologie, un graduat en Mathématiques de Gestion (Institut Supérieur de Statistique), Master en Sociologie.
Il a cependant occupé différents postes ,nous citerons quelques-uns; Chef de Service de l’Hôtellerie et Restauration à la Division Provinciale du Tourisme, Assistant et Chef des Travaux à l’Unilu, Expert dans différents Organismes Internationaux (B.I.T, F.A.O, UNICEF, BANQUE MONDIALE) et Sociétés Minières et Ministères dont nous citons : Anvil Mining, Gécamines, Comisa, Ministère provincial de l’Environnement, tourisme et Sport.
Il a occupé le poste de Conseiller en matière de l’éducation et jeunesse au Ministère Provincial de l’Éducation, Jeunesse, Culture et Arts du Katanga. Puis il est actuellement conseiller en matière de l'environnement au ministère provincial de l'Environnement , Tourisme, Sport, Culture et Arts.
Depuis le lundi 13 Juillet 2009, il est Docteur en sociologie; option Sociologie Économique avec la mention : " GRANDE DISTINCTION ".
Source : joelkalumba.blogspot.com

Football : Excellente entrée du TP Mazembe face à Heartland FC (2-0).

Les corbeaux du Tout puissant Mazembe ont effectué une excellente entrée en quarts de finale de la ligue des champions d’Afrique hier dimanche 19 juillet en battant Heartland FC du Nigeria par 2-0. Les deux buts ont été marqués en deuxième période respectivement par Mputu Mabi et Kuluyituka Dioko.
Le match dominé de bout en bout par Mazembe devait enregistrer un plus grand score n’eut été les maladresses et la précipitation des attaquants en première période. Car, à la suite d’un premier but raté par le feu follet zambien Given Singuluma, trois autres bonnes occasions de but ont été loupées.
Au retour des citrons, les poulains de l’entraîneur Diego Garzitto seront plus posés et le marquoir bientôt actionné par le capitaine Mputu(48e) puis l’un des buteurs maison, Kaluyutika (78e) qui venait de rentrer à peine sur le terrain.
Malheureusement, les Nigérians ne changeront pas grande chose à leur jeu où les bons lancements du milieu ne trouveront pas de finisseur en pointe. La ligne défensive de Mazembe était trop solide pour les attaquants rouge et blanc de Heartland. Le gardien Robert Kidiaba de Mazembe passera ainsi un après-midi paisible.
Mais, que personne ne s’y trompe. Avec un changement de tactique, Heartland Fc peut faire mal au match retour.
Pour le moment, les corbeaux doivent serrer les dents pour le match du 1er août contre Etoile sportive du Sahel. Cette formation battue en déplacement au Zimbabwe par Monomotapa Fc sur le score de 2-1 tentera certainement de se venger et aussi de sauver son honneur à domicile. Les buts de Monomotapa sont l’œuvre de Daniel Kamungenga (2e) et Darryl Nyanadro (56e) tandis que l’unique œuvre tunisienne est signée Ahmed Akaichi (50e).
Dans le groupe A, le duel soudano-soudanais entre El Merreikh et Al Hilal à Omdurman s’est soldé par un nul blanc de zéro but partout. Tandis que la rencontre entre Zesco Utd de la Zambie et Kano Pillars du Nigeria s’est soldé par un nul d’un but partout. Kawandi avait marqué le premier pour Kano avant que Chukwu ne vienne remettre la pendule à l’heure à la 77e minute de la partie.

Source : nyota.net

RDC : l’Ong Parec récupère 12.090 armes à Kinshasa et les remet au gouvernement.

Le boulevard Triomphal a été pris d’assaut, samedi dernier, par de milliers de personnes venues du quatre coins de la capitale, pour prendre part à la cérémonie solennelle de remise au gouvernement par l’Ong des droits congolais Programme œcuménique de paix, transformation des conflits et réconciliation (Parec), des armes que détenaient illégalement certains kinois.

Le Président de la République Joseph Kabila Kabange s’est fait représenter à cette grandiose cérémonie par le ministre de l’Intérieur, décentralisation et sécurité Cèlestin Mbuyu.
Plusieurs autres personnalités tant politiques, religieuses que militaires, ont rehaussé également de leur présence à cette rencontre.
Dans la foulée, on a pu noter la présence des membres du gouvernement, des assemblées nationale et provinciales, des officiers supérieurs aussi bien de Forces armées congolaises que de la Police nationale, des ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques, les chefs des confessions religieuses et autres.
Il faut dire ici que ces engins de mort, récoltées dans la capitale par l’Ong précitée, l’ont été dans le cadre de l'opération salvatrice dénommée « arme contre 100 dollars » menée dans les quatre districts de la ville-province de Kinshasa, à l’initiative du Parec.Dans son discours de circonstance, le président du Parec, le Pasteur Ngoy Mulunda Nyanga, a d’abord remercié le Très Haut pour la protection et le soutien dont il a toujours fait montre non seulement pour la République démocratique du Congo mais aussi pour son Ong Parec, depuis le 29 juin 2001, date de sa création.
Ses remerciements étaient aussi adressés au Président de la République Joseph Kabila Kabange, pour la confiance et l’appui tant financier que moral qu’il n’arrête de manifester au Parec, sans quoi cette Ong n’aurait pas atteint ces objectifs si appréciés.L’initiateur de l’opération « arme contre 100 dollars » n’a pas perdu de vue de saluer, par ailleurs, les soutiens apportés à sa démarche par le Premier ministre Adolphe Muzito et André Kimbuta, le gouverneur de la ville de Kinshasa. Le premier cité, a eu le courage politique de reconnaître le Parec devant l’Assemblée nationale, comme étant une structure capable de l’accompagner dans sa noble mission de pacification du pays.

D’après l’homme de Dieu Mulunda, contrairement au gouvernement Muzito, les gouvernements précédents, quoique appréciaient à sa juste valeur cette opération, ne la manifestaient pas publiquement et hésitaient de lui donner les moyens de sa politique. Cette position ambiguë des gouvernements passés, a souligné l’orateur, a causé la confusion dans quelques milieux diplomatiques, poussant ainsi ces derniers de ne pas venir en aide au Parec.
C’est ce qui a fait voir à ce pasteur la nette démarcation entre un gouvernement issu des élections libres, transparentes et démocratiques avec celui sorti du partage équitable et équilibré dans les salles de conférence.Le gouverneur de Kinshasa est quant à lui congratulé pour avoir accepté, en dépit de multiples interrogations et tractations de la part de certains milieux politiques, d’autoriser le déroulement de l’opération « arme contre 100 dollars » dans sa circonscription, a laissé entendre Mulunda. Et d’ajouter : « sans le travail effectué à Kinshasa, le résultat du Nord -Katanga n’aurait pas dû être reconnu et valoriser. C’est grâce au gouverneur Kimbuta que le Parec vient de porter sa vraie robe d’instrument congolais de pacification.
Vous avez élevé le Parec au niveau national et vous venez de convaincre toute la communauté nationale de nos capacités et de notre savoir-faire.»


Selon le pasteur Daniel Ngoy Mulunda, entre 2005 et 2006, le Parec a récupéré au Nord- Katanga, 9.565 armes à feu et que les 316 autres ont été ramassées en 2006, pendant une semaine, à Bukavu. S’il faut ajouter à cela le nombre des armes reçues dans la capitale, le Parec aura retiré de la population congolaise, 21.961 armes.
Sans nul doute, cette moisson abondante est une démonstration palpable de l’engagement du Président de la République, Joseph Kabila, à l’avènement de la paix réelle au Congo/Kinshasa.Pour le président du Parec, c’est parce que le Chef de l’Etat est resté constant que son Ong arrive aux résultats si extraordinaires.Le gouverneur Kimbuta a, pour sa part, remercié le Président de la République qui vient de confirmer, à travers le résultat de l’Ong Parec, qu’il est bel et bien l’artisan de la paix.
Le numéro 1 de Kinshasa a profité de l’occasion pour inviter ceux des Kinois qui continuent encore à garder illégalement les armes à feu et tant d’autres effets militaires ou policiers, de les déposer, sans peur de se faire arrêter, à l’Ong Parec.Quant au vice-ministre de la Défense, Oscar Masamba Matemo, il a souligné le fait que cette opération est une première en République démocratique du Congo.Prenant la parole au nom du chef de l‘Etat, le ministre de l’Intérieur, Célestin Mbuyu a remercié le Parec pour le résultat obtenu.12.090 armes de guerre, a-t-il dit, se trouve être le fruit du dur labeur de l’Ong Parec.
« Le président Kabila ainsi que le gouvernement de la République se battent bec et ongles pour que la paix et la sécurité règnent sur l’ensemble du territoire national. Le Parec n’est pas à sa première opération de pacification. Si le chef de l’Etat et le gouvernement ont fait confiance à cette organisation et lui ont donné mandat de le faire dans la capitale, c’est tout d’abord à cause du succès et de la réussite de la pacification du Nord- Katanga. », a conclu ce représentant du chef de l’Etat à la cérémonie.
Sauf changement de programme, c’est la Province Orientale, mieux, la ville de Kisangani qui accueille le Parec, le 20 août 2009, pour La même opération.Rappelons que dans le lot des armés récupérées figurent : des armes explosives, des munitions, des armes légères et autres effets militaires du genre tenue, masques, casques, matraques, etc. A la fin de la cérémonie, toutes ces armes que détenaient illicitement certains compatriotes de la capitale, ont été remises au ministre de l’Intérieur, moyennant la signature du procès verbal de remise et reprise.L’un des temps forts de la cérémonie a été le défilé des membres de cette Ong devant la tribune où quelques officiels étaient installés.

Source: digitalcongo.net

dimanche 19 juillet 2009

Portrait de Mpala Mbabula Louis

MPALA MBABULA Louis (Jahman) est né le 23 décembre 1961,originaire de Pweto.Il fit ses études Primaires à Kasenga . En 1981 ; il obtient son Diplôme d’Etat, Option Philo-Latin de l’Institut IMA-KAFUBU à Lubumbashi. En 1984 : Diplôme en Philosophie au Grand Séminaire St- Paul de Lubumbashi . En 1986 : Diplômé en Athéisme (Summa cum laude) à l’Université Pontificale Urbaniana de Rome et en 1997 : Gradué en Philosophie aux Facultés Catholiques de Kinshasa ; en 1999: Licencié en Philosophie aux Facultés Catholique de Kinshasa .Il obtient en 1999: le diplôme d'Agrégé en Enseignement secondaire du degré supérieur aux Facultés Catholiques de Kinshasa.
En 2005, il sort Diplômé d’Etudes Approfondies en Philosophie à L’Université de Lubumbashi . Le 1 JUILLET 2006 : Doctorat en Philosophie (Grande Distinction) à l’Université de Lubumbashi; et en 2007 : Nomination de Professeur Associé Homme de recherche, écrivain et éditeur, Mpala Mbabula a été primé par l’Association des Journalistes Culturels du Katanga comme le meilleur écrivain philosophe du Katanga pour l’année 2002 en date du 06 octobre 2003.

SES ACTIVITES PROFESSIONNELLES
De 1988-1996 : Curé de paroisse
De 1999-2004 : Professeur de philosophie au philosophat du Grand Séminaire Saint Paul de Lubumbashi.
En 1999 : Chargé de cours au scolasticat salésien Don Bosco de Kansebula, chargé de cours à l’I.S.P./Extension Kasenga, chargé de cours à l’Institut Supérieur Interdiocésain Mgr Mulolwa (ISIM).
De 2004 - 2006 : Assistant à l’UNILU, secrétaire du CERPHA (département de philosophie), Secrétaire chargé de la recherche (Département de philosophie).
En 2007- : Professeur Associé à l’université de Lubumbashi, Faculté des Lettres et Sciences Humaines, Département de Philosophie.
Février2007-Février 2009 : Directeur du Centre Universitaire de Kasumbalesa, Extension de L’Université de Lubumbashi.

SES PUBLICATIONS
Livres publiés et édités aux éditions Mpala de Lubumbashi Quelques publications de MPALA Mbabula Louis aux Editions MPALA

1-Que dit la Bible sur la consultation de devin ? 1990
2-Où est Dieu ? Essai philosophico-théologique sur la souffrance 1990
3-Quel discours pour quel développement ? De la philosophie de la conversion mentale (en collaboration avec MISENGA Nkongolo et BADIBANGA Mputu) 1991
4-Les béatitudes pour qui et pourquoi faire ? 1991
5-Du découpage du Katanga 1992
6-À propos matérialisme dialectiques et de ses lois 1992
7-Où est l’homme ? Essai sur l’hypocrisie 1992
8-Du royaume de Dieu sur la terre katangaise. Vol.1 1993
9-Le chrétien face à la politique ou l’éducation à la révolution intégrale 1993
10-Attention à la démocratie consociative du philosophe IRUNG Tshitambal ! 1994
11-Bioéthique biblique ou appel à la conscience humaine 1995.
12-Science et foi ou appel à la maturité humaine. Préface de KASAMWA Tuseko 1995.
13-Education à la conscience et à la raison. Introduction à la philosophie de Masada 1995 .
14-Lecture matérialiste de « La philosophie bantoue » de Placide TEMPELS. Préface de MAYELE Ilo 1999, 2000 .
15-Critique de l’anthropologie philosophique de Karl MARX 1999
16-Actualité et limites de la Bolingocratie du Philosophe MVU MBI 2000
17-La dialectique : de Héraclite d’Ephèse à Georges Gurvitch 2000
18-Philosophie pour tous. Cours d’introduction à la philosophie, 2000, 2002
19-La dialectique comme méthode de recherche scientifique 2001
20-Pour vous chercheur. Directives pour rédiger un travail scientifique. Préface de NGOIE Mafuta 2001
21 « Hors-jeu » pour le philosophe MABASI. Etude critique de « Science et philosophie en Afrique » 2002 et en ligne (Internet)
22-L’histoire a-t-elle un sens ? Petite introduction à la philosophie de l’histoire de Karl MARX et de Friedrich ENGELS 2002
23-La conception du travail chez Karl MARX. Préface critique de Tom ROCKMORE 2002
24-Pouvoir et limites de la raison. Cours d’histoire de la philosophie moderne occidentale 2002
25-Euthanasie : pour ou contre ? Approche philosophique. Préface de Maurice CAILLET 2002 en ligne (Internet)
26-La passion de connaître et la recherche du bonheur. Cours d’histoire de la philosophie antique 2003
27- A quand « L’identité post-tribale au Congo-Kinshasa » de Malemba ? 2004
28-Petite introduction aux sources d’information. Préface de E. BANYWESIZE 2005
29-Pour vous chercheur. Directives pour rédiger un travail scientifique suivi de Recherche scientifique sur Internet 2006
30- L’Altermondialisme à l’assaut de la mondialisation. Regard critique. Préface du Pr Nkombe Oleko, 2007 .

Articles publiés dans des journaux et revues divers
1. La conception du travail chez Karl Marx, dans Cahiers de Philosophie et des Sciences du Travail 1 (2004)1,
2. La surdétermination du savoir dans les relations humaines comme instrument de néo-colonisation. Cas de la RDC et de l’Occident (1960-2000), dans 40 ans d’indépendance. Mythe et réalités ? Tome III, Lubumbashi, Presses Universitaire de Lubumbashi, 2004.
3. Education aux élections par les proverbes,
4. Quelle éthique du travail a l’ère de la mondialisation ? dans An.cuksa vol. I N°1(2007)
5. Sur la conception de l’au-delà dans l’Egypte antique, dans Mitunda Vol spécial(octobre 2007).
Louis MPALA MBABULA (JAHMAN) est professeur Associé de l'Université de Lubumbashi.

samedi 18 juillet 2009

Katanga: l'Asadho dénonce l'exploitation illégale d'uranium à Shinkolobwe.

L’Association africaine de défense des droits de l’Homme, Asadho/Katanga, accuse les autorités de Likasi et de Kambove de favoriser l’exploitation illicite des minerais de la mine de Shinkolobwe. Accusations continues dans un rapport publié par cette ONG mardi à Lubumbashi.
Ce rapport est intitulé “Mine uranifère de Shinkolobwe, d'une exploitation illicite artisanale à l'accord avec le Groupe nucléaire français Areva”. Selon ce document, les minerais qui proviennent de Shinkolobwe sont pour la plupart récuperés par ces autorités et revendus à des acheteurs sur place.
Pourtant le site de Shinkolobwe est reputé zone interdite compte tenu de la presence dans cette mine des produits uranifères. C’est ce qu’explique le vice-président de l’Asadho Katanga,Timothée Mbuya. "Il y a des barrières officielles qui avaient été hérigées pour surveiller tout accès à cette mine. Mais, il y en a aussi de non officielles, dressées par x personne pour permettre à tel ou tel autre individu d'y accéder. Pour accéder à la mine de Shinkolobwe, il faut payer 500, 1 000 ou 5 000 Francs congolais aux militaires commis à la garde. Il y a un autre fait qui implique les différentes autorités: dans la plupart des cas, quand on met la main sur des personnes transportant de minerais en provenance de Shinkolobwe, non seulement ces personnes sont renvoyées chez elles, mais aussi les différentes autorités sont impliquées notamment en revendant ces minerais (saisis). Il y a donc un circuit mafieux, qui permette à ce que les minerais soient évacués de manière inaperçue», explique-t-il.
La plupart des autorités de Kambove et Likasi, contactées, rejettent ces accusations. L'administratreur du territoire de Kambove qualifie le rapport de l'Asadho de calomnieux. Le maire de Likasi, quant à lui, indique que le site de Shinkolobwe est securisé par les forces de l'ordre. L'auditeur de Likasi et le commandant de la police des mines Likasi, eux, sont restés injoignables.
Source : mediacongo.net

Katanga - Musoshi : des rejets de cuivre menacent la santé des habitants .

Les habitants de Musoshi, près de Lubumbashi, se plaignent chaque année de la pollution causée par des déchets abandonnés de cuivre, qui seraient à la base des maladies respiratoires dont ils souffrent. Malgré leur cri d’alarme, personne ne fait rien pour trouver une solution à la menace…A chaque saison sèche, entre avril et octobre, Musoshi étouffe.
Cette petite cité minière située à près de 100 km de Lubumbashi, capitale du Katanga (sud-est du pays), a bien du mal à respirer en cette période de l’année, où le vent sec soulève beaucoup de poussière. Dans cette cité de 187 mille habitants, une bonne partie de la population vit en effet près d’une épaisse couche verdâtre de rejets de cuivre, qui s’est répandue sur une étendue de plus de 5 km de long et 800 m de large au sud-est de Musoshi.

Rejetée par l’usine de traitement des minerais de cuivre de la Sodimico, société paraétatique aujourd’hui en quasi faillite, cette couche est devenue polluante. En période de saison sèche, elle dégage une poussière suffocante. "Ici, tout le monde a le mouchoir au nez. Nous toussons au point de ne plus suivre les cours", témoigne Chrétien Kongolo, étudiant dont l’Université est installée à l’école secondaire Muhona, à une trentaine de mètres du site.Les travailleurs de la société vivent dans un camp tout proche. A proximité se trouve aussi une paroisse catholique, Saint Jean-Bosco dont le curé, père Swinen, a du mal à organiser ses cultes. "Durant la saison sèche, nos fidèles viennent prier le matin quand il ne vente pas, explique-t-il.

Pendant les cultes des dimanches, les portes de l’Eglise sont hermétiquement fermées pour éviter d’attraper la toux."Rhume ou toux, tuberculose…, la population ne décolère pas. Pour elle, l’immense couche formée par ces déchets de cuivre rejetés pendant des années par l’usine Sodimico est la cause principale de la forte recrudescence, à chaque saison sèche, des maladies pulmonaires dans la cité. "Il y a 5 mois je ressentais des chatouillements au nez, puis j’ai commencé à tousser et à jeter des crachats contenant du sang", raconte Mukoko, une malade de tuberculose.
Les quartiers Kambasa et Béton sont les plus exposés au danger. "Chaque année nous ne fermons plus l’œil et cela dure depuis longtemps", enrage Francine Kapalata, dont une sœur hospitalisée à Muhona crache du sang de la bouche et au nez "à cause de cet acide." A l’hôpital Muhona de la Sodimico, 1706 cas de maladies pulmonaires ont été enregistrés ces quatre dernières années. Médecin-chef de cet hôpital, François Mulemwa reconnaît que ces infections sont généralement en nette croissance en saison sèche.

Mais il hésite d’établir un lien direct de cause à effet. "L’affaire de rejet des minerais n’est pas à négliger, déclare-t-il. Mais nous ne pouvons pas confirmer que la couche d’acide est responsable de la tuberculose, d’autant plus que ceux qui vivent ailleurs en souffrent."Travaillant chez Médecins Sans Frontières, son collègue Rufin Kasongo affirme que les personnes vivant dans l’environnement proche du site des déchets de cuivre développent, à coup sûr, des maladies pulmonaires à cause de la poussière qu’ils aspirent. "Il peuvent attraper la pneumonie à base de pneumocoque, le rhume et d’autres maladies de la sphère respiratoire", explique-t-il.
L’absence de pluie est durement vécue par les habitants. Quand la société minière tournait encore, les rejets de cuivre qui sortaient de son usine étaient drainés par un canal d’eau jusqu’à la rivière Musoshi. Depuis l’arrêt de ses activités il y a une douzaine d’années, durant la saison non pluvieuse, "la couche d’acide sèche et dégage un gaz toxique nocif à la santé", constate Jacques Romain Kabila, enseignant à Muhona.

La Sodimico qui n’a pas été dissoute, a conclu une joint-venture avec une nouvelle société, la Minière de Musoshi et de Kisenda (MMK). Ses dirigeants semblent conscient des dangers que représentent les rejets de cuivre, mais disent ne pas avoir des moyens pour les évacuer. "Ils doivent trouver une solution aux maux causés par leur société et qui ruinent notre santé", crie avec désespoir Francine.
Selon le chef de la cité, André Kapampa, son administration a tenu plusieurs réunions autour de ce problème avec le comité de gestion de l’entreprise minière, sans grand succès. Il promet de "s’y mettre", sans aucune autre précision. Une situation d’impasse que la Société civile locale condamne avec véhémence. "Si les autorités et la Sodimico ne font rien, ils mettent toute notre société en danger", tempête Kazadi Kaboba, son président.
Source : mediacongo.net

Nord-Katanga : Manono sera bientôt doté d’un nouvel hôpital

Conçu pour une capacité de 250 lits, les experts le considèrent comme le plus grand hôpital de la région. Coût du projet : 2 millions et demi de dollars américains. Les travaux viennent d’entrer dans leur phase exécutoire.
C’est presque en catimini que les travaux de construction de cet hôpital ont démarré il y a un peu plus d’un mois, non loin de l’aéroport. Pourtant, l’hôpital général de référence de Manono sera certainement le plus grand de la région, avec sa capacité de 250 lits.
On estime le coût global de 2 millions et demi de dollars américains financé par la Banque mondiale et la présidence de la république. La Compagnie congolaise de construction qui a son siège à Lubumbashi, et Arco-Congo sont les deux agences d’exécution.
On attend de ces deux compagnies, la construction de 9 blocs, y compris la morgue et un bâtiment pour l’isolement de certains malades. En plus de ces travaux, il est prévu également le forage des puits qui devront alimenter l’hôpital en eau potable.
14 mois, c’est la durée prévue de ce projet qui emploie 86 personnes.

Katanga : Les habitants de Lubumbashi soumis à des acrobaties pour acquérir un passeport.

A Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, aucun service ne délivre des passeports. Pour l’obtenir, il faut se rendre à Kinshasa situé à plus de 2.000 Km de la capitale cuprifère ou encore soit recourir à un intermédiaire.
Beaucoup de Congolais passent par le Katanga pour atteindre les pays de l’Afrique australe, voire de l’Afrique de l’Est. Certains y vont pour faire les affaires, d’autres pour le tourisme, les études, les visites familiales, les soins médicaux, ou d’autres raisons. Cependant, obtenir un passeport dans la province cuprifère relève d’un vrai parcours du combattant.A Lubumbashi, chef-lieu de la province du Katanga, aucun service ne délivre des passeports. Pour l’obtenir, il faut se rendre à Kinshasa (plus de 2 000 Km) ou recourir à un intermédiaire.

Samuel Kazadi, un Congolais qui fait des navettes entre Lubumbashi et l’Afrique du Sud parle des acrobaties pour se procurer ce « sésame » indispensable à tout voyageur qui se rend à l’étranger.« Dans le temps, les amis et connaissances qui vivent à Kinshasa pouvaient aider à faire des démarches. Maintenant, avec le passeport bio-métrique, il faut s’y rendre personnellement pour donner des empreintes digitales, explique-t-il. A part les frais officiels, il faut compter les dépenses liées au séjour à Kinshasa ».

Pour en avoir le cœur net, l’homme d’affaire Katangais fait une petite comparaison : « un simple billet aller-retour Lubumbashi­ Kinshasa, coûte plus cher qu’un billet de l’Afrique du Sud à partir de Lubumbashi ».En dehors des frais, le passeport congolais exige un long temps d’attente pour l’acquérir.

Pour Georgette Masengu, une travailleuse du Katanga, le temps qu’il faut passer pour attendre un passeport peut vous prendre toute la durée des vacances, voire plus. Elle explique, amère « Quand j’ai introduit ma demande, j’ai payé 150 $ pour le passeport en plus des 100 $ payés à la personne qui devait faire les démarches. Je n’ai eu mon passeport que neuf mois plus tard, en plus, un semi-­bio-métrique qui devait expirer six mois après pour être remplacé par le bio-métrique ».

Le Katanga fait frontière avec la République de la Zambie. Pour contourner la difficulté d’obtention des passeports, certains « Lushois » (habitants de Lubumbashi, NDLR) qui ont de la famille ou des connaissances de l’autre côté de la frontière, manœuvrent pour obtenir le passeport Zambien. « Parce qu’il est crédible et beaucoup moins compliqué que le passeport congolais », affirme un commerçant.

A cause des mêmes difficultés, d’autres Congolais moins nantis recourent aux documents administratifs la validité réduite pourvu que le voyage soit facilité. D.M. raconte son subterfuge : « En sortant de la République Démocratique du Congo par le poste frontalier de Kasumbalesa, je présente ma carte d’électeur, j’achète un tenant-lieu et un visa. Lorsque j’arrive à la frontière Zambie­ Zimbabwe, je présente la carte zambienne. De là, je traverse tous les pays de Common Wealth sans difficultés ».Mais cette aventure est périlleuse, reconnaît ce voyageur car à chaque frontière, il faut parler la langue du pays de provenance pour prouver qu’on en est originaire ou résident. En plus, avec un tenant-lieu, vous n’avez pas le droit de vous rendre partout où vous voulez, dans la capitale du pays, par exemple.

Dans les rues de Lubumbashi, les habitants se demandent à quand l’ouverture des services publics pour y délivrer des passeports localement ? « Pour une grande province de la taille du Katanga, c’est ridicule de ne pas avoir un service public qui délivre des passeports. Il faut se rendre à Kinshasa. C’est donc un passeport des riches, qui n’est pas à la portée des tous les Congolais moyens », se plaint Dieudonné Mbanza, un habitant de Lubumbashi.Heureusement pour les Lushois, depuis le 20 juin 2009 a débuté, dans leur ville, l’opération d’enregistrement pour obtenir sur place le passeport bio-métrique. Déjà, les deux premiers jours connaissent une grande affluence de demandeurs. Ces derniers exigent plus de machines de capture de photo. Un homme rencontré au sortir de la salle de l’opération, ne cache pas sa satisfaction « C’est vraiment une grande joie. Vous voyez, à Kinshasa, ça prend beaucoup de jours. Ici au moins, dans trois ou quatre jours, une semaine, vous avez votre passeport. Nous voulons que l’opération continue jusqu’au bout ».
Source : digitalcongo.net

Katanga : réhabilitation de la route Lubumbashi - Kasenga - Pweto

La route Lubumbashi-Kasenga, longue de près de 250 kilomètres, est en pleine réhabilitation. Déjà, 60 kilomètres qui font partie de la nationale n°1 sont asphaltés par l’entreprise chinoise CREC. Les autorités du territoire de Kasenga se disent satisfaites de l’avancée des travaux. Les bus de transport en commun couvrent quotidiennement le tronçon Kasenga-Lubumbashi, a constaté radiookapi.net
Dès la sortie de la ville de Lubumbashi, Kasomeno, à 60 kilomètres vers le territoire de Kasenga, la route a revêtu de sa nouvelle robe. Elle a été asphaltée à ce niveau par l’entreprise chinoise CREC. Ces travaux de réhabilitation et d’asphaltage sur la nationale n°1 se poursuivent sur l’axe Lubumbashi-Kilwa-Pweto. C’est un projet financé par la Banque mondiale.
Du côté de Kasenga, le tronçon compris entre le village Kasomeno et ce territoire, soit une distance de 147 kilomètres, est en terre battue. Ici, les travaux de réhabilitation sont exécutés par l’Office des routes, sur financement du gouvernement provincial du Katanga. Sur ce tronçon, les travaux ont atteint 120 kilomètres.
Les 25 derniers kilomètres vers Kasenga constituent encore un calvaire pour les conducteurs de véhicules. La route est couverte d’herbes et de plusieurs nids de poule. L’administrateur du territoire de Kasenga se réjouit tout de même de l’avancement des travaux, car, dit-il, son entité est désenclavée. Des bus font désormais le transport entre Lubumbashi et Kasenga.

Source : radiookapi.net

jeudi 16 juillet 2009

Barack Obama :« L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes ».

Samedi 11 Juillet à Accra, dans son tout premier discours sur le sol africain, devant le parlement du Ghana, le chef de la Maison Blanche a invité les Africains à croire en la possibilité de réaliser un rêve et à assumer la responsabilité de l’avenir de leur continent, rapporte radiookapi.net.
«Vous pouvez vaincre la maladie, mettre fin aux conflits, changer fondamentalement les choses. Mais cela n'est possible que si, vous tous, vous assumez la responsabilité de votre avenir. L’avenir de l’Afrique appartient aux Africains eux-mêmes. Mais je peux vous promettre que l'Amérique sera à vos côtés, à chaque étape, en tant que partenaire, en tant qu'amie », a déclaré le président américain.

Il a renchéri : « Comme je l’ai dit tout à l’heure, l’avenir de l’Afrique dépend des Africains. Les peuples d’Afrique sont prêts à réclamer ce futur. Et dans mon pays, les Afro-américains, y compris de nombreux immigrants, se sont développés dans chaque secteur de la société. Nous l’avons fait en dépit d’un passé difficile et nous en sommes sortis grâce à notre héritage africain »
Barack Obama pense qu’avec des institutions fortes et une volonté forte, les Africains peuvent vivre leur rêve à Nairobi, à Lagos, à Kigali, à Kinshasa, à Harare et aussi à Accra. Autre chose, Barack Obama a rappelé que l’histoire est du côté des courageux Africains, pas de ceux qui font des coups d’Etat ou changent les constitutions pour se maintenir au pouvoir. « L’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, elle a besoin d’institutions fortes », a-t-il ajouté.

Source: radiookapi.net

Justice en RDC : Près de 100 magistrats civils révoqués

Plus de 90 magistrats civil du siège et du ministère public viennent d’être révoqués ou démis d’office de leurs fonctions et de leurs grades par ordonnances présidentielles sur propositions du Conseil supérieur de la magistrature.
Ca y est : la prémonition du président de la République à l’endroit des magistrats civils coupables de comportements indignes vient de se matérialiser : trois ordonnances signées hier mercredi 15 juillet portant révocation et démission d’office de près d’une centaine de magistrats civils du siège et du Ministère public dont voici les noms et les grades :

Conseillers à la Cour suprême de justice (Csj) : Abdallah Mbokanimba, Bukamba Albert, Badingani Bilolo, Malikidogo, Mme Lufungula, Mme Tsasa Mb.
1ers présidents de Cour d’Appel : Tshimanga, Mbala Félix, Tubashimba, Nkweso Akilo Omari.
Présidents de Cour d’appel : Dela Mutamba, Ndala Crispin, Sambo Kat., Musanga Joachim, Madwanika, Malonda, Mme KelaNgube, Nsumbu K., Tshimanga Ntolo.

Conseillers de Cours d’Appel : Bukasa Likumb Anaclet, Bakinjo, Dimoke Ndiayi, Kabambi Beya Alidor, Kabeya Tshongoleka, Kalula Yumba, Kabila, Kitenge Ngongo, Ngongo, Makwa Kandungi, Eleko Nsele, Mme Kabira, Mme Toko wa Ndaka, Mpeti Bayala, Mwangula, Mutika Mutangila, Ntumba wa Tshienda, Poko Ngono, Sebele Kunyonga, Yongo, Mulanga Shobari, Mutefu Kapiya.

Présidents de Tribunal de Grande Instance : Deloka Emmanuel,Fumba Luzolo, Mwamba Isaac, Mputu Ebonza, Nganda, Tshibangu Mb.

Juges d’instance : Banyeta Yalongo, Mbiya Lukusa Mvuemba Luboma, Ngalamulume Kankolongo, Monzababu Ebozo, Fundiko, Mbaya Lukusa José, Nkulu Mole, Kalambayi Kamba, Kalala, Kawala Kiwanuka, Kumba Kololo, Kashesha, Kashindi Mudinga, Kuluta Ntulu, Lokoni L., Makoso Ndongala, Mabumba Shabangi, Masilia Lumbesa, Mme Baya Banso, Mme Lufundao, Mme Bokashange Kwete, , Mme Isulamunu Milanda, Mme Kipasa Bilaka, Mme Masenso Lubamba Georgette, Mubiala Ngiankere, Mme Fada Munguma Rosette, Midiki Kanungisa, Mulund Senga, Musaya Muhanda, , Mwanga, Ndaye Makenga, Mputela Omoyi, Tonduangu, Tshibung’Amusa.

Présidents Tripaix : Mme Wembo Feza Marie-Jeanne, Mme Yambu Muhanga, Wabeno Kihono Ruffin

Juges Tripaix : Mme Peti Kani, Ukuondono, Samba

Magistrats du Ministère public révoqués

Magistrats révoqués pour des faits infractionnels
Procureur général de Cour d’Appel : Bosambo Lokende

Substituts du Procureur général : Tshingamba et Ngoy Mukeni et Manganu Yema, 1er Substitut du PG : Selemani Bile, Ngokoso

Avocats généraux de Cour d’Appel : Kanika, Kazadi Nduba

Substitut du Pg : Masudi B .Procureur général : Kasangajo
1ers Substituts : Kitungwa, Mukenge Bisungula

N.B. : 73 autres magistrats du siège et du Ministère public ont été démis d’office.

Source: digitalcongo.net

mercredi 1 juillet 2009

Lubumbashi : 45 detenus de Kasapa libérés pour avoir fait preuve de bonne conduite.

A l’occasion du 49e anniversaire de l’indépendance de la RDC, l'auditeur général de FARDC, Ponde Isambwa, en mission à Lubumbashi, a libéré lundi 45 détenus de la prison de Kasapa. Pour le directeur de cette prison, c’est une faveur accordée aux prisonniers qui ont présenté une bonne conduite durant leur détention. Ce, consécutivement à la mesure de grâce accordée par le président de la République à toutes les maisons pénitentiaires du Katanga, rapporte radiookapi.net.
Au total, 45 détenus, dont 44 hommes en uniforme et en civil, ont été libérés lundi à la prison de Kasapa. Ils étaient condamnés par l’auditorat militaire, pour des infractions de droit civil, à une peine allant d’un mois à vingt ans. La plupart d’entre eux sont venus d’ailleurs, c'est-à-dire de différents territoires des six districts de la province du Katanga. D'après Justin Kasokwe, le directeur de la prison, leur rapatriement sera organisé par leurs commandements respectifs. Actuellement, la prison de la Kasapa compte 744 détenus.
Le directeur de la prison de Kasapa précise que cette mesure de clémence ne concerne pas les détenus accusés du viol, du vol à main armée, d’appartenance à l’association des malfaiteurs, de détournement des deniers publics ou de crime de sang.La même source confirme que cette opération va se poursuivre dans d’autres maisons carcérales notamment à Likasi, Kipushi, Kolwezi, Kamina et Kalemie.

Source : radiookapi.net

Antoine Gizenga, grand cordon et non héros national.

Antoine Gizenga est-il héros national ou pas ? La controverse est plus grande à ce sujet au sein de la population. Mais du côté de l'ordre national « Héros nationaux » qui décerne les titres honorifiques, on cherche à dissiper le malentendu. Antoine Gizenga a été élevé au rang de grand cordon, la plus haute distinction honorifique du pays, et non au rang de héros national, rapporte radiookapi.net.
Félix Ilunga, secrétaire général à la chancellerie des ordres nationaux donne ces précisions à radiookapi.net : « Non, il ne s’agit pas de ça. Héros national, héros nationaux, c’est la dénomination de l’ordre. C’est son baptême. C’est comme l’ordre du léopard. Là dedans, il y a des grades. Gizenga y a été admis par … du président de la République, comme grand cordon. C’est le grade le plus élevé, c’est la plus grande distinction pour le moment dans notre pays.
Il y a des grades, vous avez des chevaliers, les officiers, les commandeurs, les grands officiers, ce sont des grades que contient l’ordre national « Héros nationaux ».»D’après la même source, quand vous êtes admis dans cet ordre national, vous devenez un dignitaire, et non héros national.
Enfin, le secrétaire général à la chancellerie des ordres nationaux, héros nationaux de Lumumba ou Kabila, n’est plus ni moins que la dénomination de l’ordre.Par ailleurs, l’ordre national héros nationaux Kabila-Lumumba, c’est la plus haute distinction honorifique du pays. Il a été créé en mémoire de deux héros nationaux Kabila et Lumunmba. En quelque sorte, il a remplacé ce qu'on appelait jadis l'Ordre national de léopard.

Source : radiookapi.net

Portrait de Lunda Bululu Vincent de Paul.

Vincent de Paul Lunda Bululu est un homme politique de la République démocratique du Congo (RDC), né le 15 octobre 1942 à Mwema-Mulota dans le sud du Katanga, marié et grand-père. Lunda Bululu est professeur à la faculté de droit de l'Université de Kinshasa et à Lubumbashi.Il a été conseiller au bureau de Affaires étrangères en 1984, Secrétaire général de la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC), en 1984 et pour un deuxième mandat en 1989, Premier ministre du Zaïre, au début de la période de transition, du 4 mai 1990 jusqu'à sa démission le 1er avril 1991, Ministre de Affaires étrangères 1994.
En 2006, il se présente comme candidat à l’élection présidentielle congolaise de juillet 2006.Après avoir fait partie de l'AFDL, il se joint au nouveau parti du Rassemblement congolais pour la démocratie en 1998. En 2001 il rejoint le Mouvement de libération du Congo de Jean-Pierre Bemba, et devient député dans le dialogue intercongolais et commissaire général aux institutions et droits humains, pour démissionner de ce poste en décembre 2004.
Il est président du Rassemblement des forces Sociales et Féderalistes (R.S.F en sigle).Actuellement ,Vincent de Paul Lunda Bululu est sénateur, élu de la circonscription du Haut-Katanga.
Source : fr.wikipedia.org

30 juin : Joseph Kabila fustige la magistrature congolaise.

Dans un message à la nation à l’occasion de la commémoration du 49e anniversaire de l’indépendance de la RDC, le président Joseph Kabila s’en est pris à la magistrature congolaise. Celle-ci, selon le chef de l’Etat, se caractérise notamment par la corruption, la concussion et même des infractions de droit commun. Une situation à laquelle il entend, en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, mettre fin, rapporte radiookapi.net
Voici, ci-dessous, un extrait de la partie du message de Joseph Kabila consacrée à la magistrature, message diffusé mardi soir sur les antennes de la RTNC, la chaîne publique de radio et de télévision: « Aujourd’hui, la justice est elle-même au banc des accusés. Abusant de l’indépendance liée pourtant à la délicatesse et à la noblesse de sa charge, le magistrat se rend lui aussi coupable de dole, de concussion, de corruption et voire même des infractions de droit commun, avec une facilité déconcertante.
Quant à moi, garant constitutionnel du bon fonctionnement des institutions, je suis déterminé à mettre fin à cet état des choses, avec le concours des instances attitrées. Dans cette perspective, j’entends tirer incessamment toutes les conclusions des travaux de la deuxième session extraordinaire du Conseil supérieur de la magistrature tenue à Kinshasa du 13 au 23 juin courant. Il est temps que les opérateurs judiciaires choisissent leur camp : celui de servir ou de martyriser davantage un peuple déjà meurtri et éprouvé par plusieurs années des conflits et des violences.
Je ne doute pas, du reste, de tout le soutien que la population tout entière apportera à ces mesures, qui dans les plus brefs délais, contribueront, à coup sûr, à garantir la justice et la garantie judiciaire pour tous. »Notons qu’avant son message à la nation, le président Joseph Kabila a assisté, à Goma, au Nord-Kivu, au défilé et aux autres manifestations organisées pour commémorer le 49e anniversaire de l’indépendance de la RD Congo. Il a notamment inauguré la Foire agricole de Goma pour la paix.

Source : rariookapi.net

Lubumbashi : Une morgue moderne construite dans la commune Kenya et Une nouvelle station sismique en service au Katanga.

C'est une morgue moderne, don de Moise Katumbi que vient de beneficier la population de la commune Kenya.
Localisée dans l'enceinte de l'hôpital de reférence de cette commune, la morgue est équipée d'une salle de nettoyage des corps avec de l'eau courante, d'une capacité de 6 corps, le tout dans un batiment construit et peint de manière correcte.
Ce geste intervient dans un contexte de sauvetage pour la commune Kenya ne disposant pas des morgues depuis son existence. C'est Miriam Katumbi accompagné de Fulbert Shimbi, chargé des oeuvres sociales de l'honorable Moise Katumbi Chapwe qui ont inauguré la morgue.

En outre, l'université de Lubumbashi vient de mettre à la disposition du Katanga une station sismique. La mise en place de cette station permettra à la province d'éviter les dégâts dû au séisme et alertes la société par des signes appropriés afin d'éviter les pertes en vies humaines à l'exemple de Kabalo en 1992. Cette station sismique sera soutenue par une deuxième en cours de construction à Pweto (ville située à plus de 400 kilomètres de Lubumbashi ); et former alors une chaine de liaison avec les stations sismisques de la Tanzanie et de la Zambie.

Source : nyota.net